Toi et le travail

A mon tour

Tu as commencé à travailler vers quel âge?

=> A 17 ans, j'ai travaillé au service technique de la mairie de ma ville, pour peindre des bancs en bois, et déménager des classes d'écoles... C'était ma première paye ^^

Tu as fait quels genres de métiers? (lesquels t'ont plu ou te plaisent? et l'inverse)

=> Alors là... J'ai été 6 mois dans la Marine Nationale (excès de patriotisme qui m'a poussé à me raser la tête...), pas le niveau en sport, rupture d'engagement. Puis 3 mois sur des péniches, j'étais un "gars d'à terre" (pas du métier, donc incompétent), mon chèque et la porte (j'en garde un très mauvais souvenir...) Ensuite, des petits boulots, à Leclerc, Flunch, en station service, livraison de hamburgers, Leader Price... Puis 4 années inoubliables dans le transport routier, j'étais chauffeur super lourd, en semi remorque. Ca me faisait traverser tout le pays, et aller encore plus loin (Italie, Espagne, Pays-bas, Belgique, Luxembourg, Suisse...) Ca, c'était un bon métier. Mais comme vous savez, j'ai dû arrêter pour raisons de santé. Reconversion en cours. Si j'avais la possibilité, formation pour devenir ouvrier en élevage de biquettes/de brebis, ou maraîchage, ou tractoriste en arboriculture/viticulture. Ou bien cariste, dans une base logistique... On verra.

As-tu eu des périodes sans, si oui comment tu subsistais?

=> Oui, de nombreuses périodes sans, j'ai été inscrit aux assedic, donc je touchais quand même quelque chose.

Considères-tu que tu travailles "parce qu'il faut bien", en faisant une concession à ta liberté ou tes principes?

=> Avant d'être dans le transport, je travaillais parce qu'il le fallait bien, je faisais des concessions, parce que si je m'étais écouté, je serai parti dans une communauté ou un écovillage... ma vie aurait certainement changé radicalement.

Envisages-tu d'arrêter de travailler ou de ne pas travailler, et durablement?

=> Peut être prendre une ou deux années sabbatiques, pour me rétablir à fond de ma maladie, mais ne pas travailler le reste de ma vie, je crois que je ne pourrai pas.

A mon tour.

Tu as commencé à travailler vers quel âge?
À 6 ou 7 ans selon qu'on considère que le travail commence en cours préparatoire ou en CE1.

Sans aller aussi loin, je considère que des études supérieures menées avec sérieux devraient être considérées comme un travail à temps plein. Et si 40 annuités ou plus continuent à être exigées pour une retraite à taux plein, les années d'étude supérieures validées par un diplome devraient compter pour la durée minimale nécessaire après le BAC pour avoir ce diplome.

Tu as fait quels genres de métiers? (lesquels t'ont plu ou te plaisent? et l'inverse)

Étudiant : c'est bien d'apprendre des trucs, mais le problème est qu'on est jugé sur l'aptitude à faire des exercices, pas sur la culture générale. Un point dont je ne me suis rendu compte que tard. De plus, pour mon 2ème cycle universitaire, il fallait pour la licence réussir dans toutes les matières, ce qui m'a fait perdre quelques années. Les unités de valeur que j'ai mis le plus de temps à réussir, c'est ce qui ne m'a plus jamais servi par la suite.

Fusiller commando de l'air : Le service national, militaire pour la plupart, c'est encore un travail à temps plein dont je me serai passé. J'aurai été plus heureux comme objecteur de conscience, mais l'année supplémentaire m'a dissuadé.

Technicien puis ingénieur informaticien : Très bien au début pour l'aspect technique. Moins bien après quelques années où il faudrait se réorienter vers des fonctions d'encadrement et où une fois qu'on est arrivé à un bon salaire, on se le fait reprocher.

Re étudiant : lorsqu'on a été très contrôlé par ses parents et grans parents en étant plus jeune, c'est bien de découvrir tardivement certains aspects de la vie étudiante. Néanmoins, comme déjà écrit, les études, c'est du sérieux.

