Re: Pensée du jour

creme_de_marron Sam 14 Mai 2016 - 7:20

" Le sort réservé aux étrangers, depuis la plus haute antiquité, c'est le marqueur de l'état d'une société. Parce que c'est la manière dont on considère l'autre qui marque la conscience que l'on a de l'existence d'une humanité "
Jacques Toubon, défenseur des droits.

**Durga** Dim 15 Mai 2016 - 7:00

Le pays n’est pas fait de poussières. C’est un groupement d’êtres humains. Ce sont les êtres humains qui ont donné le nom à un pays. S’il n’y avait pas d’êtres humains, il n’aurait pas été appelé pays. Un pays est très semblable à un corps humain. La force divine du pays est la nature humaine dans le corps. S’il n’y a pas de force humaine dans le corps humain, quel est l’utilité de ce corps ? Un corps sans force divine est identique à de la poussière. La forme humaine et les qualités humaines sont comme le négatif et le positif. Si l’union et l’unité de ces deux aspects ne sont pas correctement faites, alors ces deux choses sont inutiles. Faire une tentative pour transformer la nature humaine en vous-même et l'élever au niveau de la nature divine devrait être le but de toute l'éducation que vous souhaitez avoir.

**Durga** Lun 16 Mai 2016 - 6:10

Je crois en toi dans les larmes et dans le rire,
je crois en toi même si nous sommes séparés,
je crois en toi dès le matin,
oh, lorsque l'aube est proche,
oh, lorsque la nuit s'en va,
oh, ce sentiment est encore là dans mon cœur.
Ne me laisse pas dériver trop loin de toi,
garde-moi là où tu es,
où je serai sans cesse renouvelé.
Ce que tu me donnes aujourd'hui
est au-dessus de mes moyens.
Mais je crois en toi
lorsque l'hiver va vers l'été,
je crois en toi
lorsque le blanc vire au noir,
je crois en toi
même si je suis le seul,
oh, même si la terre
vacille sous mes pieds,
oh, même si mes amis m'abandonnent,
oh, même cela ne pourrait me faire revenir.
Je ne crains pas la douleur,
je ne crains pas la pluie,
je sais que je tiendrai bon
parce que je crois en Toi.
Bob Dylan

**Durga** Mar 17 Mai 2016 - 6:49

J'ai passé une grande partie de mon enfance dans l'enclos des dimanches, attaché au piquet des visites en famille. Le bruit que fait un dimanche en province est à peine audible. Il est comme l'intervalle de silence entre la chute d'une goutte d'eau dans l'évier, et la chute de la goutte d'eau suivante. Le dimanche laisse s'épanouir l'ennui que la fièvre des travaux a chassé du restant de la semaine. Un enfant qui s'ennuie n'est pas très loin du paradis : il est au bord de comprendre qu'aucune activité, même celle, lumineuse, du jeu, ne vaut qu'on y consacre toute son âme.
Christian Bobin

**Durga** Mer 18 Mai 2016 - 6:37

La sincérité est un perpétuel effort pour créer son âme telle qu'elle est.
Jacques Rivière

**neo-codion** Mer 18 Mai 2016 - 8:58

neo-codion a écrit:
Durga a écrit:Sur les flots, sur les grands chemins, nous poursuivons le bonheur. Mais il est ici, le bonheur.
Horace (65-8 av. J.C.)

Horace est connu pour son fameux mot Carpe Diem, "cueille le jour".
La plupart du temps ce mot est interprété dans une optique épicurienne voire franchement hédoniste : profite !
Je n'en fais pas la même lecture. En lisant la totalité du vers, carpe diem, quam minimum credula postero je comprends : "ne te préoccupe pas du lendemain, vis le moment présent !"
C'est presque du stoïcisme.

La traduction de François Richard (GF - Flammarion) donne :"Cueille le jour en te fiant le moins possible au lendemain." C'est à rapprocher au vers de l'ode IX : "Que sera demain ? évite de le rechercher; et tous les jours que te donne la Nature, porte-les en bénéfice."
Horace ne dit pas «jouis !» mais «contente toi de ce que la Nature te donne.»

**Durga** Jeu 19 Mai 2016 - 6:18

J’ai été seul pendant deux mille ans- le temps de l’enfance. De cette solitude, personne n’est responsable. Je buvais du silence, je mangeais du ciel bleu. J’attendais. Entre le monde et moi il y avait un rempart sur lequel un ange montait la garde, tenant dans sa main gauche une fleur d’hortensia- une sorte de boule de neige bleue. Pendant ces deux mille ans de captivité j’ai interrogé beaucoup de livres.
Christian Bobin

**neo-codion** Jeu 19 Mai 2016 - 9:37

La bourgeoisie a joué dans l'histoire un rôle éminemment révolutionnaire. Partout où elle a conquis le pouvoir, elle a foulé aux pieds les relations féodales, patriarcales et idylliques. Tous les liens complexes et variés qui unissent l'homme féodal à des supérieurs naturels, elle les as brisés sans pitié pour ne laisser subsister d'autre lien, entre l'homme et l'homme, que le froid intérêt les dures exigences du paiement au comptant. Elle a noyé les frissons sacrés de l'extase religieuse, de l'enthousiasme chevaleresque, de la sentimentalité petite-bourgeoise dans les eaux glacées du calcul égoïste. Elle a fait de la dignité personnelle une simple valeur d'échange ; elle a substitué aux nombreuses libertés si chèrement conquises, l'unique et impitoyable liberté du commerce.
Karl Marx

