Crise
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Re: Crise
Véronique Langlois et Xavier Charpentier estiment que les gens sont convaincus que la crise et les restrictions budgétaires sont devenues durables, et "s'installent peu à peu dans une société de la gêne, avec une nouvelle forme d'organisation qui se met en place, de nouvelles habitudes, plus de collectif : on s'échangent des combines !"
Re: Crise
Peut-être à nous alors d'en tirer le bénéfice de faire émerger une société de la solidarité et de l'entraide...
patchouli- Messages : 269
Date d'inscription : 13/08/2011
Age : 73
Localisation : Région lilloise
Re: Crise
Sous l'effet de la crise, de plus en plus de familles n'arrivent plus à payer leur loyer ou les charges fixes comme les factures d'énergie...
Souvenons-nous de cet homme qui s'est jeté de la fenêtre de son appartement à l'arrivée de l'huissier.
Asphyxiés par les loyers en retard, des locataires HLM disparaissent dans la nature en laissant derrière eux leurs effets personnels....
Souvenons-nous de cet homme qui s'est jeté de la fenêtre de son appartement à l'arrivée de l'huissier.
Asphyxiés par les loyers en retard, des locataires HLM disparaissent dans la nature en laissant derrière eux leurs effets personnels....
patchouli- Messages : 269
Date d'inscription : 13/08/2011
Age : 73
Localisation : Région lilloise
Re: Crise
Explication de la crise financière :
Marcel est propriétaire d'un bistrot. Il réalise soudain que tous ses clients sont des alcoolos qui n'ont pas de boulot et ne peuvent donc plus fréquenter son comptoir, car ils ont vite dilapidé leur RSA.
Il imagine alors un plan marketing génial : "Picole aujourd'hui, paie plus tard".
Il tient rigoureusement à jour son ardoise de crédits, ce qui équivaut donc à consentir un prêt à ses clients.
Les clients de Marcel s'endettant chaque jour davantage acceptent sans rechigner des augmentations régulières du prix du godet, gonflant ainsi (toujours sur papier) les marges du bistrot.
Le jeune et dynamique représentant de la banque de Marcel, se rendant compte que ce tas de créances constitue en fait des contrats à terme (Futures) et donc un actif, propose des crédits à Marcel avec les créances-clients en garantie.
Chiffre d'affaires et bénéfices explosent et son bistrot devient vite, sur le papier, le plus rentable de la capitale, du coup il monte une chaîne de bistrot-picolos.
Les brasseurs et grossistes se frottent les mains, et allongent bien volontiers les délais de paiement.
La trouvaille géniale vaut au banquier visionnaire un plantureux bonus.
Au siège de la banque, un trader imagine alors un moyen pour se faire de belles commissions: il convertit les dettes en PICOLOBLIGATIONS . Les Picolobligations sont alors "titrisées" (converties en paquets de titres négociables) afin d'être vendues sur le marché à terme.
Confiants à l' égard de leur banquier et avides de hauts rendements, les clients ne captent pas que ces titres qui leur sont fourgués comme "obligations AAA", ne sont en fait que les créances bidons d' alcoolos feignasses.
Les Picolobligations deviennent la star des marchés, on se les arrache et leur valeur crève tous les plafonds.
Un beau matin, un "risk manager" oublié dans les caves de la banque se réveille et signale qu'il est temps de demander à Marcel que ses clients règlent leur ardoise.
Marcel essaie, mais ses clients ne bossant pas, ... bernique !
La banque exige alors le remboursement du crédit et le bistrot fait logiquement faillite, vire ses employés entraînant la faillite de ses fournisseurs en bibine qui, à leur tour, virent également leurs employés.
Le cours des Picolobligations chute brutalement de 90%.
La dépréciation de cet actif vaporise les actifs et donc les liquidités de la banque.
Problemos : sa banqueroute ruinerait trop d'électeurs ( "too big to fail" qu'on dit)
La banque est donc renflouée par l’'État.
