A chacun son bonheur
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A chacun son bonheur
Comme dit dans le titre, chacun vit son bonheur à sa façon. Dans ce post, j'aimerais vous faire partager mon expérience du bonheur, mais aussi que vous parliez de la vôtre.
Dans la tribu, le bonheur, c'est tout simple.
Pour nous, pas besoin d'avoir la fortune, plein d'amis, des activités à la pelle, partir au ski en hiver et à la mer en été. Le bonheur, pour nous, c'est la liberté, un minimum de contraintes et un max de temps en famille (la famille se limite à la tribu).
Tout d'abord, nous avons fait le choix que madame resterai à la maison pour élever les enfants. En premier lieu, ils reçoivent notre éducation, mais c'est aussi une source de stress en moins que de dépendre d'une nounous. Ainsi, si je veux être avec ma chère et tendre, je prend congé sans lui dire, et je suis sûre qu'elle est là.
Ensuite, faire l'instruction en famille, en plus du fait que les enfants ne subissent pas le dictat de l'éducation nationale, on est libre de gérer notre vie comme on veut. Comme on fait travailler les enfants l'après midi, on peut sortir le soir sans être astreint à une heure de coucher; et puis s'ils sont trop fatigués, on leur dispense de travailler et ils rattrapent les jours suivants. Si on veut se prendre quelques jours pour partir, pas de soucis, soit ils prennent leur travail, soit ils rattrapent plus tard.
Nos enfants ayant été élevé dans la simplicité, ils sont heureux avec pas grand chose. Ils sont tout content de la moindre babiole qu'on leur offre.
Côté relations humaines, nos amis se comptent sur les doigts d'une seule main. Et encore, nous ne les voyons pas souvent. Comme je l'ai dit, notre bien être se limite à la tribu. La plupart des dernières "amitiés" que nous avons eu se sont mal terminées. En effet, nous, trop naïfs, nous croyons à la vraie amitié, mais nos "amis" ne sont que opportunistes, on est sur leur chemin, ils se lient, y trouvent un intérêt, mais à la première occasion, disparaissent (dans le meilleur des cas), veulent nous imposer leur façon de vivre, ou nous pourrissent l'existence; je parle des "amis", mais la famille peut être pareil.
Avec tout ça, on a appris à prendre du recul et on vit bien ainsi.
Je ne dis pas qu'on est contre toute amitié, mais maintenant, nous sommes très vigilants.
Dans la tribu, le bonheur, c'est tout simple.
Pour nous, pas besoin d'avoir la fortune, plein d'amis, des activités à la pelle, partir au ski en hiver et à la mer en été. Le bonheur, pour nous, c'est la liberté, un minimum de contraintes et un max de temps en famille (la famille se limite à la tribu).
Tout d'abord, nous avons fait le choix que madame resterai à la maison pour élever les enfants. En premier lieu, ils reçoivent notre éducation, mais c'est aussi une source de stress en moins que de dépendre d'une nounous. Ainsi, si je veux être avec ma chère et tendre, je prend congé sans lui dire, et je suis sûre qu'elle est là.
Ensuite, faire l'instruction en famille, en plus du fait que les enfants ne subissent pas le dictat de l'éducation nationale, on est libre de gérer notre vie comme on veut. Comme on fait travailler les enfants l'après midi, on peut sortir le soir sans être astreint à une heure de coucher; et puis s'ils sont trop fatigués, on leur dispense de travailler et ils rattrapent les jours suivants. Si on veut se prendre quelques jours pour partir, pas de soucis, soit ils prennent leur travail, soit ils rattrapent plus tard.
Nos enfants ayant été élevé dans la simplicité, ils sont heureux avec pas grand chose. Ils sont tout content de la moindre babiole qu'on leur offre.
Côté relations humaines, nos amis se comptent sur les doigts d'une seule main. Et encore, nous ne les voyons pas souvent. Comme je l'ai dit, notre bien être se limite à la tribu. La plupart des dernières "amitiés" que nous avons eu se sont mal terminées. En effet, nous, trop naïfs, nous croyons à la vraie amitié, mais nos "amis" ne sont que opportunistes, on est sur leur chemin, ils se lient, y trouvent un intérêt, mais à la première occasion, disparaissent (dans le meilleur des cas), veulent nous imposer leur façon de vivre, ou nous pourrissent l'existence; je parle des "amis", mais la famille peut être pareil.
Avec tout ça, on a appris à prendre du recul et on vit bien ainsi.
