La pauvreté
+13
Ladybug212
rainbowgeek
hippium
oiseaulys
Alcantara
patchouli
Eon
Capucine
Hippy73
creme_de_marron
neo-codion
Mr_Nostalgia
Jean-Luc
17 participants
Page 2 sur 3
Page 2 sur 3 • 1, 2, 3
la Pauvreté...
C'était surtout par rapport à la phrase de Sankara que tu rajoutes chaque fois. "Nous avons besoin d'hommes libres" pour "un monde de Paix et d'Amour"... Mais bon c'est une utopie à mon sens!?
Alcantara- Messages : 32
Date d'inscription : 21/11/2011
Re: La pauvreté
Oh, c'est plus par admiration pour Thomas Sankara et pour lui rendre hommage. Oui, peut-être l'amour est une utopie...
neo-codion- Messages : 1946
Date d'inscription : 03/08/2011
Re: La pauvreté
neo-codion a écrit: peut-être l'amour est une utopie...
En plus d'être aveugle !
oiseaulys- Messages : 356
Date d'inscription : 01/08/2011
Re: La pauvreté
Le graphique suivant montre l'évolution des gains de productivité dans le temps et la manière dont ils ont aussi bénéficié aux employés. On observe que jusque dans les années 70, une partie de ces profits étaient redistribués plus ou moins équitablement aux salariés et qu'après cette époque, la redistribution s'est arrêtée. Voilà qui peut expliquer, en partie, le fossé croissant entre riches et pauvres.
Source http://rwer.wordpress.com/2011/09/07/usa-the-great-prosperity-the-great-regression-5-charts/
Source http://rwer.wordpress.com/2011/09/07/usa-the-great-prosperity-the-great-regression-5-charts/
Re: La pauvreté
J'ai vu hier à la télévision l'écrivain Daniel Pennac qui commentant la décision de la municipalité de Thonon les Bains d'interdire les cantines scolaires aux enfants de chômeurs sous prétexte que lorsqu'on ne travaille pas on peut faire manger ses enfants à la maison, disait : " cette société continue de faire la chasse aux pauvres au lieu de la faire à la pauvreté"
hippium- Messages : 1819
Date d'inscription : 01/08/2011
Age : 44
Re: La pauvreté
Hausse des morts périnatales en Seine Saint Denis, malnutrition, suicides liés à la précarité, retour de la tuberculose, "on est revenu à la situation sanitaire de l'après-guerre" constate le docteur Didier Ménard, médecin généraliste depuis trente-deux ans aux Francs-Moisins à Saint Denis.
(Le Monde 31 mars 2012)
(Le Monde 31 mars 2012)
Re: La pauvreté
Mais pourquoi sont-ils pauvres ? Catherine Herszberg - Le Seuil (2012) 20 euros
Pourquoi la pauvreté ne fait-elle pas scandale ? Comment se fait-il qu’on puisse recenser dans un pays riche plus de huit millions de pauvres officiels sans susciter de réaction indignée ? Qu’est-ce qui se joue collectivement pour qu’une telle réalité ne s’énonce plus comme la conséquence de choix politiques, mais comme un fait comptable ? Pour tenter de comprendre, l’auteur est allé à la rencontre de femmes et d’hommes de toutes catégories sociales, à la ville et à la campagne, non pauvres selon le seuil en vigueur, pour leur demander : « mais pourquoi les pauvres sont-ils pauvres ? »
Il ne s’agit pas d’une enquête sociologique, portée par des statistiques, mais de l’envie d’une citoyenne ordinaire d’aller poser à des gens ordinaires des questions ordinaires sur un sort qui devrait être extra-ordinaire, celui des pauvres. Examinés à la lumière des bouleversements des dernières décennies, les propos rapportés ici dessinent en filigrane un portrait politique, social et affectif d’une France d’aujourd’hui racontée non par des savants ou des journalistes, mais par ses habitants mêmes. Quelque chose comme le miroir tendu de ce qui nous tient -ou ne nous tient plus du tout ensemble.