Ce renflouement est financé par de nouvelles taxes prélevées chez des employés, les classes moyennes et un tas de gens qui bossent, ne picolent pas, qui n'ont jamais mis les pieds dans le bistrot du Marcel... Là ce n'est plus vrai!!!
Marcel est propriétaire d'un bistrot. Il réalise soudain que tous ses clients sont des alcoolos qui n'ont pas de boulot et ne peuvent donc plus fréquenter son comptoir, car ils ont vite dilapidé leur RSA.
Il imagine alors un plan marketing génial : "Picole aujourd'hui, paie plus tard".
Il tient rigoureusement à jour son ardoise de crédits, ce qui équivaut donc à consentir un prêt à ses clients.
Les clients de Marcel s'endettant chaque jour davantage acceptent sans rechigner des augmentations régulières du prix du godet, gonflant ainsi (toujours sur papier) les marges du bistrot.
Le jeune et dynamique représentant de la banque de Marcel, se rendant compte que ce tas de créances constitue en fait des contrats à terme (Futures) et donc un actif, propose des crédits à Marcel avec les créances-clients en garantie.
Chiffre d'affaires et bénéfices explosent et son bistrot devient vite, sur le papier, le plus rentable de la capitale, du coup il monte une chaîne de bistrot-picolos.
Les brasseurs et grossistes se frottent les mains, et allongent bien volontiers les délais de paiement.
La trouvaille géniale vaut au banquier visionnaire un plantureux bonus.
Au siège de la banque, un trader imagine alors un moyen pour se faire de belles commissions: il convertit les dettes en PICOLOBLIGATIONS . Les Picolobligations sont alors "titrisées" (converties en paquets de titres négociables) afin d'être vendues sur le marché à terme.
Confiants à l' égard de leur banquier et avides de hauts rendements, les clients ne captent pas que ces titres qui leur sont fourgués comme "obligations AAA", ne sont en fait que les créances bidons d' alcoolos feignasses.
Les Picolobligations deviennent la star des marchés, on se les arrache et leur valeur crève tous les plafonds.
Un beau matin, un "risk manager" oublié dans les caves de la banque se réveille et signale qu'il est temps de demander à Marcel que ses clients règlent leur ardoise.
Marcel essaie, mais ses clients ne bossant pas, ... bernique !
La banque exige alors le remboursement du crédit et le bistrot fait logiquement faillite, vire ses employés entraînant la faillite de ses fournisseurs en bibine qui, à leur tour, virent également leurs employés.
Le cours des Picolobligations chute brutalement de 90%.
La dépréciation de cet actif vaporise les actifs et donc les liquidités de la banque.
Problemos : sa banqueroute ruinerait trop d'électeurs ( "too big to fail" qu'on dit)
La banque est donc renflouée par l’'État.
Ce renflouement est financé par de nouvelles taxes prélevées chez des employés, les classes moyennes et un tas de gens qui bossent, ne picolent pas, qui n'ont jamais mis les pieds dans le bistrot du Marcel... Là ce n'est plus vrai!!!
Doctor Sex- Messages : 499
Date d'inscription : 14/07/2012
Age : 45
Localisation : Vallée de Gouédic
Re: Crise
Photo Yorgos Karahalis/Reuters
Sur le panneau de cette manifestante chypriote, lundi 18 mars : " s'ils ne nous laissent pas rêver, nous ne les laisserons pas dormir !"
Re: Crise
Ce n'est pas la crise, c'est le système. Un système organisé, un système délibéré.
neo-codion- Messages : 1946
Date d'inscription : 03/08/2011
Re: Crise
Tu veux dire que c'est la crise qui est organisée ? C'est TOUJOURS pendant les crises que les riches s'enrichissent encore plus...
Ci-dessous un article intitulé La crise américaine va-telle nous entraîner encore plus bas?
Nous sommes très mal informés sur la réalité de la dette et la situation économique réelle du monde.
