critiques de films
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Re: critiques de films
Dr_Natural a écrit:L'amour c'est gai, l'amour c'est triste, en 1968, c'est avec Chantal Goya !
C'est vrai qu'avant (très longtemps avant alors !) de devenir une insupportable chanteuse à mouflets, Chantal Goya avait été une (assez troublante) égérie de la nouvelle vague, même avec Jean-Luc Godard.
Et j'avoue qu'à l'époque je trouvais qu'il y avait matière !
Qui s'en souvient ? L'eusses-tu cru mon ami ?
Et dans Masculin,féminin de Jean-Luc Godard (1965) une certaine ressemblance avec Anna Karina...
Klondike- Messages : 522
Date d'inscription : 14/10/2011
Re: critiques de films
Monica Bellucci dans Un été brulant de Philippe Garrel en 2011
Doctor Sex- Messages : 499
Date d'inscription : 14/07/2012
Age : 45
Localisation : Vallée de Gouédic
Re: critiques de films
C'est maintenant Bigas Luna qui est décédé dimanche à 67 ans, d'une leucémie.
Il avait révélé Penelope Cruz en 1992 dans son film Jamon, Jamon ("Jambon, Jambon") et était considéré avec Almodovar comme un symbole de l'Espagne de l'après-franquisme...
Il avait révélé Penelope Cruz en 1992 dans son film Jamon, Jamon ("Jambon, Jambon") et était considéré avec Almodovar comme un symbole de l'Espagne de l'après-franquisme...
Klondike- Messages : 522
Date d'inscription : 14/10/2011
Soyez sympas, rembobinez
Soyez sympas, rembobinez (Be Kind Rewind) de Michel Gondry (2008)
En l'absence de leur patron, deux employés d'un video-club VSH miteux effacent accidentellement toutes les cassettes. Ils décident alors de tourner leur propre version de tous les films. Contre toute attente les clients préfèrent leurs versions aux originaux. Le succès est tel qu'ils réussissent à entraîner les clients pour le tournage de plusieurs remakes mais aussi ils attirent l'attention des agents du FBI et sont poursuivis pour infraction au copyright.
Finalement, ils filmeront avec l'aide des habitants du quartier leur propre histoire et sauveront ainsi le video-club de l'expropriation...
Délirant et poétique
En l'absence de leur patron, deux employés d'un video-club VSH miteux effacent accidentellement toutes les cassettes. Ils décident alors de tourner leur propre version de tous les films. Contre toute attente les clients préfèrent leurs versions aux originaux. Le succès est tel qu'ils réussissent à entraîner les clients pour le tournage de plusieurs remakes mais aussi ils attirent l'attention des agents du FBI et sont poursuivis pour infraction au copyright.
Finalement, ils filmeront avec l'aide des habitants du quartier leur propre histoire et sauveront ainsi le video-club de l'expropriation...
Délirant et poétique
Klondike- Messages : 522
Date d'inscription : 14/10/2011
Re: critiques de films
Il est passé cette semaine à la télé. Brillantissime !
Dr_Natural- Messages : 1663
Date d'inscription : 02/08/2011
Re: critiques de films
En fait ces films sont "swédés", terme inventé pour justifier leur prix prohibitifs (la location de la VSH est de 20 dollars au lieu d'1 !) et les délais d'acheminement (ils viennent de Suède !)
Et leur durée est de 20 minutes maximum, durée limite de concentration d'un cerveau américain !!
Donc le tournage et la fabrication en est très rapide !!! Seules la ou les scènes-clé, les plus connues, sont tournées !
Et leur durée est de 20 minutes maximum, durée limite de concentration d'un cerveau américain !!
Donc le tournage et la fabrication en est très rapide !!! Seules la ou les scènes-clé, les plus connues, sont tournées !
neo-codion- Messages : 1946
Date d'inscription : 03/08/2011
Re: critiques de films
Sept fois femme est un film à sketches de Vittorio De Sica (1967) présentant sept aspects différents de la femme. Tous les rôles des femmes sont tenus par Shirley MacLaine.
Dans l'un des sketches elle est la femme très simple et commune d'un écrivain très célèbre et en arrive peu à peu à vivre comme les héroïnes fantasmées de femmes libres des romans de son mari, jusqu'à ce qu'elle se fasse enfermée comme folle...