**Durga** Ven 20 Mai 2016 - 6:19

Dans la Gita, notre corps est décrit comme étant le Kshetra et le Seigneur qui réside en lui est appelée Kshetragna. Les fidèles qui ont un cœur sacré et qui entretiennent des pensées sacrées vont en pèlerinage dans des lieux sacrés (aussi appelés Kshetras). Ils entreprennent un pèlerinage vers de tels centres seulement parce qu'ils croient que ces lieux sont sacrés. Si ils ne sont pas sacrés, il n'y a pas besoin pour eux d'entreprendre un tel pèlerinage et de dépenser de l'argent et de l'énergie. Comme dans cette analogie, parce que le corps humain est sacré, les gens établissent des liens les uns les autres. Si vraiment le corps d'un individu ne s'engage pas dans une tâche sacrée et s’il ne mène pas une vie sacrée, personne ne voudra d'avoir une relation avec lui. Par conséquent, toute personne qui prétend conserver la sacralité du corps devrait faire une tentative pour se livrer seulement à de bonnes actions, de bonnes pensées et de bonnes actions.

Pensée du jour - Page 30 Z

**hippium** Ven 20 Mai 2016 - 9:12

Durga, tu as décidé de ne pas faire plaisir à neo-codion ! lol!

**Durga** Sam 21 Mai 2016 - 6:30

Et je continue ! Very Happy

Il existe quatre catégories d'intelligence – l’égoïste, l’égoïste-altruiste, la purement désintéressée et celle basée sur l’âme (Atma ). La première catégorie est le fait de toujours penser à ce qui est bon pour son soi-même et de prendre des décisions. Cela est semblable à l'intelligence d'un corbeau. Elle est très fréquente aujourd'hui dans le monde. La deuxième catégorie pensera à son propre bien ainsi que le bien des autres. Cela paraît être la manière ordinaire de vivre. La troisième consiste à toujours penser que les autres doivent obtenir le même genre de bonheur que l’on veut pour soi-même. Dans ce contexte, on se rend compte que le corps humain est donné afin de faire du bien aux autres ; cette troisième catégorie de personnes essayera toujours de faire du bien aux autres. La quatrième catégorie - l'Atma Buddhi - est le fait de toujours être préoccupé par l'aspect du dharma et par la nécessité de le sauvegarder. Ces personnes se considèrent comme des messagers de Dieu. Elles oublient leurs propres intérêts égoïstes et pensent toujours au sacrifice et à faire le bien dans le reste du monde.

**Durga** Dim 22 Mai 2016 - 7:26

pour changer un peu :

Tout le monde a peur de la mort, et pourtant tout le monde meurt. Ça ne doit pas être si difficile que ça de mourir parce que finalement tout le monde y arrive, et avec beaucoup plus de simplicité qu'on ne se l'imaginait.
Michel Galabru

**Durga** Lun 23 Mai 2016 - 6:42

L'interdit n'a rien à voir avec la morale ou la religion. Simplement, comme un curseur, sur une échelle de valeurs, on le change de place, selon l'époque.
Denis Robert

**neo-codion** Lun 23 Mai 2016 - 11:52

ON A RAISON DE SE RÉVOLTER
Jean-Paul Sartre

**Durga** Mar 24 Mai 2016 - 6:17

Perdre un bonheur rêvé, renoncer à tout un avenir, est une souffrance plus aiguë que celle causée par la ruine d’une félicité ressentie quelque complète qu’elle ait été : l’espérance n’est-elle pas meilleure que le souvenir ?
Balzac

**Durga** Jeu 26 Mai 2016 - 6:07

Si vous pensez à tort que Dieu (Brahman) à l'extérieur est à l'origine de ce qui est bon ou mauvais pour vous, ou qu'il vous donne une punition, ce n’est pas la bonne attitude. Ce pouvoir ou force que vous essayez de décrire par le mot 'Brahman' n’est pas quelque chose qui est externe et à l'extérieur de vous. Il est présent en vous et dans votre propre soi. Les fruits que vous obtenez correspondront aux graines que vous plantez. Si la semence est d'une sorte et si vous avez l'ambition d'obtenir un fruit différent, comment cela est- il possible? Vous pouvez être très intelligent, mais toute l'intelligence est d'aucune utilité si vous n’abandonnez pas vos viles qualités. Quel que soit le bien ou le mal que vous puissiez avoir fait, l'aspect de Brahman ne va pas briser le bien et le mal en morceaux séparées. Dieu va vous donner une guirlande ininterrompue de tout le bien et de tout le mal que vous avez accumulé.