Professeur d'informatique remplaçant : Coté rapport au travail, c'est mieux que de faire ses heures dans l'industrie. Du moment qu'on assure ses heures devant élèves, on organise le reste de la semaine comme on veut. On peut faire des correction ou préparations tard le soir ou le dimanche et aller au supermarché ou faire autre-chose aux heures de bureau. Les corrections des compte-rendus de TP (6 à 10 pages par élève) sont un peu décourrageantes (vu la quantité de papier, je crains de ne jamais voir le bout). C'est un métier valorisant avec des classes sympa (j'ai des 18-20 ans). Même si les élèves ne sont pas fort, ça fait plaisir de les aider. Certains traits d'humour (ou grosses aneries) sur les copies donnent aussi de franches rigolades durant les corrections. Par contre, il m'est arrivé d'avoir des classes pénibles, et là, j'ai du mal à gérer (trop cool pour me faire respecter) et je suis bien content quand le cours est fini. Globalement, je ne regrête ni d'avoir quité l'industrie, ni d'y avoir commencé ma carrière.

As-tu eu des périodes sans, si oui comment tu subsistais?

- Année sabatique pour reprendre des études et passer le concours de prof. Quand j'ai fait construire ma maison, j'ai pris un crédit remboursable par anticipation sans frais, ce que j'ai cherché à faire pour payer le crédit moins longtemps. Peu avant ma reprise d'études, mes parents m'ont fait une donation avec lequel j'ai soldé le crédit principal de la maison. J'ai pu donc passer una année sur fond propre avec mes réserves et peu de frais (nourriture + essence pour aller à la fac principalement).

- Année de chomage 3 ans après. Là, j'étais un peu payé et n'avais pas beaucoup de frais. Je mangeais au restau U midi et soir durant les périodes ou j'allais bucher le concours.

Considères-tu que tu travailles "parce qu'il faut bien", en faisant une concession à ta liberté ou tes principes?

A part pour les corrections d'examen + une année convocation tardive comme juré alors que j'avais prévu d'autres choses au début de l'été, je considère mon travail globalement valorisant (ça dépend aussi de la classe). J'ai plaisir à retrouver des anciens élèves. Se lever à 6 H du mat pour 2 H de trajet, c'est un aspect déplaisant, mais ça dépend aussi. Cette année, ce n'est le cas que depuis la 2ème semaine de mai et lorsqu'il fait jour tôt, c'est moins génant qu'en plein hiver.

Envisages-tu d'arrêter de travailler ou de ne pas travailler, et durablement?

Au niveau du travail rémunéré, je pense à ma retraite et estime que, quite à toucher moins, je n'aurai pas intérrêt à prolonger ma carrière en région parisienne. Si je part à la retraite, ça fera un loyer et une taxe d'habitation de moins à payer. Pas besoin de gagner autant donc. Si je suis muté en région toulousaine avant de partir à la retraite, la question de l'age du départ à la retraite se posera différemment.

Mais encore une fois, un travail n'est pas forcément rémunéré.

J'écris les logiciels dont j'ai besoin et les diffuse comme logiciels libres. La programmation est quelquefois un travail minutieux.
Je m'investis aussi dans un logiciel libre de traduction automatique. Un système très bien conçu dont l'origine est l'universté d'Alicante, mais qui mobilise des étudiant de niveau doctorat dans divers fac d'europe et d'asie principalement.

J'ai commencé par traduire les pages du wiki de l'anglais au français, ce qui a été une manière d'apprendre comment fonctionne le système. Un travail minutieux pendant lequel des appels téléphoniques pour des mutuelles santé ou autres étaient malvenus.
A présent, j'en connais assez pour étendre des paires de langues en rajoutant des mots dans les dictionnaires. Plus tard, je compte créer de nouvelle paires de langues (c'est à dire les fichiers de données permettant de traduire d'uine langue à l'autre, sachant que c'est le même programme qui sert pour les différentes paires de langues).

Sinon, quand j'étais collégien/lycéen, je révais de devenir chercheur. Quand je suis rentré à la fac, c'était dans l'esprit d'y rester comme chercheur et prof de fac.

Les difficultés d'obtention des diplomes et le marché du travail m'ont ammené à commencer par travailler dans l'industrie.
Puis une reconversion professionelle m'a emmené à devenir enseignant post-bac (même si c'est dans des lycées et même s'il n'est pas impossible que je devienne enseignant pré-bac en STI2D).

Il me manque la recherche scientifique pour être complet. Avec le logiciel libre Apertium, je m'intéresse et travaille bénévolement dans un domaine qui occupe aussi des étudiants de 3ème cycle. Pour être complet, quand je serai à le retraite (ou avant s'il y a l'opportunité financière), il me manquerait à mon tour de faire un 3ème cycle universitaire dans le domaine de la traduction des langages. Et pourquoi pas passer pour le fun un doctorat lorsque ma carrière professionelle sera derrière moi. Dans les étudiants du supérieur, je ne serai pas et de loin le premier retraité.

rainbowgeek a écrit:A mon tour.