Je ne dis pas qu'on est contre toute amitié, mais maintenant, nous sommes très vigilants.
Re: A chacun son bonheur
Je crois avoir mis ce post dans la mauvaise rubrique.
Si un administrateur pouvait déplacer ce post dans divers car je ne sais pas comment faire.
Si un administrateur pouvait déplacer ce post dans divers car je ne sais pas comment faire.
Re: A chacun son bonheur
Voilà Benoît, j'ai déplacé le sujet dans la rubrique "Divers" comme tu l'as demandé.
Mais à vrai dire, tu verras que beaucoup de sujets ne sont pas forcément placés dans leur rubrique logique, il n'y a pas vraiment de règles, il n'y a pas vraiment de mauvaises rubriques...
Mais à vrai dire, tu verras que beaucoup de sujets ne sont pas forcément placés dans leur rubrique logique, il n'y a pas vraiment de règles, il n'y a pas vraiment de mauvaises rubriques...
Re: A chacun son bonheur
Merci Benoît pour ce témoignage de bonheur.
Je te souhaite à toi et à toute ta tribu une très belle journée emplie d'amour de paix et de joie
Je te souhaite à toi et à toute ta tribu une très belle journée emplie d'amour de paix et de joie
Durga- Admin
- Messages : 2792
Date d'inscription : 01/08/2011
Re: A chacun son bonheur
Mon idéal de bonheur c'est d'être avec mon chéri et tous ceux que j'aime
Et la paix et l'harmonie pour tous.
Et la paix et l'harmonie pour tous.
Anaïs- Messages : 771
Date d'inscription : 09/08/2011
Age : 35
Localisation : Paris/Normandie
Re: A chacun son bonheur
Être avec ceux qu'on aime, et que ceux qu'on aime. Ce n'est pas toujours facile, je pense notamment au boulot où nous devons parfois côtoyer, passer une grande partie de notre vie avec des gens pour lesquels nous n'avons aucune affinité. Des gens en total contradiction avec nos façons de penser et de vivre. C'est pas toujours facile à vivre au quotidien de voir des gens prêt à tout pour une promotion. Mais faut être tolérant et faire avec.
Mis à part au boulot, on ne côtoie que les gens qu'on apprécie, pas d'hypocrisie, si le courant ne passe pas, on passe son chemin. Ce qui compte, c'est la qualité de relations, pas la quantité.
Les enfants étant déscolarisés, ils ne subissent pas les fréquentations contraintes.
Mis à part au boulot, on ne côtoie que les gens qu'on apprécie, pas d'hypocrisie, si le courant ne passe pas, on passe son chemin. Ce qui compte, c'est la qualité de relations, pas la quantité.
Les enfants étant déscolarisés, ils ne subissent pas les fréquentations contraintes.
Re: A chacun son bonheur
Le bonheur pour moi : les neuf mois dans le ventre de ma mère.
Ça s'est mal terminé !
Ça s'est mal terminé !
oiseaulys- Messages : 356
Date d'inscription : 01/08/2011
Re: A chacun son bonheur
oiseaulys a écrit:
Ça s'est mal terminé !
La naissance ?
Dr_Natural- Messages : 1663
Date d'inscription : 02/08/2011
Re: A chacun son bonheur
Le bonheur... Est-ce la joie parfaite selon Saint François d'Assise ?