Dans l'un des sketches elle est la femme très simple et commune d'un écrivain très célèbre et en arrive peu à peu à vivre comme les héroïnes fantasmées de femmes libres des romans de son mari, jusqu'à ce qu'elle se fasse enfermée comme folle...
Klondike- Messages : 522
Date d'inscription : 14/10/2011
Re: critiques de films
La Randonnée (Walkabout) de Nicholas Roeg (UK 1971)
Deux jeunes Anglais, un frère et une sœur, perdus dans le bush désertique de l'Australie tentent de survivre dans la nature hostile. Quand ils rencontrent un jeune aborigène. Un hymne à la nature et la célébration d'un certain état d'esprit "hippie"...
Avec Jenny Agutter
Deux jeunes Anglais, un frère et une sœur, perdus dans le bush désertique de l'Australie tentent de survivre dans la nature hostile. Quand ils rencontrent un jeune aborigène. Un hymne à la nature et la célébration d'un certain état d'esprit "hippie"...
Avec Jenny Agutter
Klondike- Messages : 522
Date d'inscription : 14/10/2011
Re: critiques de films
Summer Lovers (1982) de Randal Gleiser
Une jeune couple américain en vacances en Grèce rencontre une jolie archéologue française sexuellement très libérée...
Avec Valérie Quennesen dans le rôle de la Française
Une jeune couple américain en vacances en Grèce rencontre une jolie archéologue française sexuellement très libérée...
Avec Valérie Quennesen dans le rôle de la Française
Klondike- Messages : 522
Date d'inscription : 14/10/2011
Norway of Life
Norway of Life (Den brysomme mannen, titre original ce qui signifierait en norvégien, "l'homme qui amène des ennuis") film norvégien de Jens Lien en 2007.
Un homme, Andreas, arrivé d'où on ne sait, débarque à Oslo. Les gens vivent une vie apparemment heureuse, trop heureuse : ils ne connaissent ni douleur, ni peine, ni vraie joie. ils n'ont plus aucun sentiment, et ne sont préoccupés que par le bien-être matériel.
Un jour, Andreas suit un inconnu et découvre dans le mur d'une cave un petit trou d'où s'échappent une étrange musique, des rires et un parfum qui le remplissent d'un bonheur intense...
Plus tard, il agrandira le trou et au moment où il va passer de l'autre côté, des fonctionnaires de l'État l'en empêcheront et le jetteront dans un bus qui le laissera au milieu de nulle part. Seul.
Une métaphore de l'enfer aseptisé de la société moderne et matérialiste...
Un film très très fort... Grand prix au festival du film fantastique de Gerardmer en 2007
Un homme, Andreas, arrivé d'où on ne sait, débarque à Oslo. Les gens vivent une vie apparemment heureuse, trop heureuse : ils ne connaissent ni douleur, ni peine, ni vraie joie. ils n'ont plus aucun sentiment, et ne sont préoccupés que par le bien-être matériel.
Un jour, Andreas suit un inconnu et découvre dans le mur d'une cave un petit trou d'où s'échappent une étrange musique, des rires et un parfum qui le remplissent d'un bonheur intense...
Plus tard, il agrandira le trou et au moment où il va passer de l'autre côté, des fonctionnaires de l'État l'en empêcheront et le jetteront dans un bus qui le laissera au milieu de nulle part. Seul.
Une métaphore de l'enfer aseptisé de la société moderne et matérialiste...
Un film très très fort... Grand prix au festival du film fantastique de Gerardmer en 2007
neo-codion- Messages : 1946
Date d'inscription : 03/08/2011
Russ Meyer
Up ! (Connu sous le titre MegaVixens en France) de Russ Meyer (1976)
Quel est le rapport entre le meurtre d'un sosie d'Adolf Hitler adepte de pratiques SM et une joggeuse plantureuse ramassée sur le bord de la route par un flic obsédé sexuel ?
Tout l'univers délirant plein d'humour de Russ Meyer peuplé de gros nibards, de scènes de sexe en pleine nature , de femmes aux formes généreuses se baladant nues et de toisons pubiennes en gros plan... Tout ce qui est propre à scandaliser l'Amérique puritaine... Et on se marre !
Beau comme un calendrier de routiers !
Quel est le rapport entre le meurtre d'un sosie d'Adolf Hitler adepte de pratiques SM et une joggeuse plantureuse ramassée sur le bord de la route par un flic obsédé sexuel ?
