Musique du Sud de l'Iran samedi 16 janvier
3 participants
Page 1 sur 1
Musique du Sud de l'Iran samedi 16 janvier
Samedi 16 janvier prochain à 17H au Théâtre de la ville des Abesses (à Paris évidemment) il y aura un concert de l'ensemble Shanbehzadeh : musique de transe du Golfe Persique.
Voici le programme
VOYAGE LIBÉRATEUR
ENSEMBLE SHANBEHZADEH
et SHAHROKH MOSHKIN GHALAM
SPECTACLE AU THÉÂTRE DES ABBESSES
Samedi 16 JANVIER 17H (Paris)
https://www.facebook.com/events/894217180628108/
http://www.shanbehzadeh-music.com
http://www.theatredelaville-paris.com/spectacle-saeidshanbhezadehiran-901
IMPROVISATION AUTOUR DU RYTHME ET LA
DANSE-TRANSE DU SUD D’IRAN
Cornemuse et rythme des tambours : Saeid Shanbehzadeh adapte un art cérémoniel nourri de rituels de transe, issu de la côte iranienne du Golfe Persique.
Le roseau palpite. Le bras presse la peau gonflée. La plainte ondule. Le souffle roule sur les parois de la cornemuse. Le neyanbânn prend vie, entraîne le joueur. Un pied, puis l’autre lancent le mouvement. La mélodie bondit avec le rythme des tambours tombak et zarbetempo. Le corps bientôt prend son envol. Un tourbillon monte de la scène aux gradins. L’esprit s’élève. Oiseaux portés par la musique, nous faisons l’expérience du voyage libérateur...
L’art cérémoniel cultivé à Bouchehr est nourri de rituels de transe. Venues d’Inde et d’Afrique avec les équipages, des traditions ont fusionné dans ce port de la côte iranienne du golfe Persique. Hommes et femmes chantent et dansent lors des fêtes de mariages ou de circoncision, aussi de funérailles. Sorte de caste au sud de l’Iran, les Roms y sont des musiciens professionnels. La tradition remonte à près de seize siècles, lorsque des joueurs de luths Luris du Rajasthan arrivèrent en Perse pour égayer le peuple à la demande du roi Bahran V. La révolution islamique n’est pas venue à bout de ces pratiques ancrées dans la culture de Bouchehr. Élevé dans le quartier populaire de Behbahani, le plus ancien de la ville, Saeid Shanbehzadeh danse à cinq ans dans les mariages avec une troupe d’enfants. Toute sa jeunesse baigne dans l’atmosphère des cérémonies. Adolescent, il apprend la musique dans une classe consacrée aux chants de la révolution islamique. Passionné par les traditions, il va les collecter dans les quartiers et les villages. À présent loin de sa terre, il en fait vivre une expression contemporaine, parfaitement authentique, même si adaptée pour être présentée sur les scènes du monde où l’accompagne son fils Naghib depuis l’âge de 15 ans. Pour la première fois devant le public français, Shahrokh Moshkine Ghalam rejoint son compatriote Saeid Shanbehzadeh. Acteur et chorégraphe, il s’est illustré auprès d’Ariane Mnouchkine et à la Comédie-Française, dont il fut pensionnaire de 2005 à 2011. Initié au bhârata natyam et au kathak indiens, le danseur iranien a abordé les formes indonésiennes et japonaises, les danses mystiques soufies et le flamenco. Il en produit un art chorégraphique unique et personnel. Son corps dialogue avec la transe surgie des instruments de Shanbehzadeh. Vingt ans séparent leurs départs respectifs pour l’exil parisien, mais leur rencontre éveille en eux l’esprit commun d’une culture ancestrale partagée. Entre exorcisme et projection d’un futur rêvé, leur création dessine un monde libre jaillissant de l’instant.
