Arts de l'Asie
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Arts de l'Asie
Dimanche, en attendant le résultat, je suis allée visiter le musée Guimet (arts de l'Asie, Inde, Afghanistan, Pakistan, Chine, Japon, Vietnam, Cambodge...) C'est un endroit merveilleux emprunt de calme.
Deux dates à retenir :
Le vendredi 1er juin 2012 à 20h30 :
Zinedagui, chants populaires du Rajasthan, Quawwali,et Bhajan
Avec Amjad Ali Rana (chant, harmonium), Fady Zakar (vièle sindhisarangi, rabab afghan, herati dutar afghan, tambourag du Baloutchistan, flûtes doubles alghoza du Pakistan), Ioannis Kasaras (tamburag, sindhisarangi, rabab), Amjad Khan (tablas, chant).
Ayant voyagé au Rajasthan et au Kutch (Inde), terres aux couleurs ocres et chatoyantes, à la rencontre des musiciens populaires et pratiquant certains instruments de ces riches traditions musicales, c’est tout naturellement que Fady Zakar crée l’ensemble Zinedagui. Le groupe interprète des qawwalis soufis, des bhajans hindous mais également des chants issus de la tradition populaire rajasthanie. Le répertoire est ainsi composé de morceaux festifs, de chants dévotionnels ainsi que de pièces d’inspiration personnelle jouées sur des instruments des régions voisines (Sindh pakistanais, Baloutchistan,
Afghanistan). Loin des tendances folklorisantes, le style du groupe s’inscrit dans une esthétique de musique populaire où prime la rencontre des genres traditionnels.
« Des routes gitanes en Europe jusqu’aux déserts entre le Sindh pakistanais et le Rajasthan, en passant par l’Afrique du nord et le Moyen-Orient de mes aïeuls, il y a tant de terres que je voudrais fouler et de peuples que je souhaite rencontrer. Mais c’est d’abord du dedans que naît mon élan, mon souffle de vie. C’est bien là qu’il y a un monde à découvrir sans cesse. L’autre et l’ailleurs sont un miroir. » Fady Zakar
Les 15 et 16 juin 2012 à 20h30 :
Les moines danseurs de majuli, sattriya-danse sacrée (Assam, Inde du nord-est)
Spectacle conçu et dirigé par Bhabananda Barbayan
Depuis dix ans, le sattriya fait officiellement partie des huit danses classiques principales de l’Inde. Sattriya vient du mot « sattra » qui désigne les monastères hindouistes de l’Assam (nord-est de l’Inde) fondés au XVème siècle par le maître Srimanta Sankardeva (1449-1568). La danse sattriya fut créée
pour accompagner les Ankiya Naat, une forme locale de théâtre dévotionnel consacré aux épisodes de la vie de Krishna et Rama.
Les moines danseurs de Majuli constituent aujourd’hui la meilleure troupe de sattriya de l’Assam. Artiste au charisme exceptionnel, Bhabananda Barbayan figure parmi les danseurs les plus primés dans sa discipline. Héritier d’une transmission ininterrompue depuis cinq siècles dans les monastères, il guide les moines danseurs de Majuli au-delà des frontières des sattras, de l’Assam et de l’Inde. De magnifiques lampas (lés de soie) de l’Assam datés des XVIème/XVIIIème siècles conservés au musée Guimet seront le fil conducteur de ce nouveau spectacle. Les lampas ont été conçus du vivant du fondateur du sattriya et nous en montrent l’exacte origine : la vie de Krishna, les avatars de Vishnu, Narasimha (homme-lion), les aventures de Ram, Sita, Hanuman (singe), Ravana (démon), etc. Souhaitant apporter un souffle nouveau à la tradition tout en préservant le style chorégraphique propre au sattriya, Bhabananda Barbayan a intégré ces soieries dans la scénographie. Il a notamment opéré d’importants changements dans la création des masques et des costumes, inchangés depuis des siècles. Le plaisir de découvrir le sattriya classique dans sa forme la plus pure se mêlera à la magie de voir les personnages des soieries anciennes prendre vie grâce à la danse, la musique, le chant, le jeu d’acteur et les masques.