Par exemple, 42 millions d'américains reçoivent des tickets de
rationnement pour leur alimentation afin de survivre. C'est
l'équivalent des Restos du Coeur ou de la Soupe Populaire. Or, les Américains doivent encore s'endetter pour payer une dette qu'ils ne peuvent de toutes façons pas rembourser, et leur situation est techniquement pire que celle de la Grèce.
Beaucoup de pays essayent de retirer leurs fonds. Quelle est la question réelle derrière le débat sur le relèvement de la dette américaine ? Quelles répercussions pour nous demain ?
La vérité c'est que l'économie mondiale est en situation de faillite et que de nombreux artifices sont lancés pour tenter de sauver les apparences. Cela fonctionne encore un peu malheureusement.
Le monde entier est devenu une place de marché.
Nous sommes certes en face du début de la disparition du système des banques tel qu'on l'a connu, mais il faut s'y préparer sinon la chute sera rude. Et en France, on connaît surtout la politique de l'autruche. Pourtant, il y a environ 2000 emplois perdus par jour.
Plus sur le site de Pierre Jovanovic: http://www.jovanovic.com/blog.htm
Ci-dessous un article intitulé La crise américaine va-telle nous entraîner encore plus bas?
Nous sommes très mal informés sur la réalité de la dette et la situation économique réelle du monde.
Par exemple, 42 millions d'américains reçoivent des tickets de
rationnement pour leur alimentation afin de survivre. C'est
l'équivalent des Restos du Coeur ou de la Soupe Populaire. Or, les Américains doivent encore s'endetter pour payer une dette qu'ils ne peuvent de toutes façons pas rembourser, et leur situation est techniquement pire que celle de la Grèce.
Beaucoup de pays essayent de retirer leurs fonds. Quelle est la question réelle derrière le débat sur le relèvement de la dette américaine ? Quelles répercussions pour nous demain ?
La vérité c'est que l'économie mondiale est en situation de faillite et que de nombreux artifices sont lancés pour tenter de sauver les apparences. Cela fonctionne encore un peu malheureusement.
Le monde entier est devenu une place de marché.
Nous sommes certes en face du début de la disparition du système des banques tel qu'on l'a connu, mais il faut s'y préparer sinon la chute sera rude. Et en France, on connaît surtout la politique de l'autruche. Pourtant, il y a environ 2000 emplois perdus par jour.
Plus sur le site de Pierre Jovanovic: http://www.jovanovic.com/blog.htm
mimi pinçon- Messages : 1127
Date d'inscription : 18/11/2011
Re: Crise
Les 500 plus riches de France ne connaissent pas la crise
Les 500 premières fortunes de France ne connaissent pas la crise et ont même vu leur richesse globale augmenter de près d’un quart en un an, rapporte l’hebdomadaire Challenges paru jeudi. Son montant s’établit à 330 milliards d’euros et n’a jamais été aussi élevé depuis 1996, année où Challenges a lancé le classement des «500».
http://www.liberation.fr/economie/2013/07/11/les-500-plus-riches-de-france-ne-connaissent-pas-la-crise_917531
Les 500 premières fortunes de France ne connaissent pas la crise et ont même vu leur richesse globale augmenter de près d’un quart en un an, rapporte l’hebdomadaire Challenges paru jeudi. Son montant s’établit à 330 milliards d’euros et n’a jamais été aussi élevé depuis 1996, année où Challenges a lancé le classement des «500».
http://www.liberation.fr/economie/2013/07/11/les-500-plus-riches-de-france-ne-connaissent-pas-la-crise_917531
Capucine- Messages : 578
Date d'inscription : 01/08/2011
Age : 36
Localisation : Rennes
Re: Crise
"Le rêve américain est devenu hors de portée"
"10% de la population encaissent l'essentiel des fruits de la croissance" (aux États Unis comme en Europe !) L'explosion des inégalités. C'est le constat du journaliste Alain Frachon
http://www.lemonde.fr/idees/article/2014/01/16/capitalisme-retour-aux-annees-1920_4349346_3232.html
"10% de la population encaissent l'essentiel des fruits de la croissance" (aux États Unis comme en Europe !) L'explosion des inégalités. C'est le constat du journaliste Alain Frachon
http://www.lemonde.fr/idees/article/2014/01/16/capitalisme-retour-aux-annees-1920_4349346_3232.html
Re: Crise
Bonjour à tous,
En ces "temps de crise", deux presses - entre autres - cohabitent (exacerbées par ladite crise ?) :
- une presse quotidienne ou hebdomadaire qui critique les "riches", les lobbies, le capitalisme, les pays développés etc.