Comme saint François allait une fois de Pérouse à Sainte Marie des Anges avec frère Léon, au temps d'hiver, et que le froid très vif le faisait beaucoup souffrir, il appela frère Léon qui marchait un peu en avant, et parla ainsi : « O frère Léon, alors même que les frères Mineurs donneraient en tout pays un grand exemple de sainteté et de bonne édification, néanmoins écris et note avec soin que là n'est pas point la joie parfaite. »
Et saint François allant plus loin l'appela une seconde fois : « O frère Léon, quand même le frère Mineur ferait voir les aveugles, redresserait les contrefaits, chasserait les démons, rendrait l'ouïe aux sourds, la marche aux boiteux, la parole aux muets et, ce qui est un plus grand miracle, ressusciterait des morts de quatre jours, écris qu'en cela n'est point la joie parfaite. »
Marchant encore un peu, saint François s'écria d'une voix forte : « O frère Léon, si le frère Mineur savait toutes les langues et toutes les sciences et toutes les Écritures, en sorte qu'il saurait prophétiser et révéler non seulement les choses futures, mais même les secrets des consciences et des âmes, écris qu'en cela n'est point la joie parfaite. »
Allant un peu plus loin, saint François appela encore d'une voix forte : « O frère Léon, petite brebis de Dieu, quand même le frère parlerait la langue des Anges et saurait le cours des astres et les vertus des herbes, et que lui seraient révélés tous les trésors de la terre, et qu'il connaîtrait les vertus des oiseaux et des poissons, de tous les animaux et des hommes, des arbres et des pierres, des racines et des eaux, écris qu'en cela n'est point la joie parfaite. »
Et faisant encore un peu de chemin, saint François appela d'une voix forte : « O frère Léon, quand même le frère Mineur saurait si bien prêcher qu'il convertirait tous les fidèles à la foi du Christ, écris que là n'est point la joie parfaite. »
Et comme de tels propos avaient bien duré pendant deux milles, frère Léon, fort étonné, l'interrogea et dit : « Père, je te prie, de la part de Dieu, de me dire où est la joie parfaite. » et saint François lui répondit : « Quand nous arriverons à Sainte-Marie-des-Anges, ainsi trempés par la pluie et glacés par le froid, souillés de boue et tourmentés par la faim, et que nous frapperons à la porte du couvent, et que le portier viendra en colère et dira : « Qui êtes-vous ? » et que nous lui répondrons : « Nous sommes deux de vos frères », et qu'il dira : « Vous ne dites pas vrai, vous êtes même deux ribauds qui allez trompant le monde et volant les aumônes des pauvres ; allez-vous en » ; et quand il ne nous ouvrira pas et qu'il nous fera rester dehors dans la neige et la pluie, avec le froid et la faim, jusqu'à la nuit, alors si nous supportons avec patience, sans trouble et sans murmurer contre lui, tant d'injures et tant de cruauté et tant de rebuffades, et si nous pensons avec humilité et charité que ce portier nous connaît véritablement, et que Dieu le fait parler contre nous, ô frère Léon, écris que là est la joie parfaite.
Et si nous persistons à frapper, et qu'il sorte en colère, et qu'il nous chasse comme des vauriens importuns, avec force vilenies et soufflets en disant : « Allez-vous-en d'ici misérables petits voleurs, allez à l'hôpital, car ici vous ne mangerez ni ne logerez », si nous supportons tout cela avec patience, avec allégresse, dans un bon esprit de charité, ô frère Léon, écris que là est la joie parfaite.
Et si nous, contraints pourtant par la faim, et par le froid, et par la nuit, nous frappons encore et appelons et le supplions pour l'amour de Dieu, avec de grands gémissements, de nous ouvrir et de nous faire cependant entrer, et qu'il dise, plus irrité encore : « ceux-ci sont des vauriens importuns, et je vais les payer comme ils le méritent », et s'il sort avec un bâton noueux, et qu'il nous saisisse par le capuchon, et nous jette par terre, et nous roule dans la neige, et nous frappe de tous les noeuds de ce bâton, si tout cela nous le supportons patiemment et avec allégresse, en pensant aux souffrances du Christ béni, que nous devons supporter pour son amour, ô frère Léon, écris qu'en cela est la joie parfaite.