Tout l'univers délirant plein d'humour de Russ Meyer peuplé de gros nibards, de scènes de sexe en pleine nature , de femmes aux formes généreuses se baladant nues et de toisons pubiennes en gros plan... Tout ce qui est propre à scandaliser l'Amérique puritaine... Et on se marre !
Beau comme un calendrier de routiers !
Doctor Sex- Messages : 499
Date d'inscription : 14/07/2012
Age : 45
Localisation : Vallée de Gouédic
Re: critiques de films
MegaVixens est le meilleur film de Russ Meyer. Bien sûr certains y voient l'ombre déjantée de Monty Python mais d'autres le qualifient de pure chef d'œuvre à la Fellini. Et c'est vrai que les références cinématographiques y abondent, de Hitchkock à Resnais. D'autres encore, loin de voir dans ce film une simple pochade à l'humour potache provocateur n'hésitent pas à évoquer même Shakespeare et Eurypide...
Et puis, c'est surtout un vibrant plaidoyer pour un retour à la nature prôné par Thoreau, l'ancêtre des hippies comme chacun sait...
Et puis, c'est surtout un vibrant plaidoyer pour un retour à la nature prôné par Thoreau, l'ancêtre des hippies comme chacun sait...
Klondike- Messages : 522
Date d'inscription : 14/10/2011
Russ Meyer
Russ Meyer est le chantre de la sexualité joyeuse et décomplexée
Dr_Natural- Messages : 1663
Date d'inscription : 02/08/2011
Desperate Living
Dans le genre de film complètement déjanté il y a Desperade Living de John Waters. (1977)
J'essaye de résumer l'histoire...
Une mère de famille complètement hystérique qui croit que tout le monde veut l'assassiner, surtout les enfants du quartier, surprend son fils et sa fille qui ont une dizaine d'années nus, en train de jouer au docteur.
Au même moment, son mari surprend lui, la bonne, une grosse noire amoureuse de sa patronne, en train de boire en cachette. La mère et la bonne tuent le mari et s'enfuient en voiture. Sur la route, elle écrase un chien. Elles sont alors arrêtées par un policier fétichiste qui exige qu'elles lui donnent leur petite culotte.
Elles échouent finalement à Mortville, une communauté déglinguée qui relève du campement de roms où vivent hippies, punks, marginaux et freaks sous la coupe de la Reine Carlotta, (imaginez Jackie Sardou) et ses sbires au look de policemen cuir de Village People, sbires dont la reine apprécie particulièrement la jeunesse et qu'elle n'hésite pas â mettre dans son lit...
Elle prend aussi des arrêtés assez farfelus comme obliger les habitants de la communauté à se déplacer en marchant à reculons. Elle organise aussi des matches de catch ultra violents ou les femmes jeunes et les hommes vieux s'affrontent. Ce sont toujours les hommes qui perdent et sont énucléés.
Finalement les deux femmes s'unissent â un couple de lesbiennes pour affronter la reine Carlotta...
J'essaye de résumer l'histoire...
Une mère de famille complètement hystérique qui croit que tout le monde veut l'assassiner, surtout les enfants du quartier, surprend son fils et sa fille qui ont une dizaine d'années nus, en train de jouer au docteur.
Au même moment, son mari surprend lui, la bonne, une grosse noire amoureuse de sa patronne, en train de boire en cachette. La mère et la bonne tuent le mari et s'enfuient en voiture. Sur la route, elle écrase un chien. Elles sont alors arrêtées par un policier fétichiste qui exige qu'elles lui donnent leur petite culotte.
Elles échouent finalement à Mortville, une communauté déglinguée qui relève du campement de roms où vivent hippies, punks, marginaux et freaks sous la coupe de la Reine Carlotta, (imaginez Jackie Sardou) et ses sbires au look de policemen cuir de Village People, sbires dont la reine apprécie particulièrement la jeunesse et qu'elle n'hésite pas â mettre dans son lit...
Elle prend aussi des arrêtés assez farfelus comme obliger les habitants de la communauté à se déplacer en marchant à reculons. Elle organise aussi des matches de catch ultra violents ou les femmes jeunes et les hommes vieux s'affrontent. Ce sont toujours les hommes qui perdent et sont énucléés.
Finalement les deux femmes s'unissent â un couple de lesbiennes pour affronter la reine Carlotta...