Tu as commencé à travailler vers quel âge?
À 6 ou 7 ans selon qu'on considère que le travail commence en cours préparatoire ou en CE1.

Merci de ton apport ! On a des gens "costauds" sur 1973 !!!
Tu vas t'entendre avec Eng, il sort cette année de l'UTC !
En tous cas merci de "jouer le jeu" par tes contibutions !

Jean-Luc a écrit:
Tu vas t'entendre avec Eng, il sort cette année de l'UTC !

Il termine son stage de fin d'étude pour obtenir son diplôme. Mais on ne le voit pas souvent sur le forum ! Je crois qu'il n'y est venu qu'une fois !!!

Source : http://comitestephanois.canalblog.com/archives/nos_positions/index.html

Et aussi :

Les DRH ont proposés de remplacer trois fêtes "chrétiennes" (Lundi de Pentecôte, Ascension, 15 août) par trois jours à prendre à d'autres dates notamment pour les salariés désireux de célébrer des fêtes non-chrétiennes.
C'est une fausse bonne idée, car sous prétexte de s'ouvrir aux autres cultures ou religions, la seule idée des DRH est de déstructurer ainsi encore un peu plus toute la société, en faisant en sorte qu'il n'y ait plus de repos commun, une seule idée : tuer le lien social, faire une société de l'individu, une société atomisée, une socité de robots.
Il existe déjà pour ceux qui veulent célébrer des fêtes spécifiques de prendre ces journées sur leurs 30 jours de congés annuels ou leurs jours de RTT.

D'accord avec toi creme_de_marron !

D'après le professeur Peter Harms, de l'université de Nebraska-Lincoln, les narcissiques décrochent plus facilement un emploi car ils font une meilleure impression lors des entretiens d'embauches. (Journal of Applied Social Psychology d'avril 2012) Cependant, il déconseille d'embaucher de genre de personnalités car elles auraient tendance à survendre leurs compétences et à se montrer destructrices.

Travail (?) de Vincent Perrotet, de l'école supérieur d'art des Pyrénées de Pau-Tarbes

Ça me va bien !!!

Mdr, j'aimerais bien savoir ce que vous faites dans la vies, a part critiquer les autres.

Les cafards sont un groupe de chômeurs et précaires de Montreuil. J'aime bien leurs slogans.

http://cafard93.wordpress.com/page/2/

freaky hippy a écrit:Mdr, j'aimerais bien savoir ce que vous faites dans la vies, a part critiquer les autres.

Mais toujours constructive la critique !

Tu as commencé à travailler vers quel âge?

16 ans aux echalottes ben vui c'est un peu le pays quoi !

Tu as fait quels genres de métiers? (lesquels t'ont plu ou te plaisent? et l'inverse)

planter et arracher patates et echalottes : c'etait pas une vocation lol

dessinateur industriel : mais le costard c'etait pas mon truc et fallait bien parler

taf à l'usine : c'etait pas ma vocation non plus

Mécano : sympa mais trop d'electronique maintenant.

Maintenant je m'occupe d'enfants et adultes handicapés : ca j'adore , j'appelle pas ca forcement du travail je le vois pas comme cela


As-tu eu des périodes sans, si oui comment tu subsistais?

chez maman

Considères-tu que tu travailles "parce qu'il faut bien", en faisant une concession à ta liberté ou tes principes?

Pour moi c'est plus des moments sympa qui rapporte de l'argent lol certes des fois c'est tout de meme raide, faut l'avouer mais bon c'est un peu comme partout ...

Envisages-u d'arrêter de travailler ou de ne pas travailler, et durablement?

non justement je veux trouver ma place dans une structure et enfin me poser mais n'etant pas diplomé c'est un peu chaud ... et la on voit pour la formation ...

Attention ! La cour d'appel d'Orléans a confirmé le licenciement d'un employé qui envoyait de son bureau des courriels non professionnels, humoristiques, parfois grivois (ce genre de power que nous recevons tous !) à ses collègues.
Il y a nettement un revirement de la jurisprudence qui concluait plutôt, il y a quelques années, au caractère privé des courriels.
Avec la crise, les décisions de justice deviennent de moins en moins favorables aux salariés...

Nous sommes la première société à avoir tout voué au travail... Nous sommes devenus les adorateurs du travail et de ses oeuvres.
Jaques Ellul

Nous devrions relire Jacques Ellul !