Catherine Herszberg est notamment l’auteur de Fresnes, histoires de fous (Seuil, 2006), récit de quatre mois passés au quotidien en prison pour témoigner du sort des malades mentaux détenus.
Pourquoi la pauvreté ne fait-elle pas scandale ? Comment se fait-il qu’on puisse recenser dans un pays riche plus de huit millions de pauvres officiels sans susciter de réaction indignée ? Qu’est-ce qui se joue collectivement pour qu’une telle réalité ne s’énonce plus comme la conséquence de choix politiques, mais comme un fait comptable ? Pour tenter de comprendre, l’auteur est allé à la rencontre de femmes et d’hommes de toutes catégories sociales, à la ville et à la campagne, non pauvres selon le seuil en vigueur, pour leur demander : « mais pourquoi les pauvres sont-ils pauvres ? »
Il ne s’agit pas d’une enquête sociologique, portée par des statistiques, mais de l’envie d’une citoyenne ordinaire d’aller poser à des gens ordinaires des questions ordinaires sur un sort qui devrait être extra-ordinaire, celui des pauvres. Examinés à la lumière des bouleversements des dernières décennies, les propos rapportés ici dessinent en filigrane un portrait politique, social et affectif d’une France d’aujourd’hui racontée non par des savants ou des journalistes, mais par ses habitants mêmes. Quelque chose comme le miroir tendu de ce qui nous tient -ou ne nous tient plus du tout ensemble.
Catherine Herszberg est notamment l’auteur de Fresnes, histoires de fous (Seuil, 2006), récit de quatre mois passés au quotidien en prison pour témoigner du sort des malades mentaux détenus.
Dernière édition par Jean-Luc le Mar 24 Avr 2012 - 20:16, édité 1 fois
Re: La pauvreté
CATHERINE HERSZBERG: “LES PAUVRES SONT DE PLUS EN PLUS MÉPRISÉS !”
Dans un livre coup de poing, la journaliste et écrivain s’insurge contre le regard que porte notre société sur les plus démunis.
Interview Valérie Trierweiler (Paris Match)
Paris Match. Votre livre est-il une analyse sociologique sur la pauvreté ?
Catherine Herszberg. Non, c’est un livre politique qui n’est pas écrit comme un livre politique. Il s’agit d’un descriptif, à un moment donné, de notre société, de ce qu’elle dit de nous-mêmes. C’est un miroir que je tends, et je ne m’en exclus pas, sur l’évolution de notre regard sur la pauvreté.
Quel a été votre postulat de départ ?
J’ai cherché à savoir pourquoi dans l’une des sociétés les plus riches du monde vivent 8 millions de personnes sous le seuil de pauvreté sans que cela nous fasse bondir. Et surtout quel regard nous portons sur eux. La pauvreté n’est plus une question politique majeure, c’est juste devenu une évidence. Pour mener mon enquête, j’ai interrogé 60 personnes de toutes catégories sociales, qui sont au-dessus du seuil des 954 euros par mois. Je leur ai proposé à toutes le même questionnaire, pour aboutir toujours à cette question : “Pourquoi sont-ils pauvres ?” Ce travail m’a pris deux ans.
Qu’est-ce qui vous a le plus surprise ?
C’est qu’il n’y ait eu aucune autocensure. Les personnes que j’ai rencontrées m’ont avoué, pour certaines, ne s’être jamais posé la question. Un patron d’usine est même allé voir une assistante sociale pour savoir ce qu’est la pauvreté, alors que les centaines d’ouvriers qui travaillent dans son usine sont au smic. D’autres n’ont pas hésité à me dire que “les pauvres étaient pauvres parce qu’ils étaient fainéants ou idiots”. La parole est totalement libérée, il y a un véritable racisme de classe.
« DÉSORMAIS, ON EST SOMMÉ
DE CONSOMMER POUR EXISTER »
D’autres découvertes ?
Aujourd’hui, on considère que le destin de chacun est entre ses mains. Le discours sur la disparition des classes sociales a fait des ravages, car il a fait voler en éclats toute une identité collective. Les pauvres sont une masse facile à stigmatiser, pourtant ils font pleinement partie de la société.
