lieux beatniks
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lieux beatniks
Un des hauts lieux "beatniks" de Paris (et qui existe toujours !) : la librairie Shakespeare & Company, face à Notre Dame, 37 rue de la Bucherie. Malheureusement, le café très "cosy" La Bucherie, à côté, où l'on prenait un pot, l'hiver près de la cheminée qui crépitait, à disparu.
Un site sur le Paris beatnik dans les années 60 : http://paris70.free.fr/beatniks.htm
Un site sur le Paris beatnik dans les années 60 : http://paris70.free.fr/beatniks.htm
Re: lieux beatniks
Il est très bien ce site, très vrai. (Paris 70)
hipnik- Messages : 1554
Date d'inscription : 01/08/2011
Re: lieux beatniks
Shakespeare, il faudrait que je vérifie, mais les beatniks ont dû y faire des lectures publiques, Kerouac, Burroughs, Ferlinghetti, Ginsberg et puis aussi certainement Miller (Henry Miller bien sûr). Kerouac n'en parle-t'il pas dans Satori A Paris ?
hipnik- Messages : 1554
Date d'inscription : 01/08/2011
Re: lieux beatniks
Et chez Georges, rue des canettes ?
hippium- Messages : 1819
Date d'inscription : 01/08/2011
Age : 44
Re: lieux beatniks
Thé-troc
52, Rue Jean-Pierre Timbaud , 75011 Paris
http://www.cityvox.fr/bars-et-boites_paris/the-troc_81008/Profil-Lieu
Vieux vinyles prog, BD 60, bouquins, la "contre-culture" dans tous ses états.
+
Un salon de thé, décoré, sur les murs, des vieux posters psyché de concerts (Fillmore) d'époque.
http://www2.lib.virginia.edu/exhibits/sixties/posters.html
52, Rue Jean-Pierre Timbaud , 75011 Paris
http://www.cityvox.fr/bars-et-boites_paris/the-troc_81008/Profil-Lieu
Un bric-à-brac... organisé
Chez Thé Troc, ça sent l'encens et on trouve de tout. On boit un thé entre les marionnettes qui pendent au mur et les cartons empilés un peu partout : il ne reste plus qu'à fouiller au petit bonheur la chance. Cette sympathique brocante-salon de thé-librairie est gérée par un éditeur de BD (celui des Freak Brothers), disquaire et vendeur de t-shirts à ses heures...
Dans tous les coins on peut faire une trouvaille, contre le mur on voit un vélo à vendre bien sûr, en vitrine des sculptures, des posters et tout cela placé dans un désordre artistique.
Vieux vinyles prog, BD 60, bouquins, la "contre-culture" dans tous ses états.
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Un salon de thé, décoré, sur les murs, des vieux posters psyché de concerts (Fillmore) d'époque.
http://www2.lib.virginia.edu/exhibits/sixties/posters.html
Dernière édition par Eon le Dim 14 Aoû 2011 - 21:19, édité 1 fois
Eon- Messages : 490
Date d'inscription : 06/08/2011
Re: lieux beatniks
Merci Eon, je ne connaissais pas mais je crois que ça va en intéresser plusieurs. Moi, je ne suis plus, depuis longtemps, parisien...
Re: lieux beatniks
Oui chez Georges, rue des canettes, appelé encore le Comptoir des canettes ou encore Les Amis de Georges, on en a éclusé des godets là ! Et refait le monde !
C'est toujours pareil ? Je crois que c'est "Nicolette" qui a repris... C'était une institution ! Même Moustaki venait...
C'est toujours pareil ? Je crois que c'est "Nicolette" qui a repris... C'était une institution ! Même Moustaki venait...
Dr_Natural- Messages : 1663
Date d'inscription : 02/08/2011
Re: lieux beatniks
Chez Georges, fut une véritable institution dans les années 50-60-70. A la fois, cabaret très "Rive Gauche" où débutèrent pas mal d'artistes, Georges Chelon, Anne Vanderlove, épicerie et café-bar où la jeunesse estudiantine de son temps refaisait le monde, ce lieu mythique fut fréquenté par les néo-beatniks dans les années 60 et les hippies dans les années 70. Georges Moustaki a rendu hommage à ce café dans sa chanson Les Amis de Georges. Georges, Tonton Mitraillette, Bob, Frédéric, Maryse, Toussaint, Minouche, et les autres où êtes vous ?
