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Temps de vivre
creme_de_marron Ven 20 Juil 2012 - 22:00
"Temps de vivre, lien social et vie locale. Des alternatives pour une société à taille humaine" par Alice Médigue, éditions Yves Michel, sorti en mars 2012, un livre à lire, très intéressant.
L'auteur parle de son livre :
"Dans ce livre, j'analyse le processus de désappropriation qui amènent les individus à se sentir étrangers au monde qui les entoure, et à ne plus s'impliquer pour créer des liens dans une société qui morcelle et cloisonne : l'imaginaire marchand modèle des "êtres de pulsions" plutôt que de désirs, poussant au repli plutôt qu'à l'ouverture. La fonctionnalisation à outrance de nos espaces de vie fixe des usages stricts qui nous mettent en "pilotage automatique" : nos villes manquent d'espaces de respiration, comme des friches, ou des rues libres de voitures, propices au jeu et à la flanerie. Le rythme de l'urgence qui domine notre société nous pousse aussi à rester à la surface de nous-même, sans prendre le temps de penser ce qui nous arrive et de ressentir pleinement ; cette course au temps épuise -l'explosion des burn out et des dépressions en témoigne -, tandis que l'abondance de sollicitations et d'informations nous sature : épuisement et saturation tarissent la disponibilité et l'énergie dont nous avons besoin pour prendre soin de ce qui nous entoure."
L'auteur parle de son livre :
"Dans ce livre, j'analyse le processus de désappropriation qui amènent les individus à se sentir étrangers au monde qui les entoure, et à ne plus s'impliquer pour créer des liens dans une société qui morcelle et cloisonne : l'imaginaire marchand modèle des "êtres de pulsions" plutôt que de désirs, poussant au repli plutôt qu'à l'ouverture. La fonctionnalisation à outrance de nos espaces de vie fixe des usages stricts qui nous mettent en "pilotage automatique" : nos villes manquent d'espaces de respiration, comme des friches, ou des rues libres de voitures, propices au jeu et à la flanerie. Le rythme de l'urgence qui domine notre société nous pousse aussi à rester à la surface de nous-même, sans prendre le temps de penser ce qui nous arrive et de ressentir pleinement ; cette course au temps épuise -l'explosion des burn out et des dépressions en témoigne -, tandis que l'abondance de sollicitations et d'informations nous sature : épuisement et saturation tarissent la disponibilité et l'énergie dont nous avons besoin pour prendre soin de ce qui nous entoure."
creme_de_marron- Messages : 595
Date d'inscription : 01/08/2011
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