Concernant le vocabulaire, vous parlez des “pauvres” ; pourtant ce n’est plus le mot que l’on utilise…
Non, on parle des exclus, des personnes défavorisées. Pour moi, ce sont les pauvres. Ce peuple des pauvres ne partage plus grand-chose avec nous, ce n’est plus la même humanité. Cela permet de les abandonner ou de les punir. Même le mot “assistance” a été remplacé par “assistanat”, les “cotisations sociales” sont devenues des “charges”. Le pauvre est un assisté. Je ne m’attendais pas à une telle violence. Le pauvre n’a qu’une citoyenneté réduite.
Comment en est-on arrivé là ?
Il y a eu cet effroyable XXe siècle qui a fait que nous n’avons plus de modèle alternatif au consumérisme. Tout le monde est sommé de consommer pour exister. J’ai rencontré un huissier qui découvre régulièrement chez les gens en surendettement du matériel audiovisuel haut de gamme, mais qui m’a dit : “Ils ont bien raison, car s’ils n’ont pas ça, ils disparaissent du monde.”
Les jeunes sont très critiqués par vos témoins…
Oui, j’ai senti un regard très violent sur les jeunes. Comme s’ils étaient fainéants, sans courage, sans volonté. Alors que 25 % d’entre eux sont au chômage. Je me suis rendu compte que les chiffres n’ont aucun rôle sur l’imaginaire. Ceux qui ont du travail sont persuadés que ceux qui sont au chômage veulent y rester. Ce regard-là est très difficile à modifier.
Il est très pessimiste votre livre.
Non, au contraire, c’est un appel au sursaut. Je le dis, nous sommes à un moment dangereux.
« Mais pourquoi sont-ils pauvres ? », de Catherine Herszberg, éd. Seuil, 296 pages, 20 euros.
Dans un livre coup de poing, la journaliste et écrivain s’insurge contre le regard que porte notre société sur les plus démunis.
Interview Valérie Trierweiler (Paris Match)
Paris Match. Votre livre est-il une analyse sociologique sur la pauvreté ?
Catherine Herszberg. Non, c’est un livre politique qui n’est pas écrit comme un livre politique. Il s’agit d’un descriptif, à un moment donné, de notre société, de ce qu’elle dit de nous-mêmes. C’est un miroir que je tends, et je ne m’en exclus pas, sur l’évolution de notre regard sur la pauvreté.
Quel a été votre postulat de départ ?
J’ai cherché à savoir pourquoi dans l’une des sociétés les plus riches du monde vivent 8 millions de personnes sous le seuil de pauvreté sans que cela nous fasse bondir. Et surtout quel regard nous portons sur eux. La pauvreté n’est plus une question politique majeure, c’est juste devenu une évidence. Pour mener mon enquête, j’ai interrogé 60 personnes de toutes catégories sociales, qui sont au-dessus du seuil des 954 euros par mois. Je leur ai proposé à toutes le même questionnaire, pour aboutir toujours à cette question : “Pourquoi sont-ils pauvres ?” Ce travail m’a pris deux ans.
Qu’est-ce qui vous a le plus surprise ?
C’est qu’il n’y ait eu aucune autocensure. Les personnes que j’ai rencontrées m’ont avoué, pour certaines, ne s’être jamais posé la question. Un patron d’usine est même allé voir une assistante sociale pour savoir ce qu’est la pauvreté, alors que les centaines d’ouvriers qui travaillent dans son usine sont au smic. D’autres n’ont pas hésité à me dire que “les pauvres étaient pauvres parce qu’ils étaient fainéants ou idiots”. La parole est totalement libérée, il y a un véritable racisme de classe.
« DÉSORMAIS, ON EST SOMMÉ
DE CONSOMMER POUR EXISTER »
D’autres découvertes ?
Aujourd’hui, on considère que le destin de chacun est entre ses mains. Le discours sur la disparition des classes sociales a fait des ravages, car il a fait voler en éclats toute une identité collective. Les pauvres sont une masse facile à stigmatiser, pourtant ils font pleinement partie de la société.