Et enfin, écoute la conclusion, frère Léon : au-dessus de toutes les grâces et dons de l'Esprit-Saint que le Christ accorde à ses amis, il y a celui de se vaincre soi-même, et de supporter volontiers pour l'amour du Christ les peines, les injures, les opprobres et les incommodités ; car de tous les autres dons de Dieu nous ne pouvons nous glorifier, puisqu'ils ne viennent pas de nous, mais de Dieu, selon que dit l'Apôtre : « Qu'as-tu que tu ne l'aies reçu de Dieu ? et si tu l'as reçu de lui, pourquoi t'en glorifies-tu comme si tu l'avais de toi-même ? ». Mais dans la croix de la tribulation et de l'affliction, nous pouvons nous glorifier parce que cela est à nous, c'est pourquoi l'Apôtre dit : « Je ne veux point me glorifier si ce n'est dans la croix de Notre-Seigneur Jésus Christ. »
Comme saint François allait une fois de Pérouse à Sainte Marie des Anges avec frère Léon, au temps d'hiver, et que le froid très vif le faisait beaucoup souffrir, il appela frère Léon qui marchait un peu en avant, et parla ainsi : « O frère Léon, alors même que les frères Mineurs donneraient en tout pays un grand exemple de sainteté et de bonne édification, néanmoins écris et note avec soin que là n'est pas point la joie parfaite. »
Et saint François allant plus loin l'appela une seconde fois : « O frère Léon, quand même le frère Mineur ferait voir les aveugles, redresserait les contrefaits, chasserait les démons, rendrait l'ouïe aux sourds, la marche aux boiteux, la parole aux muets et, ce qui est un plus grand miracle, ressusciterait des morts de quatre jours, écris qu'en cela n'est point la joie parfaite. »
Marchant encore un peu, saint François s'écria d'une voix forte : « O frère Léon, si le frère Mineur savait toutes les langues et toutes les sciences et toutes les Écritures, en sorte qu'il saurait prophétiser et révéler non seulement les choses futures, mais même les secrets des consciences et des âmes, écris qu'en cela n'est point la joie parfaite. »
Allant un peu plus loin, saint François appela encore d'une voix forte : « O frère Léon, petite brebis de Dieu, quand même le frère parlerait la langue des Anges et saurait le cours des astres et les vertus des herbes, et que lui seraient révélés tous les trésors de la terre, et qu'il connaîtrait les vertus des oiseaux et des poissons, de tous les animaux et des hommes, des arbres et des pierres, des racines et des eaux, écris qu'en cela n'est point la joie parfaite. »
Et faisant encore un peu de chemin, saint François appela d'une voix forte : « O frère Léon, quand même le frère Mineur saurait si bien prêcher qu'il convertirait tous les fidèles à la foi du Christ, écris que là n'est point la joie parfaite. »
Et comme de tels propos avaient bien duré pendant deux milles, frère Léon, fort étonné, l'interrogea et dit : « Père, je te prie, de la part de Dieu, de me dire où est la joie parfaite. » et saint François lui répondit : « Quand nous arriverons à Sainte-Marie-des-Anges, ainsi trempés par la pluie et glacés par le froid, souillés de boue et tourmentés par la faim, et que nous frapperons à la porte du couvent, et que le portier viendra en colère et dira : « Qui êtes-vous ? » et que nous lui répondrons : « Nous sommes deux de vos frères », et qu'il dira : « Vous ne dites pas vrai, vous êtes même deux ribauds qui allez trompant le monde et volant les aumônes des pauvres ; allez-vous en » ; et quand il ne nous ouvrira pas et qu'il nous fera rester dehors dans la neige et la pluie, avec le froid et la faim, jusqu'à la nuit, alors si nous supportons avec patience, sans trouble et sans murmurer contre lui, tant d'injures et tant de cruauté et tant de rebuffades, et si nous pensons avec humilité et charité que ce portier nous connaît véritablement, et que Dieu le fait parler contre nous, ô frère Léon, écris que là est la joie parfaite.
Et si nous persistons à frapper, et qu'il sorte en colère, et qu'il nous chasse comme des vauriens importuns, avec force vilenies et soufflets en disant : « Allez-vous-en d'ici misérables petits voleurs, allez à l'hôpital, car ici vous ne mangerez ni ne logerez », si nous supportons tout cela avec patience, avec allégresse, dans un bon esprit de charité, ô frère Léon, écris que là est la joie parfaite.
Et si nous, contraints pourtant par la faim, et par le froid, et par la nuit, nous frappons encore et appelons et le supplions pour l'amour de Dieu, avec de grands gémissements, de nous ouvrir et de nous faire cependant entrer, et qu'il dise, plus irrité encore : « ceux-ci sont des vauriens importuns, et je vais les payer comme ils le méritent », et s'il sort avec un bâton noueux, et qu'il nous saisisse par le capuchon, et nous jette par terre, et nous roule dans la neige, et nous frappe de tous les noeuds de ce bâton, si tout cela nous le supportons patiemment et avec allégresse, en pensant aux souffrances du Christ béni, que nous devons supporter pour son amour, ô frère Léon, écris qu'en cela est la joie parfaite.
Et enfin, écoute la conclusion, frère Léon : au-dessus de toutes les grâces et dons de l'Esprit-Saint que le Christ accorde à ses amis, il y a celui de se vaincre soi-même, et de supporter volontiers pour l'amour du Christ les peines, les injures, les opprobres et les incommodités ; car de tous les autres dons de Dieu nous ne pouvons nous glorifier, puisqu'ils ne viennent pas de nous, mais de Dieu, selon que dit l'Apôtre : « Qu'as-tu que tu ne l'aies reçu de Dieu ? et si tu l'as reçu de lui, pourquoi t'en glorifies-tu comme si tu l'avais de toi-même ? ». Mais dans la croix de la tribulation et de l'affliction, nous pouvons nous glorifier parce que cela est à nous, c'est pourquoi l'Apôtre dit : « Je ne veux point me glorifier si ce n'est dans la croix de Notre-Seigneur Jésus Christ. »
neo-codion- Messages : 1946
Date d'inscription : 03/08/2011
Re: A chacun son bonheur
Une idée du bonheur sacrément masochiste !
