Auto stop
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zazoue
Dr_Natural
Jean-Luc
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1973, vieux-z'hippies & vieilles beatniks :: Catégories :: Errance, vagabondage, voyages, survie, hobos
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Auto stop
Une étude très sérieuse publiée par la revue Color Research and Application et signée par le Docteur Nicolas Guéguen psychologue spécialiste du comportement, révèle que les femmes ont plus de chance que les hommes d'être prises en auto-stop
et que parmi celles-ci, les blondes souriantes, âgées d'une vingtaine d'années et vêtues de rouge auront plus de chance que les autres


Re: Auto stop
Le pire et le plus drôle c'est que je suis persuadé qu'un type a réellement reçu une dotation pour effectuer dans une université quelconque une telle étude !

Dr_Natural- Messages : 1663
Date d'inscription : 02/08/2011
Re: Auto stop
Et vos expériences personnelles en auto-stop ?


zazoue- Messages : 213
Date d'inscription : 01/08/2011
Age : 29
Localisation : Fontainebleau
Re: Auto stop
Juillet 1979, 6 heures du matin, Porte de la Chapelle, une voiture s'arrête : "où allez vous ? _ vers le nord, la Norvège. _ Bon, montez, je vais vous avancer un peu , je vais à Hambourg !"
Une seule voiture, Porte de la Villette - Hambourg , 1000 kilomètres !
Une seule voiture, Porte de la Villette - Hambourg , 1000 kilomètres !
Dernière édition par oiseaulys le Ven 25 Nov 2011 - 22:23, édité 1 fois
oiseaulys- Messages : 356
Date d'inscription : 01/08/2011
Re: Auto stop
Une autre fois, toujours Porte de La Chapelle, avec ma copine, très tôt le matin. Nous voulons aller voir la mer. Une voiture nous prend, ma copine se met à l'arrière à côté d'un énorme chien genre labrador qui prend toute la place.
"Il est gentil votre chien...
_ ne vous y fiez pas : si je lui dit de vous bouffer il le fera !"
Ça refroidit l'ambiance !
Un peu plus loin :
"Vous avez mangé ce matin ? J'habite un petit village de l'Oise, je vais vous emmener chez moi prendre le petit déjeuner !"
Nous sommes en 1978 et tout le département de l'Oise vit dans la peur de la présence d'un insaisissable tueur en série surnommé le "tueur de l'Oise". Malgré tous les effectifs de police mis en oeuvre et les pièges que la police et la gendarmerie mettent en place, le tueur réussit à chaque fois à s'échapper mystérieusement au dernier moment
"Vous allez voir, j'habite un coin complètement isolé : vous pourriez hurler, personne ne vous entendrait !"
Je nous vois déjà mort...
"Auparavant, je dois prendre de l'essence, nous allons nous arrêter à cette station service"
Une dernière chance pour s'échapper.
Avant de sortir de la voiture le conducteur extrait de sa poche un objet et le pose sur le tableau de bord : un revolver !
Nous sommes paralysés par la peur. Nous n'osons plus rien faire, ni bouger.
Nous repartons et nous nous enfonçons de plus en plus sur des petites routes, des petits chemins perdus... Nous arrivons dans une ferme complètement isolée où il y a des chiens qui aboient.
"Maman, tu vas faire un solide petit déjeuner à ces jeunes qui vont au bord de la mer, dit le conducteur à une vieille mémé adorable, ensuite je les ramènerai sur le bord de la route.
J'ai oublié de vous dire je suis gardien de nuit à la FNAC, ce qui explique le chien et le revolver.
Le tueur de l'Oise sera finalement arrêté quelques mois plus tard, après de nombreuses tentatives infructueuses de la police; et pour cause ! Le tueur était l'un des gendarmes chargés de la traque...
"Il est gentil votre chien...
_ ne vous y fiez pas : si je lui dit de vous bouffer il le fera !"
Ça refroidit l'ambiance !
Un peu plus loin :
"Vous avez mangé ce matin ? J'habite un petit village de l'Oise, je vais vous emmener chez moi prendre le petit déjeuner !"
Nous sommes en 1978 et tout le département de l'Oise vit dans la peur de la présence d'un insaisissable tueur en série surnommé le "tueur de l'Oise". Malgré tous les effectifs de police mis en oeuvre et les pièges que la police et la gendarmerie mettent en place, le tueur réussit à chaque fois à s'échapper mystérieusement au dernier moment
"Vous allez voir, j'habite un coin complètement isolé : vous pourriez hurler, personne ne vous entendrait !"
Je nous vois déjà mort...
"Auparavant, je dois prendre de l'essence, nous allons nous arrêter à cette station service"
Une dernière chance pour s'échapper.
Avant de sortir de la voiture le conducteur extrait de sa poche un objet et le pose sur le tableau de bord : un revolver !
Nous sommes paralysés par la peur. Nous n'osons plus rien faire, ni bouger.
Nous repartons et nous nous enfonçons de plus en plus sur des petites routes, des petits chemins perdus... Nous arrivons dans une ferme complètement isolée où il y a des chiens qui aboient.
"Maman, tu vas faire un solide petit déjeuner à ces jeunes qui vont au bord de la mer, dit le conducteur à une vieille mémé adorable, ensuite je les ramènerai sur le bord de la route.
J'ai oublié de vous dire je suis gardien de nuit à la FNAC, ce qui explique le chien et le revolver.
Le tueur de l'Oise sera finalement arrêté quelques mois plus tard, après de nombreuses tentatives infructueuses de la police; et pour cause ! Le tueur était l'un des gendarmes chargés de la traque...
oiseaulys- Messages : 356
Date d'inscription : 01/08/2011
Re: Auto stop
Bonjour 
Je déterre ce topic, pour vous raconter mes petites expériences en auto-stop ^^
C'était un dimanche matin, tôt, quelque part dans le Trièves (à Mens, sud de Grenoble). Je sortais d'une sorte de ferme autogérée, pour un concert punk. Personne ne peut me ramener sur Grenoble, soit ils sont bourrés, soit ils dorment. Allez, je prends mon balluchon, et je me barre
Je retrouve facilement le village, et j'attends... Bien 25 minutes avant qu'une voiture s'arrête. C'était une mère de famille et ses deux enfants, dans un Citroën Berlingo ou un truc comme ça. Je lui dis que je vais sur Grenoble, et que si elle peut m'avancer, ce serait super ! (pas de trains ni de cars le dimanche...)
OK, elle m'avance jusqu'à Monestier de Clermont, 20 km plus loin. Elle me pose à la station Total, sur la grande route... Et à nouveau, attente... Je tends le pouce à plusieurs reprises, personne ne s'arrête. Au bout de 45 minutes, je commence à désespérer, je me dis que peut être mon look pose problème (tout en noir, gros sac de randonnée, tee shirt Iron Maiden). A ce moment là, s'arrête... Une religieuse
Elle me dit qu'elle descend jusqu'à Echirolles, elle peut même me déposer à l'arrêt de tramway le plus proche. J'accepte sans discuter !
On engage vite la conversation, et elle m'apprend qu'en effet, elle est religieuse dans une branche de l’Église (mais laquelle, je ne me souviens plus.) Et elle me dit : "Et vous, jeune homme, que faites vous dans la vie ?" Ce à quoi je réponds "Eh bien, je suis en formation pour devenir chauffeur routier."
Alors là, elle s'exclame : "Oh, c'est magnifique ! Puisse le Seigneur vous apporter la réussite, et vous protéger des dangers de la route !"
J'ai remercié poliment... et nous avons continué à discuter, de choses et d'autres. Une petite heure plus tard, j'étais arrivé !
Une autre... cette fois en tant que conducteur.
Je revenais de chez mes parents en Bretagne, vers La Souterraine (Creuse), donc je coupais à travers : Nantes, Cholet, Poitiers... A Parthenay, je sors d'un rond-point, et je vois un jeune sur le bord de la route, il me tourne le dos. Cheveux longs, habits noirs, veste à patchs : le metalleux dans toute sa splendeur. Mais il tend le pouce ! Alors, bon prince, je m'arrête ^^
"Salut camarade, tu vas où ?"
"Bonjour, je vais à Poitiers !" (moins d'une heure de route)
"Allez, mets ton sac à l'arrière, et monte !" ^^
"C'est parti !"
On entame la conversation, en écoutant du Brutal Death Metal ^^ Bien sympa, on a parlé du Metal, du sens de tout ça, de nos ennemis (les identitaires et autres fachos...), des trous paumés comme Parthenay ou La Souterraine
On s'est arrêtés dans une station service, il m'a payé le café et tout
Je l'ai déposé à l'entrée de Poitiers, et j'ai repris ma route vers mon domicile d'alors.
Et voilà !
A bientôt, au plaisir de vous lire !