Concernant le vocabulaire, vous parlez des “pauvres” ; pourtant ce n’est plus le mot que l’on utilise…
Non, on parle des exclus, des personnes défavorisées. Pour moi, ce sont les pauvres. Ce peuple des pauvres ne partage plus grand-chose avec nous, ce n’est plus la même humanité. Cela permet de les abandonner ou de les punir. Même le mot “assistance” a été remplacé par “assistanat”, les “cotisations sociales” sont devenues des “charges”. Le pauvre est un assisté. Je ne m’attendais pas à une telle violence. Le pauvre n’a qu’une citoyenneté réduite.
Comment en est-on arrivé là ?
Il y a eu cet effroyable XXe siècle qui a fait que nous n’avons plus de modèle alternatif au consumérisme. Tout le monde est sommé de consommer pour exister. J’ai rencontré un huissier qui découvre régulièrement chez les gens en surendettement du matériel audiovisuel haut de gamme, mais qui m’a dit : “Ils ont bien raison, car s’ils n’ont pas ça, ils disparaissent du monde.”
Les jeunes sont très critiqués par vos témoins…
Oui, j’ai senti un regard très violent sur les jeunes. Comme s’ils étaient fainéants, sans courage, sans volonté. Alors que 25 % d’entre eux sont au chômage. Je me suis rendu compte que les chiffres n’ont aucun rôle sur l’imaginaire. Ceux qui ont du travail sont persuadés que ceux qui sont au chômage veulent y rester. Ce regard-là est très difficile à modifier.
Il est très pessimiste votre livre.
Non, au contraire, c’est un appel au sursaut. Je le dis, nous sommes à un moment dangereux.
« Mais pourquoi sont-ils pauvres ? », de Catherine Herszberg, éd. Seuil, 296 pages, 20 euros.
Re: La pauvreté
Le rapport de l'UNICEF sur la pauvreté des enfants dans le monde constate une aggravation de la situation en... France et considère qu'il y a dans notre pays 10 % d'enfants pauvres ! C'est à dire, 10 % d'enfants qui subissent des privations graves parmi les critères définis comme essentiels pour leur développement , comme ne pas manger pas à leur faim (trois repas par jour dont un au moins avec de la viande ou du poisson) , n'ont pas d'endroit calme pour faire leurs devoirs ou dormir, n'ont pas de loisirs réguliers, n'ont pas de paires de chaussures de rechange, etc...
Re: La pauvreté
Sans compter la misère culturelle, morale et spirituelle dans laquelle on les maintient !
hippium- Messages : 1819
Date d'inscription : 01/08/2011
Age : 44
Re: La pauvreté
Il y a quelques années, j'ai eu une relation avec une compagne envahissante. Le genre de compagne qui vous empêche de tourner en rond, qui s'oppose à tous vos projets...
Cette compagne, c'est la pauvreté.
J'ai réussi à me séparer d'elle, mais elle me suit, elle me guette. Il faut croire que je suis un "bon coup" car sans cesse, elle veut reprendre notre relation là où nous l'avions laissée.
Le problème est que cette compagne à des relations, le bras long comme on dit... Et en Belgique là où je vis, ses amis sont très nombreux.
Elle est amie avec mon assureur qui me demande 150 euros par mois pour l'assurance de ma voiture sous prétexte que je suis un "jeune conducteur". Pourtant, j'ai une petite voiture...
Elle est amie avec mon patron qui a le droit de nous faire signer des contrats de travail dignes d'avant 1936 (En Belgique, votre défunt CPE passerait pour un plan d'aide social comparé à certains contrats)
Elle est amie avec nos politiques à qui elle a inspiré la "chasse au pauvre", avec nos policiers toujours prompts à verbaliser l'automobiliste pour un oui ou pour un non...
Bref, j'aime les femmes mais cette ex-compagne nommée pauvreté, je peux vous le dire, c'est la pire des garces qu'il m'aie été donné de connaître.
Cette compagne, c'est la pauvreté.
