Pensée du jour

Le Seigneur réside non seulement dans le cœur des fidèles, mais aussi dans le cœur des êtres mauvais. Un jour, l'enfant Prahlada s'approcha de sa mère, Lilavati, et lui dit : « Mère, il y a une seule différence entre moi, qui suis un dévot de Hari, et mon père, qui déteste Hari. Méditant sans cesse sur la douceur du Seigneur semblable au nectar, répétant Son nom et me souvenant constamment de Lui, je suis plongé dans la béatitude de l'amour du Seigneur, tel une personne en état d’ivresse. Mon père, dans sa haine de Nārāyana, a transformé son cœur en pierre et L’y a installé. » Le Seigneur qui demeurait dans le cœur de Prahlada, qui aimait Nārāyana, et le Seigneur qui était dans le cœur d'Hiranyakasipu, qui détestait Nārāyana, était l’unique et même Seigneur. Il faut vivre dans la foi pour connaître le bonheur. Réalisant que le Divin est omniprésent, les fidèles rendent leur vie sublime en chantant les gloires du Seigneur et en se remémorant sans cesse Son nom
Sai Baba

Le mantra de la Gāyatri mentionne : Bhur Bhuvaha Suvah soit,  Bhuloka, Bhuvarloka et Suvarloka, « le monde humain, le monde inférieur et le monde du ciel ou paradis ». Il est incorrect de concevoir ces trois mondes comme existant l'un au-dessus de l'autre. En fait, les trois lokas (mondes) sont entremêlés les uns aux autres et chacun existe dans l'autre. Le sens réel de ce type de configuration géométrique des trois lokas est que pancha indriya, bhutas et koshas, « les cinq sens, les cinq éléments et les cinq enveloppes » qui constituent le corps sont le « monde humain », Bhuloka ; l'aspect de prāna shakti ou manas thathvam, le « principe mental », est Bhuvarloka, « le monde inférieur » ; et l'état microscopique Ānandam, « béatitude », représente Suvarloka, « le monde du ciel ». On peut donc dire que les trois mondes ne sont rien d'autre que Deha thathwa, Manas thathwa et Ānanda thathwa, « la nature essentielle du corps, du mental et de la béatitude) ; et la totalité des trois représente Trivikrama thathwa, « la nature de Vishnu qui s'étend dans les trois mondes. »
Sai Baba

Est-il possible que quelqu’un en ce monde soit exempt de désir et d'attente ? Pas totalement ! Certaines choses (matérielles et sensuelles) peuvent attirer certaines personnes, et certains grands objectifs (non-physiques et transcendantaux) peuvent en intéresser d'autres. Presque tous les désirs entrent dans l'une ou l'autre des catégories ci-dessus. Alors, comment est-il possible de se débarrasser de ces deux sortes de désirs ? Cela est possible ! Dans la Gītā, le Seigneur a déclaré qu'Il est présent dans toutes les actions justes. Par conséquent, ceux qui accomplissent des actions justes peuvent développer anapeksha (un état sans désir). Cela signifie que, lorsqu'un homme accomplit toutes ses actions comme des offrandes au Seigneur, elles deviennent des actions sans désir. Le Seigneur est Celui qui, de l'intérieur, agit, parle, écoute, voit, etc. Si une personne effectue toutes ses actions avec la conviction que le Seigneur, qui demeure en elle, est le véritable Acteur, alors, ses actions deviennent sans désir. Ainsi, pour commencer, chaque sādhaka (personne qui fait des pratiques spirituelles) devrait considérer ses actions comme des offrandes faites au Divin
Sai Baba

