Les seconds couteaux
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Les seconds couteaux
Un topic sur les seconds couteaux au cinéma voire les troisièmes couteaux. Tous ces seconds rôles, parfois ces figurants qui donnent au cinéma son vrai parfum, son vrai goût.
A tout seigneur, tout honneur, le premier d'entre eux est certainement Dominique Zardi. Son nom ne vous dit rien ? Mais je suis sûr que vous connaissez son visage : seul ou avec son éternel complice Henri Attal il a tourné dans plus de 500 films, battant le record toutes catégories des acteurs français, spécialisé dans les rôles "d'affreux".
Il fut un acteur fétiche notamment de Claude Chabrol et surtout de Jean-Pierre Mocky.
Outre sa prodigieuse carrière au cinéma, il est aussi écrivain, auteur d'une dizaine de romans, et de livres de souvenirs, notamment en 2007 Le Comédien fétiche du cinéma. Il est mort en 2009. Vous me ferez grâce de mettre la liste des films où il apparaît.
Lors d'une conférence de presse, une monteuse de cinéma avait demandé à André Hunebelle pourquoi il engageait des seconds couteaux comme Henri Attal et Dominique Zardi. Dominique Zardi lui répondit par une citation de Raimu : « Vous savez, dans le gigot, ce qui est bon, c'est pas la viande, c'est les pointes d'ail. C'est pas moi qui dit ça, c'est Raimu. »
A tout seigneur, tout honneur, le premier d'entre eux est certainement Dominique Zardi. Son nom ne vous dit rien ? Mais je suis sûr que vous connaissez son visage : seul ou avec son éternel complice Henri Attal il a tourné dans plus de 500 films, battant le record toutes catégories des acteurs français, spécialisé dans les rôles "d'affreux".
Il fut un acteur fétiche notamment de Claude Chabrol et surtout de Jean-Pierre Mocky.
Outre sa prodigieuse carrière au cinéma, il est aussi écrivain, auteur d'une dizaine de romans, et de livres de souvenirs, notamment en 2007 Le Comédien fétiche du cinéma. Il est mort en 2009. Vous me ferez grâce de mettre la liste des films où il apparaît.
Lors d'une conférence de presse, une monteuse de cinéma avait demandé à André Hunebelle pourquoi il engageait des seconds couteaux comme Henri Attal et Dominique Zardi. Dominique Zardi lui répondit par une citation de Raimu : « Vous savez, dans le gigot, ce qui est bon, c'est pas la viande, c'est les pointes d'ail. C'est pas moi qui dit ça, c'est Raimu. »
Klondike- Messages : 522
Date d'inscription : 14/10/2011
Deux seconds rôles
Il ne s'agit pas de seconds couteaux mais bien de deux grands, immenses seconds rôles, peut-être les plus importants, du cinéma français : Pierre Larquey, et Julien Carette.
Pierre Larquey, remarquable second rôle du cinéma d'avant guerre eut cependant son heure de gloire avec l'un des rôles principaux du film mythique de Georges-Henri Clouzot, Le Corbeau.
Quant à Julien Carette, éternel titi parisien, il est remarquable dans L' Auberge rouge de Claude Autant-Lara, et dans La grande Illusion de Jean Renoir (1937). Il eut une fin tragique puisqu'il mourut brûlé vif dans l'incendie de sa chambre dans sa maison de retraite, incapable de fuir, paralysé dans son fauteuil roulant.
Pierre Larquey est l'inquiétant Docteur Vorzet dans le chef d'oeuvre de G.H. CLOUZOT, Le Corbeau :
Julien Carette au premier plan dans La grande illusion de Jean Renoir (1937) avec Jean Gabin :
Pierre Larquey, remarquable second rôle du cinéma d'avant guerre eut cependant son heure de gloire avec l'un des rôles principaux du film mythique de Georges-Henri Clouzot, Le Corbeau.
Quant à Julien Carette, éternel titi parisien, il est remarquable dans L' Auberge rouge de Claude Autant-Lara, et dans La grande Illusion de Jean Renoir (1937). Il eut une fin tragique puisqu'il mourut brûlé vif dans l'incendie de sa chambre dans sa maison de retraite, incapable de fuir, paralysé dans son fauteuil roulant.
Pierre Larquey est l'inquiétant Docteur Vorzet dans le chef d'oeuvre de G.H. CLOUZOT, Le Corbeau :
Julien Carette au premier plan dans La grande illusion de Jean Renoir (1937) avec Jean Gabin :
Klondike- Messages : 522
Date d'inscription : 14/10/2011
Re: Les seconds couteaux
Autre prince du second rôle, Hubert Deschamps (1923-1998) joua dans un nombre incroyable de pièces de théâtre, de téléfilms et eut au cinéma quelques beaux rôles, Zazie dans le métro (Louis Malle, en 1960), La gueule ouverte (Maurice Pialat, en 1973) ou Bartleby (Maurice Ronet, en 1978)...
Klondike- Messages : 522
Date d'inscription : 14/10/2011
Re: Les seconds couteaux
Une scène absolument mythique du cinéma Français. Pierre Larquey dans son plus grand rôle, celui du docteur Vorzet dans Le Corbeau, donnant la réplique à Pierre Fresnay, y est remarquable...
Klondike- Messages : 522
Date d'inscription : 14/10/2011
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