J'ai réussi à me séparer d'elle, mais elle me suit, elle me guette. Il faut croire que je suis un "bon coup" car sans cesse, elle veut reprendre notre relation là où nous l'avions laissée.
Le problème est que cette compagne à des relations, le bras long comme on dit... Et en Belgique là où je vis, ses amis sont très nombreux.
Elle est amie avec mon assureur qui me demande 150 euros par mois pour l'assurance de ma voiture sous prétexte que je suis un "jeune conducteur". Pourtant, j'ai une petite voiture...
Elle est amie avec mon patron qui a le droit de nous faire signer des contrats de travail dignes d'avant 1936 (En Belgique, votre défunt CPE passerait pour un plan d'aide social comparé à certains contrats)
Elle est amie avec nos politiques à qui elle a inspiré la "chasse au pauvre", avec nos policiers toujours prompts à verbaliser l'automobiliste pour un oui ou pour un non...
Bref, j'aime les femmes mais cette ex-compagne nommée pauvreté, je peux vous le dire, c'est la pire des garces qu'il m'aie été donné de connaître.
Ladybug212- Messages : 23
Date d'inscription : 12/06/2012
Compagne
Moi, j'ai entretenu une relation très suivie avec une autre compagne, et parfois encore celle-ci vient me rendre visite. Et malgré ses très nombreuses infidélités (elle se donne à tout venant ; comme dit Brel, elle a de nombreux amants !), je ne peux jamais lui résister... Elle s'appelle : la bêtise.
Dr_Natural- Messages : 1663
Date d'inscription : 02/08/2011
Assommons les pauvres
Assommons les pauvres est le titre d'un roman de la jeune romancière indienne francophone Sumana Sinha qui fut la révélation de la rentrée littéraire 2011.
Le titre de son roman provient d'un poème de Baudelaire...
http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20110921-assommons-pauvres-ecriture-inventive-shumona-sinha
Le titre de son roman provient d'un poème de Baudelaire...
http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20110921-assommons-pauvres-ecriture-inventive-shumona-sinha
Brin de causette
Brin de causette est un blog d'information sur l'extrême précarité et pour donner la parole aux sans abris...
http://brindecausette.hautetfort.com/about.html
http://brindecausette.hautetfort.com/about.html
Muddy_le_hobo- Messages : 168
Date d'inscription : 05/08/2011
Age : 41
Re: La pauvreté
entre 2009 et 2010 le nombre de personnes considérées comme pauvres s'est accru de 444 000 en France.
8,6 millions de personnes (soit 14,1% de la population) vivent en dessous du seuil de pauvreté fixé à 964 € par mois.
Pendant la même période, les plus riches ont vu leur niveau de vie progresser.
Source : étude Insee sur les niveaux de vie en France en 2010, publiée le vendredi 7 septembre 2012.
8,6 millions de personnes (soit 14,1% de la population) vivent en dessous du seuil de pauvreté fixé à 964 € par mois.
Pendant la même période, les plus riches ont vu leur niveau de vie progresser.
Source : étude Insee sur les niveaux de vie en France en 2010, publiée le vendredi 7 septembre 2012.
La misère est une violence
La misère est une violence ! Le 17 octobre c'est la journée internationale du refus de la misère à l'initiative de Aide à Toute Détresse- Quart monde.