François Bensignor
Voici le programme
VOYAGE LIBÉRATEUR
ENSEMBLE SHANBEHZADEH
et SHAHROKH MOSHKIN GHALAM
SPECTACLE AU THÉÂTRE DES ABBESSES
Samedi 16 JANVIER 17H (Paris)
https://www.facebook.com/events/894217180628108/
http://www.shanbehzadeh-music.com
http://www.theatredelaville-paris.com/spectacle-saeidshanbhezadehiran-901
IMPROVISATION AUTOUR DU RYTHME ET LA
DANSE-TRANSE DU SUD D’IRAN
Cornemuse et rythme des tambours : Saeid Shanbehzadeh adapte un art cérémoniel nourri de rituels de transe, issu de la côte iranienne du Golfe Persique.
Le roseau palpite. Le bras presse la peau gonflée. La plainte ondule. Le souffle roule sur les parois de la cornemuse. Le neyanbânn prend vie, entraîne le joueur. Un pied, puis l’autre lancent le mouvement. La mélodie bondit avec le rythme des tambours tombak et zarbetempo. Le corps bientôt prend son envol. Un tourbillon monte de la scène aux gradins. L’esprit s’élève. Oiseaux portés par la musique, nous faisons l’expérience du voyage libérateur...
L’art cérémoniel cultivé à Bouchehr est nourri de rituels de transe. Venues d’Inde et d’Afrique avec les équipages, des traditions ont fusionné dans ce port de la côte iranienne du golfe Persique. Hommes et femmes chantent et dansent lors des fêtes de mariages ou de circoncision, aussi de funérailles. Sorte de caste au sud de l’Iran, les Roms y sont des musiciens professionnels. La tradition remonte à près de seize siècles, lorsque des joueurs de luths Luris du Rajasthan arrivèrent en Perse pour égayer le peuple à la demande du roi Bahran V. La révolution islamique n’est pas venue à bout de ces pratiques ancrées dans la culture de Bouchehr. Élevé dans le quartier populaire de Behbahani, le plus ancien de la ville, Saeid Shanbehzadeh danse à cinq ans dans les mariages avec une troupe d’enfants. Toute sa jeunesse baigne dans l’atmosphère des cérémonies. Adolescent, il apprend la musique dans une classe consacrée aux chants de la révolution islamique. Passionné par les traditions, il va les collecter dans les quartiers et les villages. À présent loin de sa terre, il en fait vivre une expression contemporaine, parfaitement authentique, même si adaptée pour être présentée sur les scènes du monde où l’accompagne son fils Naghib depuis l’âge de 15 ans. Pour la première fois devant le public français, Shahrokh Moshkine Ghalam rejoint son compatriote Saeid Shanbehzadeh. Acteur et chorégraphe, il s’est illustré auprès d’Ariane Mnouchkine et à la Comédie-Française, dont il fut pensionnaire de 2005 à 2011. Initié au bhârata natyam et au kathak indiens, le danseur iranien a abordé les formes indonésiennes et japonaises, les danses mystiques soufies et le flamenco. Il en produit un art chorégraphique unique et personnel. Son corps dialogue avec la transe surgie des instruments de Shanbehzadeh. Vingt ans séparent leurs départs respectifs pour l’exil parisien, mais leur rencontre éveille en eux l’esprit commun d’une culture ancestrale partagée. Entre exorcisme et projection d’un futur rêvé, leur création dessine un monde libre jaillissant de l’instant.
François Bensignor
tinoroxy- Messages : 7
Date d'inscription : 26/12/2015
Age : 70
Re: Musique du Sud de l'Iran samedi 16 janvier
Merci pour l'info ! Super ton avatar !
hipnik- Messages : 1554
Date d'inscription : 01/08/2011
Re: Musique du Sud de l'Iran samedi 16 janvier
ouais, c'était bien Soft Machine ! Salut !
https://hippies-1973.forumactif.org/t819-soft-machine?highlight=Soft+machine
https://hippies-1973.forumactif.org/t819-soft-machine?highlight=Soft+machine
neo-codion- Messages : 1946
Date d'inscription : 03/08/2011
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum