Radios libres

Un DVD et un livre sortent simultanément pour célébrer les 30 ans de la naissance de Carbone 14, l'une des premières radios libres qui "vous enculait les oreilles" selon son slogan et diffusait des relations sexuelles en directe avec SuperNana, alias Catherine Pelletier, radio dans laquelle ont débuté Jean-Yves Lafesse qui y a testé ses canulars téléphoniques et Jean-François Gallotte, dit David Grossexe, qui expliquait dans une émission, 50 millions de voleurs, comment voler dans les supermarchés. C'était du délire permanent et pourtant bien moins vulgaire que les insanités commerciales qu'on entend aujourd'hui !
La radio fut interdite par le pouvoir mitterrandien après deux ans d'existence.
"Aujourd'hui (malgré internet) on a la même absence de liberté d'expression qu'en 1976, sous GIscard !" dit Jean-François Gallotte.

Ouais, d'accord mais quelles sont les références de ton DVD et du livre ?
Il y avait aussi Radio Nova et Gilda, la radio des poumons ! C'était surtout des radios "expérimentales" qui furent bouffées (comme toujours) ensuite par le fric.
Le plus drôle pour Carbone 14 c'est qu'à l'origine c'était une radio lancée et financée par le RPR (l'ancêtre de l'UMP) mais les commanditaires avaient embauchés des types sans se préoccuper de savoir qui ils étaient et ces derniers étaient devenus complètement incontrôlables et ingérables !

Le film : "Carbone 14" de Jean-François Gallotte et Joêlle Malberg (1983) DVD une production Garance / GIE Zero-Nul édité par les Mutins de Pangée (sortie le 8 novembre 2011)
Le livre : "Carbone 14, histoire d'une radio mythique " par Thierry Lefebvre - INA éditions

Supernana (Catherine Pelletier) en pleine émission !

Le fondateur de Radio Gilda, la radio des poumons était Patrick Fillioud, le fils du drômois Georges Fillioud député-maire de Romans (Drôme) et ministre de la Communication et de l'Audiovisuel de Mitterrand qui libéra les ondes.

Georges Fillioud qui est venu très souvent à Saoû était marié avec la comédienne Danielle Evenou ("l'ancienne" de Jacques Brel, puis de Jacques Martin). Il est mort en septembre dernier.
Il fut très tôt un militant de la "communication et de l'audiovisuel libres", au temps du monopole d'Etat.