http://refuserlamisere.org/
http://refuserlamisere.org/
Re: La pauvreté
Le dernier rapport du Secours Catholique est formel : la grande pauvreté a "considérablement augmentée" depuis les dix dernières années. Elle s'est aussi féminisée par "l'augmentation du nombre de familles monoparentales"
http://www.secours-catholique.org/actualite/actualite-dossiers/regards-sur-10-ans-de-pauvrete/
http://www.secours-catholique.org/actualite/actualite-dossiers/regards-sur-10-ans-de-pauvrete/
RE
Dans trois pièces d'un logement habite une famille de sept personnes. Sur les cinq enfants, un marmot de trois ans. C'est l'âge où un enfant prend conscience. Les gens bien doués gardent jusqu'à l'âge le plus avancé des souvenirs de cette époque. L'étroitesse et l'encombrement du logement sont une gêne de tous les instants: Des querelles en résultent. Ces gens ne vivent pas ensemble mais sont tassés les uns sur les autres. Les minimes désaccords qui se résolvent d'eux-mêmes dans une maison spacieuse, occasionnent ici d'incessantes disputes.Passe encore entre enfants, un instant aprés ils n'y pensent plus. Mais quand il s'agit des parents, les conflits quotidiens deviennent souvent grossiers et brutaux à un point inimaginable. Et le résultats de ces leçons de choses se font sentir chez les enfants. Il faut connaître ces milieux pour savoir jusqu'où peuvent aller l'ivresse et les mauvais traitements. Un enfant de six ans n'ignore pas les détails qui feraient frémir un adulte. Cet enfant est empoisonné moralement et physiquement car sous-alimenté, il va à l'école et y apprend tout juste à lire et à écrire, il n'est pas question de faire les devoirs en rentrant, on lui parle de sa classe et de ses professeurs avec la pire grossièreté.Aucune institution ni est respectée, de l'école jusqu'au plus haut corps de l'Etat, religion, morale, société tout est trainé dans la boue.
L' enfant a aujourd'hui quinze ans et il est un détracteur de toute autorité.
La vie dans la banlieu.
L' enfant a aujourd'hui quinze ans et il est un détracteur de toute autorité.
La vie dans la banlieu.
Invité- Invité
Re: La pauvreté
Merci Trudell pour ce témoignage...
Durga- Admin
- Messages : 2792
Date d'inscription : 01/08/2011
Re: La pauvreté
Selon Jean-Paul Delevoye, le président du Conseil économique et social, il y aurait en France 12 à 15 millions de personnes pour qui les fins de mois se jouent à 50 ou 150 euros près.
L'âge gris
Hier, sur France 2, après le journal le reportage du 13h15 le samedi, était consacré à la pauvreté lorsqu'on est à la retraite, qu'on a travaillé toute sa vie, et qu'on ne peut cependant pas manger à sa faim tous les jours... Très beau et émouvant reportage montrant les difficultés extrèmes et la grande dignité des ces personnes, enfants de la Reconstruction, à qui on avait promis un autre scénario de fin de vie...
http://pluzz.francetv.fr/videos/13h15_le_samedi_,76737804.html
http://pluzz.francetv.fr/videos/13h15_le_samedi_,76737804.html
patchouli- Messages : 269
Date d'inscription : 13/08/2011
Age : 73
Localisation : Région lilloise
Re: La pauvreté
Cette situation est d'une tristesse infinie
Durga- Admin
- Messages : 2792
Date d'inscription : 01/08/2011
Re: La pauvreté
https://www.facebook.com/Fondation.Abbe.Pierre
http://www.fondation-abbe-pierre.fr/
hipnik- Messages : 1554
Date d'inscription : 01/08/2011
Re: La pauvreté
Vers une société de confiance. Ouvrage écrit avec la participation de la philosophe Michela Marzano et le soutien de ATD-Quart Monde.
Jamais la société n'a autant cherché à fuir la fragilité, et jamais elle n'en a autant produit. Plus les impératifs de performance sont forts, plus les failles de la société se révèlent, en chacun de nous. Les auteurs de cet ouvrage ont croisé leurs témoignages, leurs diagnostics, leurs expériences intimes de la fragilité. Qu'ils abordent la question de la maladie, du handicap, du travail, de la pauvreté ou de la jeunesse en difficulté, ils rappellent chaque fois la nécessité de changer notre regard. Sans complaisance ni angélisme, cet ouvrage nous invite à accueillir la fragilité dans ce qu'elle recèle de richesse, de fécondité. C'est un pari de société, à relever au niveau collectif mais aussi individuel. Un pari lucide et porteur d'espérance.
2011, Albin-Michel
patchouli- Messages : 269
Date d'inscription : 13/08/2011
Age : 73
Localisation : Région lilloise
Page 2 sur 3 • 1, 2, 3
Page 2 sur 3
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|