**Durga** Lun 13 Juin 2016 - 6:13

« La vie garde un prix tant qu’on en accorde à celle des autres, à travers l’amour, l’amitié, l’indignation, la compassion. »
Simone de Beauvoir

**Durga** Mar 14 Juin 2016 - 7:01

Quand on observe l'Avatar Narasimha, nous avons un sentiment de terreur. Lorsque le Seigneur Narasimha est apparu, il semblerait que Prahlada se tenait dans un coin plein de peur. A cette époque, le Seigneur Narasimha regarda Prahlada et lui a demandé s'il avait peur de la figure redoutable qui était venue pour punir son père ; mais Prahlada expliqua qu'il n'avait pas peur du Seigneur puisqu’il était la forme la plus douce que l’on pouvait saisir. Il ajouta qu'il était bien heureux d'être en mesure de voir le Seigneur. Le Seigneur demanda alors pourquoi Prahlada avait peur. A cette question, Prahlada répondit qu'il avait peur que la vision divine qu'il avait soit susceptible de disparaître en quelques instants et qu’il allait bientôt rester seul. La crainte qui troublait Prahlada était que Dieu allait le laisser dans ce monde et disparaître. Prahlada voulait demander à Dieu de ne pas le quitter. La vision Divine de Dieu et la beauté Divine sont telles que seuls Ses fidèles peuvent l’apprécier.

**Durga** Mer 15 Juin 2016 - 6:40

L'amour désintéressé est juste unique, de la même manière la Divinité (Brahman) n’est également pas multiple. Voilà pourquoi les écritures déclarent « Ekam Eva Advitiyam Brahma » ! Cela signifie que Dieu est Un et uniquement un sans second. Si vous choisissez de comprendre l'unité dans toute chose, vous devez chercher à comprendre cette unité en reconnaissant la Divinité latente (Brahman) dans les différents êtres vivants qui entrent en contact avec vous. Vous ne devriez pas penser que vous êtes humain dans la nature simplement parce que vous avez acquis une forme humaine. Votre forme extérieure indique que vous êtes humain. N’oubliez jamais votre soi intérieur, l'aspect réel du Divin, qui est fermement présent dans les profondeurs de votre cœur. Quand Dieu est fermement présent en vous, est- il juste pour vous de mettre en place des prétextes et des apparences fausses et inappropriées ? Si, dans ces circonstances, vous commencez à afficher des désirs et que vous montrez des distorsions, cela sera une injustice faite à cet aspect permanent qui réside dans votre cœur.

**Durga** Jeu 16 Juin 2016 - 6:22

Il n'est pas nécessaire de réussir pour désespérer.
Jacques Sternberg

**Durga** Ven 17 Juin 2016 - 6:13

Nous vivons en des temps d'impureté et de desespérances si grandes qu'on a cru parfois que nous avions atteint les temps d'absinthe marqués par les prophètes. Vous autres, séparés de ces temps par l'absence d'illogiques désirs, maitres d'un travail qui suffit à entretenir l'admirable pauvreté, vous ne pouvez vous imaginer la misère morale des meilleurs d'entre-nous, la misère physique d'un peuple soumis à des lois arbitraires.
Jean Giono

**Durga** Sam 18 Juin 2016 - 6:58

Le vrai problème n’est pas de savoir si nous vivrons après la mort, mais si nous serons vivants avant la mort nous étions vivants avant la mort, s’il y avait en nous cette grandeur, cette puissance de rayonnement, où s’atteste une valeur, s’il y avait en nous une source jaillissante, si notre vie portait partout la lumière, la mort serait progressivement vaincue
Maurice Zundel

mimi pinçon Sam 18 Juin 2016 - 16:52

S'il n'y a pas de solution c'est qu'il n'y a pas de problème.
Les Shadoks

**Durga** Dim 19 Juin 2016 - 7:21

La sérénité ne peut être atteinte que par un esprit désespéré et, pour être désespéré, il faut avoir beaucoup vécu et aimer encore le monde.
- Blaise Cendrars

**Durga** Lun 20 Juin 2016 - 6:01

Beaucoup clament qu’ils font l’expérience de la félicité spirituelle, mais quelques-uns la gagnent, parce qu'ils (les autres) sont trop faibles pour rejeter la clameur des sens ! Une petite enquête révélera que les sens sont de mauvais maîtres ; la joie qu'ils apportent est transitoire et pleine de chagrin. La simple connaissance de ce fait ne vous donnera pas de joie ; seule la contemplation de la puissance et la majesté de Dieu peut être une source intarissable de joie. Pas même deux individus ne sont d'accord à propos d’un quelconque sujet, qu'ils soient frères ou sœurs, amis pour la vie ou père et fils. C’est seulement en tant que pèlerins sur le chemin vers Dieu que les gens de bien sont en accord et coopèrent avec amour. Soyez un pèlerin sur le chemin spirituel même en assumant vos tâches quotidiennes. Sentez que chaque moment est une étape vers Lui. Dédiez-Lui toutes les choses que vous faites puisqu’Il dirige tout en travaillant pour Son adoration ou pour servir Ses enfants. Testez vos actions, paroles, pensées sur cette pierre de touche: « Cela sera-t-il approuvé par Dieu ? Cela rejaillira-t-il sur Sa renommée? »

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