- une presse people qui elle aussi ne cesse de mettre en scène les classes privilégiées.
Mais comme je n'ai jamais l'occasion d'en lire, je me pose la question :
les Voici, Gala, Point de vue, Match sont-ils eux aussi plutôt critiques, ou au contraire vendent-ils du fantasme :
cf. Goldmann : vivre sa vie par procuration ?
Existerait-il des sous-classes dans le people ?
En ces "temps de crise", deux presses - entre autres - cohabitent (exacerbées par ladite crise ?) :
- une presse quotidienne ou hebdomadaire qui critique les "riches", les lobbies, le capitalisme, les pays développés etc.
- une presse people qui elle aussi ne cesse de mettre en scène les classes privilégiées.
Mais comme je n'ai jamais l'occasion d'en lire, je me pose la question :
les Voici, Gala, Point de vue, Match sont-ils eux aussi plutôt critiques, ou au contraire vendent-ils du fantasme :
cf. Goldmann : vivre sa vie par procuration ?
Existerait-il des sous-classes dans le people ?
Dernière édition par Eon le Dim 19 Jan 2014 - 18:04, édité 1 fois
Eon- Messages : 490
Date d'inscription : 06/08/2011
Re: Crise
Dans le fond, tant mieux si un quart de siècle après la mort du communisme soviétique, les américains se rendent compte que leur modèle capitaliste poussé à l'extrème n'est pas non plus la solution.
Les attaques du world trade center auraient pu être une chance par rapport à ça. Mais le prétexte trop facile des vilains mulsulmans qui font des misères à l'occident chrétien a empêché de s'intéresser au plus important.
D'un coté, c'est très bien que dans des pays peu développés, le commerce avec l'occident permette d'améliorer le niveau de vie (même si 2 milliards d'humains supplémentaires accédant à plus de confort, ce n'est pas bon pour l'état écologique de la planète). D'un autre, produire et consommer localement devient de plus en plus la solution aux problèmes économiques.
Les attaques du world trade center auraient pu être une chance par rapport à ça. Mais le prétexte trop facile des vilains mulsulmans qui font des misères à l'occident chrétien a empêché de s'intéresser au plus important.
D'un coté, c'est très bien que dans des pays peu développés, le commerce avec l'occident permette d'améliorer le niveau de vie (même si 2 milliards d'humains supplémentaires accédant à plus de confort, ce n'est pas bon pour l'état écologique de la planète). D'un autre, produire et consommer localement devient de plus en plus la solution aux problèmes économiques.
Re: Crise
85 personnes les plus riches du monde possèdent à elles seules autant d'argent que la moitié de l'humanité, soit autant que 3,5 milliards d'individus !
Incroyable mais malheureusement vrai !
http://www.express.be/money/fr/wealthrepublic/richesse-obscene-les-85-personnes-les-plus-riches-de-la-plante-possdent-autant-que-les-35-milliards-de-personnes-les-plus-pauvres/201243.htm
Incroyable mais malheureusement vrai !
http://www.express.be/money/fr/wealthrepublic/richesse-obscene-les-85-personnes-les-plus-riches-de-la-plante-possdent-autant-que-les-35-milliards-de-personnes-les-plus-pauvres/201243.htm
hipnik- Messages : 1554
Date d'inscription : 01/08/2011
Re: Crise
Défilé (manifestation pacifique) de "zombies" au G20 2017 à Hambourg
http://www.lepoint.fr/monde/g20-des-zombies-d-argile-envahissent-hambourg-06-07-2017-2141157_24.php
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