Chez Georges, 11 rue des canettes, métro Saint Sulpice ou Saint Germain des Prés ou Odéon
Chez Georges, 11 rue des canettes, métro Saint Sulpice ou Saint Germain des Prés ou Odéon
Mr_Nostalgia- Admin
- Messages : 309
Date d'inscription : 01/08/2011
Re: lieux beatniks
Chez Georges, j'y ai passé des nuits...
oiseaulys- Messages : 356
Date d'inscription : 01/08/2011
Re: lieux beatniks
Un des lieux "mythiques" de rassemblement des beatniks parisiens, paraît-il, fut la boîte Chez Popov, rue de la Huchette, donc juste à côté de chez Shakespeare et compagnie... Marcel Carné y tourna des séquences de son film Les Jeunes Loups en 1967. Cette adresse n'existait plus quand je fréquentais la quartier six ou sept ans plus tard...
http://www.jechantemagazine.com/LES_JEUNES_LOUPS/Les_Jeunes_Loups_Chez_Popoff.html
http://paris70.free.fr/beatniks.htm
http://www.jechantemagazine.com/LES_JEUNES_LOUPS/Les_Jeunes_Loups_Chez_Popoff.html
http://paris70.free.fr/beatniks.htm
hipnik- Messages : 1554
Date d'inscription : 01/08/2011
Re: lieux beatniks
Chez Popov était fréquenté par Ginsberg, Burroughs et Gregory Corso. Mais je ne vois pas du tout à quel niveau était cette boîte dans la rue, pas loin du Caveau de la Huchette ? Ou plutôt vers le boulevard Saint-Michel ?
Re: lieux beatniks
Moi non plus je n'ai pas connu...Et même jamais entendu parler... Je l'ai pourtant arpenter la rue de la Huchette... Il suffit parfois de quelques années de décalage... Ce qui devrait nous inciter à relativiser la réalité de nos souvenirs... Y a t-il des témoignages sur Chez Popov ?
Dr_Natural- Messages : 1663
Date d'inscription : 02/08/2011
Shakespeare Company
George Whitman, le fondateur de la librairie la plus célèbre du monde , la Shakespeare and Company, est décédé à l'âge de 98 ans. Cette très célèbre librairie fut le véritable centre littéraire de la Beat Generation au début des années 60 et accueillit Anaïs Nin, Henry Miller, Lawrence Durell, Samuel Beckett, James Baldwin, William Burroughs, Allen Ginsberg et Jack Kerouac.
Pas d'inquiétude à priori pour l'avenir de ce lieu mythique, celui-ci devrait être repris par la fille de George Whitman, Sylvia Beach.
http://www.shakespeareandcompany.com/
Pas d'inquiétude à priori pour l'avenir de ce lieu mythique, celui-ci devrait être repris par la fille de George Whitman, Sylvia Beach.
http://www.shakespeareandcompany.com/
hippium- Messages : 1819
Date d'inscription : 01/08/2011
Age : 44
Re: lieux beatniks
37, rue de la Bucherie, métro : Saint-Michel
hippium- Messages : 1819
Date d'inscription : 01/08/2011
Age : 44
Le libraire de « Shakespeare » salue la compagnie
24 décembre 2011
Le libraire de « Shakespeare » salue la compagnie
La mort d’un libraire vaut bien celle d’un commis voyageur ; et celui qui vient de refermer son dernier livre à 98 ans, sur la rive gauche de la Seine en face de Notre-Dame, est des rares qui trouvera certainement son Arthur Miller pour mettre sa vie en pièce. Il est vrai que George Whitman, sans lien de parenté avec le Whitman des poèmes de Feuilles d’herbe, était une légende vivante qui avait fait de sa librairie un mythe international. C’est peu dire qu’il l’incarnait ; d’ailleurs, il habitait au-dessus. La physionomie du bonhomme annonçait l’âme de son entreprise : bordélique, foisonnante, poussiéreuse, surprenante, et dotée d’un charme incontestable. Imaginez un capharnaüm de livres neufs et anciens en langue anglaise que l’on eut dit chu des pages d’un Dickens ; des volumes rangés dans un désordre approximatif, selon une logique qui défie aussi bien les lois de la bibliographie que celles de l’apesanteur. C’est Shakespeare and Company, un antre d’où l’on ressort rarement les mains vides tant on est sûr d’y trouver ce que l’on n’y cherchait pas. Whitman se voulait l’héritier spirituel de la librairie du même nom fondée