Je déterre ce topic, pour vous raconter mes petites expériences en auto-stop ^^
C'était un dimanche matin, tôt, quelque part dans le Trièves (à Mens, sud de Grenoble). Je sortais d'une sorte de ferme autogérée, pour un concert punk. Personne ne peut me ramener sur Grenoble, soit ils sont bourrés, soit ils dorment. Allez, je prends mon balluchon, et je me barre

OK, elle m'avance jusqu'à Monestier de Clermont, 20 km plus loin. Elle me pose à la station Total, sur la grande route... Et à nouveau, attente... Je tends le pouce à plusieurs reprises, personne ne s'arrête. Au bout de 45 minutes, je commence à désespérer, je me dis que peut être mon look pose problème (tout en noir, gros sac de randonnée, tee shirt Iron Maiden). A ce moment là, s'arrête... Une religieuse

On engage vite la conversation, et elle m'apprend qu'en effet, elle est religieuse dans une branche de l’Église (mais laquelle, je ne me souviens plus.) Et elle me dit : "Et vous, jeune homme, que faites vous dans la vie ?" Ce à quoi je réponds "Eh bien, je suis en formation pour devenir chauffeur routier."
Alors là, elle s'exclame : "Oh, c'est magnifique ! Puisse le Seigneur vous apporter la réussite, et vous protéger des dangers de la route !"

