En fouillant ses poches ou ses tiroirs...

Je propose que l'on mette ici les quelques objets, lato sensu, qu'il nous reste de la route vers Katmandou. Sans doute pas grand chose nos poches étaient bien vides, mais sait-on jamais !
Je commence par un aérogramme envoyé à mes parents, je précise que j'avais 17 ans alors pour le style et les fautes...  
Petite remarque en passant, on voit ici que nous ne nous considérions pas comme des touristes.

Comme ceci on voit tout.

Un peu spupide que le serveur d'image propose de redimentionner à 800 pixels de large alors que la largeur visible est proche de 650 pixel.

Merci à tous les deux !
  

Très bonne initiative Pascal. Je vais rechercher les documents d'époque, fouiller les tiroirs

Super !    bon, c'est pas grand chose mais c'est toujours un peu émouvant, l'aventure était belle quand même !
Tenez, voilà le "fameux" couteau népalais, le kukri gurkha, avec lequel je me baladais, et je n'étais pas le seul...
Peace and love   

Pour faire plus simple et plus intimiste un ticket de métro (ça c'est pour faire plaisir aux parisiens...  ) qu'un camarade m'avait filé au tea room, celui qui était sur la droite du chemin qui menait à Swayambunath, le dernier avant de passer le pont si je me souviens bien. On y écoutait sur un vieux magnétophone (ou peut-être pas vieux d'ailleurs !) les Beatles et les Rolling Stones. Quelqu'un se souvient ? je suis du genre romantique   

Les cartes...de celles qui nous faisaient rêver avant de partir   
Celle de Katmandou, vous remarquerez le taux de change avantageux quand on sait qu'on pouvait se loger pour quelques dizaines de paisas par jour...



Petit tronçon du retours...plutôt mouvementé, mais c'est une autre histoire !



Le sulfureux hôtel...   

Ça fait rêver, tout, les voyages, l'époque....
Je ne suis pas sûre que le même voyage ait aujourd'hui la même saveur...
  

Salut Anaïs    

C'était une époque intermédiaire, j'entends par là une époque où le fait de ne pas avoir de véhicule n'était pas honteux pour un jeune. Le stop était monnaie courante et il n'était pas rare de voir de véritables files d'attente au sortir des villes...cela créait des liens et toute une dynamique pour un autre art de vivre et de voyager. Mais rapidement chacun a eu sa "bagnole" et le stop s'est tari de lui-même laissant sur le bord des routes plus de misère que d'idéal... la honte a remplacé l'aventure, la "route" s'arrêtait désormais à Pôle emploi ou au Leclerc. Mais un autre jour peut-être...

Sans compter qu'à l'époque on pouvait se rendre à peu près partout en toute sécurité, que les niveaux de vie entre pays n'étaient pas si différents – les pays pauvres n'étaient pas alors dans cette misère crasse qu'on connaît de nos jours - qu'il n'y avait pas dans tous les coins ces guerres, ces troubles...
On trouvait des bus, des trains, voire des bateaux sans difficulté, et il n'était pas nécéssaire de tout planifier trois mois à l'avance, de réserver toujours et partout...
Il n'était pas impossible non plus de trouver des hôtels à des prix abordables...
Pour partir "à l'aventure", de nos jours, il faut faire partie de l"élite"...et avoir les moyens

Les haines n'étaient pas si exacerbées les cultures étaient souvent curieuses les unes des autres.

Le capitalisme mondial destructeur et l'impérialisme américano sioniste n'instrumentalisaient pas encore la haine de l'occident le choc des cultures et le terrorisme

Merci Pascal pour ces superbes documents d'époque.

Je suppose que Durga et creme_de_marron ont gardé elles aussi des souvenirs de leurs voyages en Inde dans les années 60-70...

Merci à vous tous aussi      
Le gilet, toute une histoire dans le style vestimentaire du hippie !...celui-ci je l'ai beaucoup porté, acheté à New Delhi (73). La chemise indienne de rigueur est d'époque aussi mais achetée au quartier latin avant de partir.
Reste les gilets afghans...les plus beaux mais les plus périssables aussi !
Enfin, voilà comment j'étais sapé à cette époque, ça change du "tout en noir" dont on parlait il y a peu ici !
Euh, sinon, si vous avez pas tout filé à Emmaüs, c'était quoi les vôtres ?   

Ardwenn a écrit:
Pour partir "à l'aventure", de nos jours, il faut faire partie de l"élite"...et avoir les moyens

Sans aller aussi loin, il reste quand même pas mal de jeunes (pas forcément européens) qui partent pour plus de 6 mois pour visiter un morceau de continent en stop en se faisant héberger chez l'habitant via coushsurfing ou bewelcome.org .

En plus traditionnel vers des pays moins développés, il y a eu le voyage d'Antoine Cotterau, un boulanger arriégois :
http://paysanvagabond.wordpress.com/un-paysan-vagabond-chevronne/