entre les deux guerres non loin de là, rue de l’Odéon, par Sylvia Beach ; en hommage et gratitude, même si l’on dispute encore la question de savoir si elle l’avait vraiment autorisé à en reprendre la prestigieuse enseigne, il a nommé sa fille, qui lui a succédé, Sylvia Beach Whitman. Lui-même ouvrit ses portes en 1951, trop tard pour révéler James Joyce, mais assez tôt pour y accueillir régulièrement Henry Miller, Anaïs Nin, Samuel Beckett, Allen Ginsberg, Lawrence Durrell, William Burroughs, James Baldwin, pour la plupart devenus des amis, ce dont ce romancier raté mais libraire accompli n’était pas peu fier. Il est vrai que, de sa librairie, il a su faire un lieu de rencontres unique en son genre ; le premier étage tout en recoins et passages étroits, qui ressemble au rez-de-chaussée regorgeant de livres du sol en plafond (claustrophobes s’abstenir), est en fait une bibliothèque, avec ses canapés pourris et son piano à peu près accordé ; les habitués y passent des journées à lire, bavarder, écouter de la musique ; certains empruntent des livres ; d’autres les volent (entre 10 et 15% de perte sèche) ; quelques uns dorment là, une nuit ou deux, une semaine ou plusieurs mois selon les humeurs. On les appelle « les résidents ». En retour, le maître des lieux, tyrannique à ses heures, qui se disait humaniste et communiste à la manière dont d’autres se présentent comme contribuables et mobilisables, leur demandait d’avoir un projet d’écriture et de s’engager à lire un livre par jour, à aider au rangement des ouvrages et à écrire leur autobiographie en une page (la librairie en possède ainsi environ 20 000) ; il y a toujours entre deux et dix résidents à la librairie ; on se souvient qu’un poète y a même vécu sept ans… Refuge des lecteurs autant que des écrivains, des critiques que des poètes, sa librairie est devenue une institution ; elle n’a pas pour autant perdu son cachet romantique. George Whitman n’est plus mais sa générosité et son excentricité demeurent ; tout lecteur de bonne foi qui en franchit le seuil pour la première fois en est saisi. Rien ne devrait changer de ce qui fut : « Nous avons tout de même installé un système de vidéo surveillance, ce qui a permis de limiter les dégâts (George était d'accord). Nous préférons, dans une certaine mesure, être volés que d'altérer l'ambiance et la philosophie de la librairie. La très grande majorité des visiteurs et lecteurs sont honnêtes, et viennent pour les bonnes raisons » remarque David Delannet, co-gérant de la librairie. La crémation de George Withman s'est déroulée jeudi après-midi au Père-Lachaise ; plus tard, il est prévu d’installer une sculpture de Don Quichotte sur sa tombe. Après des lectures de poèmes de son idole Walt Whitman et de lui-même tant qu’à faire, mais aussi de Dylan Thomas et Lawrence Ferlinghetti, la cérémonie des adieux s'est poursuivie jusque tard dans la soirée par l’hommage enflammé que les siens lui avaient préparé, à la librairie naturellement ; un peu de champagne, des brassées de poèmes, de la conversation. On y a probablement commenté la dernière initiative d’Amazon, une boutique qui vend aussi des livres, un peu comme Shakespeare and Company, mais dans un genre légèrement différent : ils ont demandé à leurs clients de se rendre dans une librairie de leur choix, d’y scanner avec leur téléphone portable muni d’une application spéciale le code-barre du livre qu’ils souhaitent acheter, de constater que l’offre en ligne est moins chère et de l’envoyer à Amazon qui se fait un plaisir en retour de leur offrir une ristourne supplémentaire. Ses managers (il n’y a pas de libraire dans la plus grande librairie du monde) voudraient-ils élever l’arrogance et le cynisme au rang d’un des beaux-arts qu’ils ne s’y prendraient pas autrement. Shakespeare, reviens vite nous tenir compagnie !