Pascal 73- Messages : 138
Date d'inscription : 31/03/2013
Age : 68
Localisation : Aquitaine
Re: A chacun son bonheur
Comme le dit le titre du sujet : à chacun son bonheur !
neo-codion- Messages : 1946
Date d'inscription : 03/08/2011
Le bonheur c'est la liberté
Sorciers, bateleurs ou filous,
Reste immonde
D’un ancien monde ;
Sorciers, bateleurs ou filous,
Gais bohémiens, d’où venez-vous ?
D’où nous venons ? l’on n’en sait rien.
L’hirondelle
D’où nous vient-elle ?
D’où nous venons ? l’on n’en sait rien
Où nous irons ? le sait-on bien ?
Sans pays, sans prince et sans lois,
Notre vie
Doit faire envie ;
Sans pays, sans prince et sans lois,
L’homme est heureux un jour sur trois.
Tous indépendants nous naissons
Sans église
Qui nous baptise ;
Tous indépendants nous naissons
Au bruit du fifre et des chansons.
Nos premiers pas sont dégagés,
Dans ce monde
Où l’erreur abonde,
Nos premiers pas sont dégagés
Du vieux maillot des préjugés.
Au peuple, en butte à nos larcins,
Tout grimoire
En peut faire accroire ;
Au peuple, en butte à nos larcins
Il faut des sorciers et des saints.
Trouvons-nous Plutus en chemin.
Notre bande
Gaiement demande ;
Trouvons-nous Plutus en chemin,
En chantant nous tendons la main.
Pauvres oiseaux que Dieu bénit,
De la ville
Qu’on nous exile !
Pauvres oiseaux que Dieu bénit,
Au fond des bois prend notre nid.
A tâtons l’Amour, chaque nuit,
Nous attelle
Tous pêle-mêle ;
A tâtons l’Amour, chaque nuit,
Nous attelle au char qu’il conduitTon œil ne peut se détacher,
Philosophe
De mince étoffe,
Ton œil ne peut se détacher
Du vieux coq de ton vieux clocher.
Voir, c’est avoir. Allons courir !
Vie errante
Est chose enivrante.
Voir, c’est avoir. Allons courir !
Car tout voir, c’est tout conquérir.
Mais à l’homme on crie en tout lieu,
Qu’il s’agite
Ou croupisse au gîte,
Mais à l’homme on crie en tout lieu :
« Tu nais, bonjour ! Tu meurs, adieu ! »
Quand nous mourons, vieux ou bambin,
Homme ou femme,
A Dieu soit notre âme !
Quand nous mourons, vieux ou bambin,
On vend le corps au carabin.
Nous n’avons donc, exempts d’orgueil,
De lois vaines,
De lourdes chaînes,
Nous n’avons donc, exempts d’orgueil,
Ni berceau, ni toit, ni cercueil.
Quand nous mourons, vieux ou bambin,
Homme ou femme,
A Dieu soit notre âme !
Quand nous mourons, vieux ou bambin,
On vend le corps au carabin.
Nous n’avons donc, exempts d’orgueil,
De lois vaines,
De lourdes chaînes,
Nous n’avons donc, exempts d’orgueil,
Ni berceau, ni toit, ni cercueil
Mais, croyez-en notre gaieté,Noble ou prêtre,Valet ou maître,Mais croyez-en notre gaieté :Le bonheur, c’est la liberté
Oui, croyez-en notre gaieté,Noble ou prêtre,Valet ou maîtreOui, croyez-en notre gaieté :Le bonheur, c’est la liberté.
Pierre-Jean BERANGER1780-1857
En savoir plus sur http://talent.paperblog.fr/4282318/les-bohemiens/#5YdkXxZXUskhgbSR.99
Muddy_le_hobo- Messages : 168
Date d'inscription : 05/08/2011
Age : 41
Re: A chacun son bonheur
Bonjour Benoît,
Ce n'est pas moi, ancienne enseignante qui ai quitté l'Education Nationale lorsque j'ai constaté qu'on y cherchait plus à y éduquer, à y développer l'esprit critique et l'autonomie, mais plutôt, dans un premier temps, de parfaits petits robots consommateurs et, aujourd'hui, probablement on n'y cherche même plus à y faire quoi que ce soit, qui vais ne pas comprendre ta décision de retirer tes enfants de l'école !