J'ai remercié poliment... et nous avons continué à discuter, de choses et d'autres. Une petite heure plus tard, j'étais arrivé !
Une autre... cette fois en tant que conducteur.
Je revenais de chez mes parents en Bretagne, vers La Souterraine (Creuse), donc je coupais à travers : Nantes, Cholet, Poitiers... A Parthenay, je sors d'un rond-point, et je vois un jeune sur le bord de la route, il me tourne le dos. Cheveux longs, habits noirs, veste à patchs : le metalleux dans toute sa splendeur. Mais il tend le pouce ! Alors, bon prince, je m'arrête ^^
"Salut camarade, tu vas où ?"
"Bonjour, je vais à Poitiers !" (moins d'une heure de route)
"Allez, mets ton sac à l'arrière, et monte !" ^^
"C'est parti !"
On entame la conversation, en écoutant du Brutal Death Metal ^^ Bien sympa, on a parlé du Metal, du sens de tout ça, de nos ennemis (les identitaires et autres fachos...), des trous paumés comme Parthenay ou La Souterraine


Et voilà !
A bientôt, au plaisir de vous lire !

Re: Auto stop
Intéressants tous ces témoignages.
Je donne quelques nouvelles pour ceux qui ont regardés mes premiers messages dans le post approprié.
Mais ici je viens non pas témoigner bien que j'ai fait du stop mais car je vais reprendre ce chemin et faire une belle route.
Je pars le jeudi 26 mars de Nevers et, bien équipé, vais rejoindre Quimperlé pour y passer une bonne semaine. Ensuite je reprends la route, toujours en stop pour faire le trajet suivant; Quimperlé > Foix !
Pour le premier trajet je prévois deux jours quant au suivant, 3.
J'aurai moyen, à mon retour en mai, de me connecter et vous donner mon témoignage.
Je donne quelques nouvelles pour ceux qui ont regardés mes premiers messages dans le post approprié.
Mais ici je viens non pas témoigner bien que j'ai fait du stop mais car je vais reprendre ce chemin et faire une belle route.
Je pars le jeudi 26 mars de Nevers et, bien équipé, vais rejoindre Quimperlé pour y passer une bonne semaine. Ensuite je reprends la route, toujours en stop pour faire le trajet suivant; Quimperlé > Foix !
Pour le premier trajet je prévois deux jours quant au suivant, 3.
J'aurai moyen, à mon retour en mai, de me connecter et vous donner mon témoignage.
fablebien- Messages : 17
Date d'inscription : 21/10/2014
Localisation : proche Nevers
Re: Auto stop
Le stop peut être une solution intelligente pour se déplacer, mais je ne l'ai jamais vraiment pratiqué.
J'avais envisagé un aller retour de la banlieu ouest de Toulouse à 40 km au sud de Paris pour le premier tour des présidentielles, mais ça c'est limité à l'achat d'un imperméable que j'ai toujours.
En fait, l'un des trucs qui m'a dissuadé de partir, cétait qu'il aurait été bien de prendre le bus jusqu'au nord de Toulouse, mais je n'avais pas envie de leur faire de cadeau après :
- un trajet à pied suite à un bus en panne un dimanche alors que le suivant était 3 H après
- un trajet payé double car un problème de porte sur le bus m'a empêché ensuite de composter le métro dans l'heure
- deux heures de marche à pied avant d'être pris en stop parce qu'ils n'en branlent pas une le premier mai (ça pourrait être acceptable), mais n'ont même pas l'honnêteté de l'annoncer sur les dépliants horaires
- une fin de carte qui ne marche plus remplacé par un ticket "tribu" périmé le jour même (alors que je ne devait plus prendre le bus/métro, mais un train longue distance...
Sans tout ces problèmes, je pense qu'en partant le samedi matin, c'était jouable.
J'avais envisagé un aller retour de la banlieu ouest de Toulouse à 40 km au sud de Paris pour le premier tour des présidentielles, mais ça c'est limité à l'achat d'un imperméable que j'ai toujours.
En fait, l'un des trucs qui m'a dissuadé de partir, cétait qu'il aurait été bien de prendre le bus jusqu'au nord de Toulouse, mais je n'avais pas envie de leur faire de cadeau après :
- un trajet à pied suite à un bus en panne un dimanche alors que le suivant était 3 H après
- un trajet payé double car un problème de porte sur le bus m'a empêché ensuite de composter le métro dans l'heure
- deux heures de marche à pied avant d'être pris en stop parce qu'ils n'en branlent pas une le premier mai (ça pourrait être acceptable), mais n'ont même pas l'honnêteté de l'annoncer sur les dépliants horaires
- une fin de carte qui ne marche plus remplacé par un ticket "tribu" périmé le jour même (alors que je ne devait plus prendre le bus/métro, mais un train longue distance...
Sans tout ces problèmes, je pense qu'en partant le samedi matin, c'était jouable.
1973, vieux-z'hippies & vieilles beatniks :: Catégories :: Errance, vagabondage, voyages, survie, hobos
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