(Photos Passou)
Le libraire de « Shakespeare » salue la compagnie
La mort d’un libraire vaut bien celle d’un commis voyageur ; et celui qui vient de refermer son dernier livre à 98 ans, sur la rive gauche de la Seine en face de Notre-Dame, est des rares qui trouvera certainement son Arthur Miller pour mettre sa vie en pièce. Il est vrai que George Whitman, sans lien de parenté avec le Whitman des poèmes de Feuilles d’herbe, était une légende vivante qui avait fait de sa librairie un mythe international. C’est peu dire qu’il l’incarnait ; d’ailleurs, il habitait au-dessus. La physionomie du bonhomme annonçait l’âme de son entreprise : bordélique, foisonnante, poussiéreuse, surprenante, et dotée d’un charme incontestable. Imaginez un capharnaüm de livres neufs et anciens en langue anglaise que l’on eut dit chu des pages d’un Dickens ; des volumes rangés dans un désordre approximatif, selon une logique qui défie aussi bien les lois de la bibliographie que celles de l’apesanteur. C’est Shakespeare and Company, un antre d’où l’on ressort rarement les mains vides tant on est sûr d’y trouver ce que l’on n’y cherchait pas. Whitman se voulait l’héritier spirituel de la librairie du même nom fondée entre les deux guerres non loin de là, rue de l’Odéon, par Sylvia Beach ; en hommage et gratitude, même si l’on dispute encore la question de savoir si elle l’avait vraiment autorisé à en reprendre la prestigieuse enseigne, il a nommé sa fille, qui lui a succédé, Sylvia Beach Whitman. Lui-même ouvrit ses portes en 1951, trop tard pour révéler James Joyce, mais assez tôt pour y accueillir régulièrement Henry Miller, Anaïs Nin, Samuel Beckett, Allen Ginsberg, Lawrence Durrell, William Burroughs, James Baldwin, pour la plupart devenus des amis, ce dont ce romancier raté mais libraire accompli n’était pas peu fier. Il est vrai que, de sa librairie, il a su faire un lieu de rencontres unique en son genre ; le premier étage tout en recoins et passages étroits, qui ressemble au rez-de-chaussée regorgeant de livres du sol en plafond (claustrophobes s’abstenir), est en fait une bibliothèque, avec ses canapés pourris et son piano à peu près accordé ; les habitués y passent des journées à lire, bavarder, écouter de la musique ; certains empruntent des livres ; d’autres les volent (entre 10 et 15% de perte sèche) ; quelques uns dorment là, une nuit ou deux, une semaine ou plusieurs mois selon les humeurs. On les appelle « les résidents ». En retour, le maître des lieux, tyrannique à ses heures, qui se disait humaniste et communiste à la manière dont d’autres se présentent comme contribuables et mobilisables, leur demandait d’avoir un projet d’écriture et de s’engager à lire un livre par jour, à aider au rangement des ouvrages et à écrire leur autobiographie en une page (la librairie en possède ainsi environ 20 000) ; il y a toujours entre deux et dix résidents à la librairie ; on se souvient qu’un poète y a même vécu sept ans… Refuge des lecteurs autant que des écrivains, des critiques que des poètes, sa librairie est devenue une institution ; elle n’a pas pour autant perdu son cachet romantique. George Whitman n’est plus mais sa générosité et son excentricité demeurent ; tout lecteur de bonne foi qui en franchit le seuil pour la première fois en est saisi. Rien ne devrait changer de ce qui fut : « Nous avons tout de même installé un système de vidéo surveillance, ce qui a permis de limiter les dégâts (George était d'accord). Nous préférons, dans une certaine mesure, être volés que d'altérer l'ambiance et la philosophie de la librairie. La très grande majorité des visiteurs et lecteurs sont honnêtes, et viennent pour les bonnes raisons » remarque David Delannet, co-gérant de la librairie. La crémation de George Withman s'est déroulée jeudi après-midi au Père-Lachaise ; plus tard, il est prévu d’installer une sculpture de Don Quichotte sur sa tombe. Après des lectures de poèmes de son idole Walt Whitman et de lui-même tant qu’à faire, mais aussi de Dylan Thomas et Lawrence Ferlinghetti, la cérémonie des adieux s'est poursuivie jusque tard dans la soirée par l’hommage enflammé que les siens lui avaient préparé, à la librairie naturellement ; un peu de champagne, des brassées de poèmes, de la conversation. On y a probablement commenté la dernière initiative d’Amazon, une boutique qui vend aussi des livres, un peu comme Shakespeare and Company, mais dans un genre légèrement différent : ils ont demandé à leurs clients de se rendre dans une librairie de leur choix, d’y scanner avec leur téléphone portable muni d’une application spéciale le code-barre du livre qu’ils souhaitent acheter, de constater que l’offre en ligne est moins chère et de l’envoyer à Amazon qui se fait un plaisir en retour de leur offrir une ristourne supplémentaire. Ses managers (il n’y a pas de libraire dans la plus grande librairie du monde) voudraient-ils élever l’arrogance et le cynisme au rang d’un des beaux-arts qu’ils ne s’y prendraient pas autrement. Shakespeare, reviens vite nous tenir compagnie !