Entrée : 17 euros (tarif réduit : 12 euros)
Auditorium du musée Guimet
6, place d'Iéna, Paris -16e (Métro : Iéna)
http://www.guimet.fr/fr/
Deux dates à retenir :
Le vendredi 1er juin 2012 à 20h30 :
Zinedagui, chants populaires du Rajasthan, Quawwali,et Bhajan
Avec Amjad Ali Rana (chant, harmonium), Fady Zakar (vièle sindhisarangi, rabab afghan, herati dutar afghan, tambourag du Baloutchistan, flûtes doubles alghoza du Pakistan), Ioannis Kasaras (tamburag, sindhisarangi, rabab), Amjad Khan (tablas, chant).
Ayant voyagé au Rajasthan et au Kutch (Inde), terres aux couleurs ocres et chatoyantes, à la rencontre des musiciens populaires et pratiquant certains instruments de ces riches traditions musicales, c’est tout naturellement que Fady Zakar crée l’ensemble Zinedagui. Le groupe interprète des qawwalis soufis, des bhajans hindous mais également des chants issus de la tradition populaire rajasthanie. Le répertoire est ainsi composé de morceaux festifs, de chants dévotionnels ainsi que de pièces d’inspiration personnelle jouées sur des instruments des régions voisines (Sindh pakistanais, Baloutchistan,
Afghanistan). Loin des tendances folklorisantes, le style du groupe s’inscrit dans une esthétique de musique populaire où prime la rencontre des genres traditionnels.
« Des routes gitanes en Europe jusqu’aux déserts entre le Sindh pakistanais et le Rajasthan, en passant par l’Afrique du nord et le Moyen-Orient de mes aïeuls, il y a tant de terres que je voudrais fouler et de peuples que je souhaite rencontrer. Mais c’est d’abord du dedans que naît mon élan, mon souffle de vie. C’est bien là qu’il y a un monde à découvrir sans cesse. L’autre et l’ailleurs sont un miroir. » Fady Zakar
Les 15 et 16 juin 2012 à 20h30 :
Les moines danseurs de majuli, sattriya-danse sacrée (Assam, Inde du nord-est)
Spectacle conçu et dirigé par Bhabananda Barbayan
Depuis dix ans, le sattriya fait officiellement partie des huit danses classiques principales de l’Inde. Sattriya vient du mot « sattra » qui désigne les monastères hindouistes de l’Assam (nord-est de l’Inde) fondés au XVème siècle par le maître Srimanta Sankardeva (1449-1568). La danse sattriya fut créée
pour accompagner les Ankiya Naat, une forme locale de théâtre dévotionnel consacré aux épisodes de la vie de Krishna et Rama.
Les moines danseurs de Majuli constituent aujourd’hui la meilleure troupe de sattriya de l’Assam. Artiste au charisme exceptionnel, Bhabananda Barbayan figure parmi les danseurs les plus primés dans sa discipline. Héritier d’une transmission ininterrompue depuis cinq siècles dans les monastères, il guide les moines danseurs de Majuli au-delà des frontières des sattras, de l’Assam et de l’Inde. De magnifiques lampas (lés de soie) de l’Assam datés des XVIème/XVIIIème siècles conservés au musée Guimet seront le fil conducteur de ce nouveau spectacle. Les lampas ont été conçus du vivant du fondateur du sattriya et nous en montrent l’exacte origine : la vie de Krishna, les avatars de Vishnu, Narasimha (homme-lion), les aventures de Ram, Sita, Hanuman (singe), Ravana (démon), etc. Souhaitant apporter un souffle nouveau à la tradition tout en préservant le style chorégraphique propre au sattriya, Bhabananda Barbayan a intégré ces soieries dans la scénographie. Il a notamment opéré d’importants changements dans la création des masques et des costumes, inchangés depuis des siècles. Le plaisir de découvrir le sattriya classique dans sa forme la plus pure se mêlera à la magie de voir les personnages des soieries anciennes prendre vie grâce à la danse, la musique, le chant, le jeu d’acteur et les masques.
Entrée : 17 euros (tarif réduit : 12 euros)
Auditorium du musée Guimet
6, place d'Iéna, Paris -16e (Métro : Iéna)
http://www.guimet.fr/fr/
Anaïs- Messages : 771
Date d'inscription : 09/08/2011
Age : 35
Localisation : Paris/Normandie
Re: Arts de l'Asie
Les parisiens pourraient s'y retrouver ?
Anaïs- Messages : 771
Date d'inscription : 09/08/2011
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