Klondike- Messages : 522
Date d'inscription : 14/10/2011
Re: critiques de films
Ça doit être effectivement quelque chose ce film, car je ne comprends même pas le résumé que tu en fais !
Anaïs- Messages : 771
Date d'inscription : 09/08/2011
Age : 35
Localisation : Paris/Normandie
Chantal Goya
Klondike a écrit:Dr_Natural a écrit:L'amour c'est gai, l'amour c'est triste, en 1968, c'est avec Chantal Goya !
C'est vrai qu'avant (très longtemps avant alors !) de devenir une insupportable chanteuse à mouflets, Chantal Goya avait été une (assez troublante) égérie de la nouvelle vague, même avec Jean-Luc Godard.
Et j'avoue qu'à l'époque je trouvais qu'il y avait matière !
Qui s'en souvient ? L'eusses-tu cru mon ami ?
Et dans Masculin,féminin de Jean-Luc Godard (1965) une certaine ressemblance avec Anna Karina...
Dans le numéro d'avril 1966, le journal Nouveau Candide qui affiche Chantal Goya en couverture pose la question "Ces horribles petites Françaises sont-elles vos filles ?
Et Godard surnomme Jean-Pierre Leaud et Chantal Goya les enfants de Marx et de Coca-Cola
Dr_Natural- Messages : 1663
Date d'inscription : 02/08/2011
Re: critiques de films
L'Île aux femmes nues est un vaudeville marseillais de Henri Lepage tourné en 1952, film "naturiste" à une époque où les seins nus, car vous ne verrez rien d'autre, étaient d'une audace suprême. L'aspect vieillot de ce nanar, le jeu archi mauvais des acteurs le rendent particulièrement sympathique...
Klondike- Messages : 522
Date d'inscription : 14/10/2011
Re: critiques de films
Anaïs a écrit:Ça doit être effectivement quelque chose ce film, car je ne comprends même pas le résumé que tu en fais !
Klondike- Messages : 522
Date d'inscription : 14/10/2011
Re: critiques de films
Très représentatif de l'époque post hippie : Je, tu, il, elle (1974) de Chantal Ackerman...
Chef-d'œuvre. Il ressort ces jours-ci...
Chef-d'œuvre. Il ressort ces jours-ci...
hipnik- Messages : 1554
Date d'inscription : 01/08/2011
Je tu il elle
Une autre photo du film. Il était interdit au moins de 18 ans.
Akerman s'écrit sans c.
Akerman s'écrit sans c.
Dr_Natural- Messages : 1663
Date d'inscription : 02/08/2011
Re: critiques de films
Clémentine Tango de Caroline Roboh (1983)
Un fils de bonne famille se perd dans le Pigalle du début des années 80. Il y rencontre une adolescente innocente et pure. Un très joli film avec la présence d'Arturo Brachetti.
Un fils de bonne famille se perd dans le Pigalle du début des années 80. Il y rencontre une adolescente innocente et pure. Un très joli film avec la présence d'Arturo Brachetti.
creme_de_marron- Messages : 595
Date d'inscription : 01/08/2011
Re: critiques de films
Je me souviens du film "Vivre l’utopie" de J. Gamero, F. Rios, M. Roca, M. Kotnik
lors du 7eme festival Attac "Soyons réalistes, osons l'utopie", très bon documentaire!
on peut le voir en français sur dailymotion.
Dernière phrase du documentaire : "L'avenir appartient à ceux qui osent quand on ne peut plus rêver, on meurt"
C'est ce que dit Emma Goldman et c'est la vérité !
lors du 7eme festival Attac "Soyons réalistes, osons l'utopie", très bon documentaire!
on peut le voir en français sur dailymotion.
Dernière phrase du documentaire : "L'avenir appartient à ceux qui osent quand on ne peut plus rêver, on meurt"
C'est ce que dit Emma Goldman et c'est la vérité !
Lovie- Messages : 198
Date d'inscription : 21/11/2011
Crystal Fairy
Crystal Fairy, road movie chilien de Sebastiàn Silva (2013)
un jeune américain à la recherche de cactus hallucinogènes dans le désert rencontre une jeune femme excentrique : Crystal Fairy
un jeune américain à la recherche de cactus hallucinogènes dans le désert rencontre une jeune femme excentrique : Crystal Fairy
neo-codion- Messages : 1946
Date d'inscription : 03/08/2011
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