(Photos Passou)
Lovie- Messages : 198
Date d'inscription : 21/11/2011
Good bye George!
J’y ai emmené tous mes amis anglo-saxons, américains, australiens, anglais.
Ils y ont tous passés des après-midi entières et moi aussi d’ailleurs.
Le dimanche après midi , on pouvait y boire gratuitement le thé entre amis, c’était vraiment sympa !
http://passouline.blog.lemonde.fr/files/2011/12/IMG_0290-224x300.jpg
Ils y ont tous passés des après-midi entières et moi aussi d’ailleurs.
Le dimanche après midi , on pouvait y boire gratuitement le thé entre amis, c’était vraiment sympa !
http://passouline.blog.lemonde.fr/files/2011/12/IMG_0290-224x300.jpg
Lovie- Messages : 198
Date d'inscription : 21/11/2011
Re: lieux beatniks
"bordélique, foisonnante, poussiéreuse", il ne s'agit pas de oiseaulys par hasard ?
Dr_Natural- Messages : 1663
Date d'inscription : 02/08/2011
Re: lieux beatniks
Mais c'est vrai que cet endroit était très sympa ! Avec le petit jardin juste à côté, derrière la plus petite et plus vieille église de Paris, Saint-Julien Le Pauvre, déjà citée chez François Villon.
Dr_Natural- Messages : 1663
Date d'inscription : 02/08/2011
Re: lieux beatniks
Merci Lovie pour ce témoignage sur Shakespeare... Moi, ce que je regrette c'est la disparition de La Bûcherie où l'on terminait l'après-midi qu'on avait passé dans la librairie à fouiller dans tous les recoins. C'était agréable et cosy.
neo-codion- Messages : 1946
Date d'inscription : 03/08/2011
Shakespeare & Co
Hou lala, le texte n’est pas de moi, c’est un ami qui me l’a envoyé, je viens de m’apercevoir que je n’ai pas mis la référence (République des livres, le blog de Pierre Assouline) et il me déplait que d’autres puissent croire que j’avais écrit ce texte alors que ce n’est pas le cas…Ouf !
Je n’ai pas connu « la Bûcherie » et je le regrette, ça fait envie quand vous racontez! J’ai fréquenté Shakespeare & Co plutôt dans les années 95. Plus jeune, j’étais branchée « La Table d’Émeraude ».
Je trouve que Dr Natural est très très drôle !
Je n’ai pas connu « la Bûcherie » et je le regrette, ça fait envie quand vous racontez! J’ai fréquenté Shakespeare & Co plutôt dans les années 95. Plus jeune, j’étais branchée « La Table d’Émeraude ».
Je trouve que Dr Natural est très très drôle !
Lovie- Messages : 198
Date d'inscription : 21/11/2011
Le dragueur des super-forums
Lovie a écrit:
Je trouve que Dr Natural est très très drôle !
Il est sympa et attirant, mais mais mais, méfie-toi, c'est un truand !
neo-codion- Messages : 1946
Date d'inscription : 03/08/2011
Re: lieux beatniks
La Bûcherie était un restaurant salon de thé assez classe et très style anglais tout en tapis et cheminée feu de bois, juste à côté de la librairie. C'était un endroit très calme où, l'hiver, on n'entendait que les bûches crépiter dans la cheminée. Il n'y avait jamais grand monde. C'était très agréable d'y aller après un passage à Shakespeare, juste prendre un thé.
La Bûcherie a disparue et à sa place il y a une brasserie très fréquentée par les touristes.
La Bûcherie a disparue et à sa place il y a une brasserie très fréquentée par les touristes.
neo-codion- Messages : 1946
Date d'inscription : 03/08/2011
La Bûcherie
On n' y buvait pas que du thé me semble-t-il ?
Dr_Natural- Messages : 1663
Date d'inscription : 02/08/2011
Re: lieux beatniks
Dr_Natural a écrit:Mais c'est vrai que cet endroit était très sympa ! Avec le petit jardin juste à côté, derrière la plus petite et plus vieille église de Paris, Saint-Julien Le Pauvre, déjà citée chez François Villon.
Saint Julien le Pauvre, on dirait une église de poupée. Au fond, à gauche, il y a un puits (toujours visible mais bouché) dont on disait qu'il contenait l'eau de l'immortalité. Cette église minuscule est aujourd'hui affectée au rite Grec Melkite. Est-elle toujours le lieu de concerts de musique de chambre ou baroque ?
Durga- Admin
- Messages : 2792
Date d'inscription : 01/08/2011
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