Toutefois, peut-être ai-je mal interprété certains propos, ce qui me gênerait personnellement c'est d'élever des enfants avec beaucoup de méfiance vis à vis du "monde extérieur", dans une attitude de repli sur soi, dans une espèce de "mentalité d'assiégé" qu'on rencontre dans les mouvements fondamentalistes ou millénaristes des survivantalistes américains. Cela me semble tout à fait contraire à l'esprit d'ouverture, d'accueil de l'autre qui animait le mouvement hippie dans les années 60...
Le bonheur et non l'enfer c'est les autres.
Ce n'est pas moi, ancienne enseignante qui ai quitté l'Education Nationale lorsque j'ai constaté qu'on y cherchait plus à y éduquer, à y développer l'esprit critique et l'autonomie, mais plutôt, dans un premier temps, de parfaits petits robots consommateurs et, aujourd'hui, probablement on n'y cherche même plus à y faire quoi que ce soit, qui vais ne pas comprendre ta décision de retirer tes enfants de l'école !
Toutefois, peut-être ai-je mal interprété certains propos, ce qui me gênerait personnellement c'est d'élever des enfants avec beaucoup de méfiance vis à vis du "monde extérieur", dans une attitude de repli sur soi, dans une espèce de "mentalité d'assiégé" qu'on rencontre dans les mouvements fondamentalistes ou millénaristes des survivantalistes américains. Cela me semble tout à fait contraire à l'esprit d'ouverture, d'accueil de l'autre qui animait le mouvement hippie dans les années 60...
Le bonheur et non l'enfer c'est les autres.
creme_de_marron- Messages : 595
Date d'inscription : 01/08/2011
Re: A chacun son bonheur
Le bonheur ET l'enfer c'est ( ça peut être) les autres !!
neo-codion- Messages : 1946
Date d'inscription : 03/08/2011
Re: A chacun son bonheur
Bonsoir,creme_de_marron a écrit:Toutefois, peut-être ai-je mal interprété certains propos, ce qui me gênerait personnellement c'est d'élever des enfants avec beaucoup de méfiance vis à vis du "monde extérieur", dans une attitude de repli sur soi, dans une espèce de "mentalité d'assiégé" qu'on rencontre dans les mouvements fondamentalistes ou millénaristes des survivantalistes américains. Cela me semble tout à fait contraire à l'esprit d'ouverture, d'accueil de l'autre qui animait le mouvement hippie dans les années 60...
Le bonheur et non l'enfer c'est les autres.
Ce que je voulais dire, c'est que l'on est heureux la tribu au complet, on peut se suffire à nous même; mais je n'ai pas dit qu'on est bien uniquement entre nous et pas d'éléments extérieurs pour troubler notre bien être.
Comme je l'ai dit, on n'a pas des amis à la pelle, mais on peut passer de bons moments avec des gens ne faisant pas partie du cercle des amis (des voisins, collègues, connaissances avec les activités des enfants ...).
Nous sommes relativement ouvert, ça nous a joué des tours dans le passé; maintenant, on essaye de ne pas s'emballer au "premier rendez-vous". Ça ne fait pas pour autant de nous des assiégés ou des fondamentalistes repliés sur eux-mêmes.
Re: A chacun son bonheur
Moi, dans une société qui façonne les mentalités dans un esprit de compétition et de "benchmark" permanent, je comprends qu'on puisse vouloir se mettre un peu en retrait... Ce n'est pas autant effectivement qu'on est forcément un " fondamentaliste"...
neo-codion- Messages : 1946
Date d'inscription : 03/08/2011
Re: A chacun son bonheur
C'était même un peu le sens des communautés hippies des années 60, la recherche du bonheur simple, loin de la société de consommation, non ?
neo-codion- Messages : 1946
Date d'inscription : 03/08/2011
Re: A chacun son bonheur
Salut ! Je mets en lien un sujet approchant :
https://hippies-1973.forumactif.org/t582-bonheur
https://hippies-1973.forumactif.org/t582-bonheur
hippium- Messages : 1819
Date d'inscription : 01/08/2011
Age : 44
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