Nazisploitation

Peu après 1973, vers 1974-75 allait débarquer, avec le scandale de Portier de nuit (1974) de Liliana Cavani avec Charlotte Rampling, venant principalement des États Unis ( et aussi d'Italie bien sûr) une série de films beaucoup moins prestigieux ( et de bandes dessinées) qualifiés de "nazisploitation".
Ces films reposent sur l'amalgame provocateur de l'érotisme, du sadisme et du nazisme. La plupart du temps des SS gardiens de camps ont des relations sexuelles, souvent avec actes de cruauté,  avec des déportées.
Pour un spectateur d'aujourd'hui de tels films sont profondément choquants et totalement inacceptables, mais à l'époque, vers 1975, on sortait à peine du Flower Power, ces films étaient extrêmement populaires, on a du mal à l'imaginer de nos jours...
Un excellente étude analyse le phénomène et tente de recenser ces films et ces bandes dessinées

http://culturevisuelle.org/dejavu/1225

Quelques années après, il y a eu la mode des films "cannibales". L'attirance pour ce genre de "spectacle" est quand même morbide et pas très sain...

Ces films sont scandaleux et complaisants, ils surfent sur tout ce qu'il y a de plus noir chez l'homme.

Oui et certains peuvent y voir même un encouragement à leurs délires...

Et ces films flattent les bas instincts de l'homme !

Capucine a écrit:Et ces films flattent les bas instincts de l'homme !

...et de la femme ?

Ce sont des films faits par des hommes pour un public exclusivement masculin !

Tu crois que ces films seraient incitateurs ? Au contraire. Les Anciens connaissaient déjà l'effet cathartique du spectacle. L'imaginaire n'est pas le réel et le fantasme n'est pas le passage à l'acte.

Ça banalise quand même la violence...

Cet article (très documenté) fait de Portier de Nuit (Charlotte Rampling !!!) en 1975, le point de départ de la nazi sexploitation...

http://culturevisuelle.org/dejavu/1225