Fête du picodon

Suite à l'exaspération des saoûniens face à l'invasion de "hippies et routards à chiens" depuis quelques années lors de la fête du picodon, cette année celle-ci a été concentrée sur une seule journée, le dimanche 15 juillet.

Les hippies n'étaient pas au rendez-vous cette année ! Il semble que la gendarmerie traquait les combis !
Malgré le très beau temps, j'ai trouvé que la fête était moins réussie que l'année dernière, n'avait pas l'ambiance étrange et poétique un peu "fête du Grand Maulnes" qu'avait pris l'édition de l'année dernière. Dommage...

Tu sais pas ce que tu veux ! L'année dernière tu étais la première à te plaindre de l'invasion des hippies et "punks à chiens" !

Pour ce que tu en a vu de la fête !

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J'imagine le truc !

LA FÊTE DU PICODON A 40 ANS CE 14 JUILLET !
Quarante ans ! Max Ponce en reste sans voix. Il avait 24 ans en 1971 quand, président de l’office de tourisme de Saoû, il cherchait “une idée” pour créer une animation dans ce village drômois de quelque 300 âmes. Amateur de produits régionaux, Max Ponce propose une fête autour du picodon, ce petit fromage de chèvre né aux Tonils dans le pays de Bourdeaux dans les années 1600. La proposition séduit et, en 1972, la première édition a lieu. Elle s’appelait alors “C’est la fête à Saoû”. Démarrée avec un lâcher de montgolfières le vendredi soir, elle se poursuivait le samedi et le dimanche avec bal, concours de boules et concours de picodons. “Les producteurs de fromages ont tout de suite adhéré”. Et le public aussi, qui est venu en nombre. “On ne savait plus où mettre les gens. Heureusement que les champs avaient été moissonnés”, sourit Max Ponce.

Au fil des années, le succès ne se dément pas. “On a compté jusqu’à 10 000 visiteurs”, indique Francis Deschert, l’actuel président, se référant à cette édition honorée par la présence de Charles Hernu, alors ministre de l’Intérieur. Le décompte avait été fait par les services de l’ordre. Prudent, Francis Deschert préfère dire “plusieurs milliers” quand il évoque le nombre de visiteurs qui, le troisième week-end de juillet, se pressent à Saoû, 520 habitants aujourd’hui, pour y faire autant la fête que célébrer le picodon. Lequel tire son nom du patois local “pico” signifiant “qui pique” et en provençal “petit”.

En cette année des 40 ans, et pour la première fois, la fête ne se déroulera que sur un seul jour, le dimanche 15 juillet. Débordés par les “Zorlacs”, néo hippies au comportement “peu civique qui font fuir les festivaliers”, les membres organisateurs ont décidé de la limiter à une seule journée, ponctuée de trois concerts et autres animations diverses. Et toujours, bien sûr, le concours de picodons.

Si aujourd’hui, les “petits” producteurs de fromage écoulent toute leur production sur les marchés et à leur ferme, pas question néanmoins qu’ils boudent le concours. Pouvoir accoler à ses fromages, la mention “récompensé à la fête du picodon de Saoû” vaut son pesant de notoriété. Depuis 30 ans, le fameux petit fromage de chèvre “drômardéchois” est en AOC (Appellation d’Origine Contrôlée). Et “la Fête à Saoû” y a beaucoup contribué. D’où peut-être cette rivalité avec Dieulefit, autre berceau du picodon, qui le fête en août.

Si, sollicités par Henri Fuoc, alors maire de Saoû, des Michel Galabru, Léon, Jean-Pierre Foucault et autres “people” ont déambulé dans les ruelles du village pendant la Fête du picodon, celle-ci attire autant de “régionaux” que d’estivants. Ils y viennent en famille et/ou entre amis. C’est une vraie fête populaire, qui depuis 40 ans, fédère les villageois, résidents permanents ou secondaires. Ainsi de l’astronaute Jean-Jacques Favier, qui possède une résidence secondaire à Saoû. En 1996, il a emporté 17 picodons dans l’espace pour les 17 jours de la mission spatiale, au grand dam de marques alimentaires prestigieuses. L’année suivante, l’équipage de Columbia, en déplacement en Europe, avait fait le détour par Saoû. Et l’année suivante encore, son commandant était revenu y passer des vacances en famille, dans un gîte.

“L’important, c’est qu’on soit tous des ambassadeurs de notre village puisqu’on l’aime”, résume Francis Deschert. Et de chantonner : “Saoû, c’est avec vous. Sans vous, ce n’est plus la fête à Saoû.” Voilà qui résonne comme une invitation !


Source : http://www.ledauphine.com/actualite/2012/07/06/tout-l-ete-ces-fetes-du-terroir-qui-nous-font-saliver-de-plaisir

Zorlacs ? Jamais entendu ce mot ! Les gens à Saoû disent plutôt "camptars" !

Vous avez vu le type à Alixan qui, bourré, a volé un tractopelle pour aller faire un tour ?
http://www.ledauphine.com/drome/2012/07/15/a-19-ans-il-vole-une-tractopelle-et-s-en-va-faire-un-tour

Oui, au début en lisant ça dans le Dauphiné j'ai cru un instant qu'il s'agissait de toi... mais l'âge ne cadrait pas !