Chaque chose dans ce monde, que ce soit un oiseau, un mouton ou autre chose, a une valeur qui lui est propre. Seul l'homme a perdu sa valeur à cause de son implication dans les activités matérielles. Les hommes n'ont aucune gratitude envers les cinq éléments qui leur procurent gracieusement d'innombrables et précieux bienfaits comme la lumière, la chaleur, l'air et l'eau. Vous devez payer un prix pour tant de ces petites commodités telles que l'électricité et l'eau courante. Mais quel prix payez-vous pour la lumière du soleil qui illumine le monde ? Cette lumière est un cadeau du Divin. Quel prix payez-vous pour une douce brise ou une grosse averse de pluie ? Dieu vous offre gracieusement ces précieux bienfaits. Quelle reconnaissance les hommes montrent-ils à Dieu pour tout cela ? La seule façon de montrer sa gratitude aux cinq éléments est smarana (chanter sans cesse le nom du Seigneur
Sai Baba

Le spirituel commande le politique et l'économique. L'espoir doit garder l'initiative et la maîtrise de ses buts, qui vont à l'homme par dessus l'homme et non pas au bien-être.
Emmanuel Mounier, Refaire la Renaissance

Ah, merci Duga ! Emmanuel Mounier, ça nous change un peu de la bouillie indigeste de "Sai Baba" !

Moi aussi, bien que boudhiste, je ne suis pas indouiste et beaucoup de citations de Sai Baba sont trop abstraites pour moi.

Mûrir, c'est trouver sa place dans le monde.
Emmanuel Mounier

"Le dieu est en toi, Lucilius. De l'intérieur de toi, il observe le bien et le mal que tu fais. Et comme tu l'as traité, il te traite."

Sénèque (Lettres à Lucilius)

La Chrétienté enseigne aux hommes que l'amour vaut plus que l'intelligence.
Jacques Maritain

A priori le sujet s'est scindé automatiquement en deux parties. Il m'a été impossible de les refusionner. C'est pourquoi j'ai dû renommer l'un d'eux pour les distinguer. Ce qui est un peu plus embêtant c'est que dans l'opération le nombre de vues a été divisé par dix.

Aimer quelqu'un, c'est espérer en lui pour toujours.
Gabriel Marcel

L'amour est l'acte par lequel une pensée se fait libre en pensant une liberté.
Gabriel Marcel

La tragédie des démocraties modernes est qu'elles n'ont pas réussi encore à réaliser la démocratie.
Jacques Maritain

La plus grande vertu politique est de ne pas perdre le sens des ensembles
Emmanuel Mounier

Durga, tu vires catho ?

"Le mal n’est que la privation du bien, à la limite du pur néant."
Saint Augustin, Confessions III, vii, 12

Choisis d'entrer dans la mer par les petits ruisseaux.
Thomas d'Aquin

Où que j'aille,
Tu es le compagnon
qui me tient par la main
et me conduit.

Sur cette route où je chemine,
Tu es mon seul soutien.
A mes côtés,
Tu portes mon fardeau.

En marchant, si je divague,
Toi, Tu me redresses:
Tu as brisé mes résistances,
ô Dieu, Tu m'as poussé en avant.

Tous les êtres,
tous les hommes sont devenus mes
frères bien aimés.

Maintenant,
Ta joie me pénètre et m'entoure,
je suis comme un enfant qui joue
dans une fête.

Toukârâm

Nous sommes riches aussi de nos misères.
Antoine de Saint-Exupéry

« Une des meilleures manières de faire naître en vous le travail intérieur est de comprendre que vous pouvez mourir à chaque instant. » G.I.Gurdjieff

"L'idée fondamentale du bien est donc qu'il consiste à préserver la vie, à la favoriser, à vouloir la porter à sa plus haute valeur, et que le mal consiste à anéantir la vie, la léser, l'entraver dans son épanouissement. "
Albert Schweitzer

La règle d'or de la conduite est la tolérance mutuelle, car nous ne penserons jamais tous de la même façon, nous ne verrons qu'une partie de la vérité et sous des angles différents.
Gandhi

La charité intégrale ne consiste pas à partager avec les autres ce qu'on possède mais ce qu'ils ne possèdent pas.
Gilbert Cesbron