Abandonner sa voiture ?
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Abandonner sa voiture ?
Bonjour
La voiture est un bien de consommation qui permet de se déplacer rapidement d'un point A à un point B. Elle est considérée comme indispensable aujourd'hui.
Mais, seriez vous prêts à vous séparer de votre voiture ?
Dans mon cas, pas vraiment... actuellement, j'en ai tout de même besoin pour faire les courses, et pour aller voir mes parents, car j'habite dans une partie de la ville assez mal desservie par les transports en commun (ou TEC). Après, je ne vais jamais en centre ville avec (parkings payants, énervement, stress...), et je fais environ 200km par mois. Pas plus. Ce qui fait qu'un plein d'essence me fait environ deux mois (j'ai une Twingo).
Et à l'avenir... comme je souhaite habiter à la campagne (en Limousin), ca paraît relativement mal barré... En Creuse, en rase campagne, pour les courses d'alimentation, services, médecin, pharmacie, poste, il faut souvent faire 5 à 10km en voiture, voire 40km pour l'hôpital ou le spécialiste (dentiste, radiologue, psychiatre). On peut aussi commencer à remettre la société de consommation en question, tout simplement, en produisant le maximum de biens alimentaires (légumes, fruits, oeufs, une volaille de temps en temps, poisson pêché à la rivière...) chez soi, ou en allant les acheter dans des fermes bio proches. Et en évitant les déplacements vers la ville la plus proche, sauf pour ce qui est vraiment essentiel.
Il y a quelques années de cela, je fréquentais des objecteurs de croissance, j'étais relativement "antibagnole"... j'ai passé mon permis pour en être débarrassé... puis il a bien fallu que j'aille travailler... et j'ai donc conduit des camions pendant 4 ans. Vous allez me dire : quel revirement ! C'est vrai, je l'admets. Mais j'étais plus contre la notion "plaisir" de la voiture, que sur son aspect "utilitaire". Comprenez que je prendrais plus de plaisir (et me sentirai en accord avec moi même) à rouler en break Volvo 240, mécanique simple mais increvable, achetée 2000 piastres, plutôt qu'en berline allemande flambant neuve, à crédits sur 10 ans, avec clim bizone et turbobouzin à géométrie variable.
Qu'en pensez vous ? J'attends vos avis
Antoin
La voiture est un bien de consommation qui permet de se déplacer rapidement d'un point A à un point B. Elle est considérée comme indispensable aujourd'hui.
Mais, seriez vous prêts à vous séparer de votre voiture ?
Dans mon cas, pas vraiment... actuellement, j'en ai tout de même besoin pour faire les courses, et pour aller voir mes parents, car j'habite dans une partie de la ville assez mal desservie par les transports en commun (ou TEC). Après, je ne vais jamais en centre ville avec (parkings payants, énervement, stress...), et je fais environ 200km par mois. Pas plus. Ce qui fait qu'un plein d'essence me fait environ deux mois (j'ai une Twingo).
Et à l'avenir... comme je souhaite habiter à la campagne (en Limousin), ca paraît relativement mal barré... En Creuse, en rase campagne, pour les courses d'alimentation, services, médecin, pharmacie, poste, il faut souvent faire 5 à 10km en voiture, voire 40km pour l'hôpital ou le spécialiste (dentiste, radiologue, psychiatre). On peut aussi commencer à remettre la société de consommation en question, tout simplement, en produisant le maximum de biens alimentaires (légumes, fruits, oeufs, une volaille de temps en temps, poisson pêché à la rivière...) chez soi, ou en allant les acheter dans des fermes bio proches. Et en évitant les déplacements vers la ville la plus proche, sauf pour ce qui est vraiment essentiel.
Il y a quelques années de cela, je fréquentais des objecteurs de croissance, j'étais relativement "antibagnole"... j'ai passé mon permis pour en être débarrassé... puis il a bien fallu que j'aille travailler... et j'ai donc conduit des camions pendant 4 ans. Vous allez me dire : quel revirement ! C'est vrai, je l'admets. Mais j'étais plus contre la notion "plaisir" de la voiture, que sur son aspect "utilitaire". Comprenez que je prendrais plus de plaisir (et me sentirai en accord avec moi même) à rouler en break Volvo 240, mécanique simple mais increvable, achetée 2000 piastres, plutôt qu'en berline allemande flambant neuve, à crédits sur 10 ans, avec clim bizone et turbobouzin à géométrie variable.
Qu'en pensez vous ? J'attends vos avis
Antoin
Re: Abandonner sa voiture ?
Pour ma part, je n'ai jamais acheté de voiture et si ma mère ne m'avait pas fait plusieurs fois cadeau de la sienne, je n'en aurai pas.
La véritable question concerne-elle l'abandon de la voiture où des véhicules à moteur individuels ?
Pour ma part, après les bus scolaires et en insistant auprès de mes parents, j'ai commencé à me déplacer à vélo pour aller au lycée l'année ou j'étais en terminale. J'ai continué à vélo durant toutes mes études à la fac. Par rapport au lycée, je trajet faisait autour d'un kilomètre de mois.
J'ai eu ma première moto (une 125 cm3) à l'age de 22 ans. Je l'utilisais pour des loisirs, aller lesweek-ends à des concentres de moto. Mais pour les 5 km qui me séparaient de la fac ou pour des achats dans Toulouse, le vélo suffisait. En 7 ans, vu que mes études supérieurs ont durées, j'ai parcouru quelques 15000 km à vélo, essentiellement dans Toulouse.
Et puis, j'ai eu un boulot et ma 125 qui avait le moteur en mauvais état a été remplacé par une 400, quelques années après il y a eu une 650 puis une 900 qui servait pour les longs trajets avec en parallèle un petit trail (250, puis 125, puis 350 cm3) qui suffisait pour les trajets quotidiens.
Pour moi, une voiture, c'est bon pour transporter plusieurs personnes ou des choses lourdes ou/et encombrantes, c'est à dire que c'est rarement indispensable pour une personne seule.
J'ai repris des études après l'age de 35 ans pour essayer de devenir prof. Ça a marché moins vite que pour des gens plus jeunes. Et après une année sabbatique où j'ai loupé l'oral du concours après avoir été sélectionné à l'écrit, j'ai loué un appartement dans le campus universitaire pour repasser le concours en candidat libre.
Certains mois, je retrouvais le travail que je n'avais pas quitté dans l'industrie, d'autres mois, je passais la semaine du dimanche soir au vendredi soir sur le campus universitaire pour aller bûcher à la B.U. La voiture a servi pour ammener des affaires (notamment l'ordinateur), mais ensuite, j'utilisais la petite moto pour les trajets hebdomadaires vers et depuis la fac, et le vélo pour les trajets quotidiens dans la fac.
Le péripéties n'étaient pas finies. Après avoir réussi le concours, j'ai fait une année de prof stagiaire qui n'a pas été validée. Donc, après avoir été fonctionnaire pendant un an, j'ai fait un an de chomage. Et j'ai repassé le concours. Là, j'avais droit aux transports en commun gratuits. Donc, je rejoignais l'arrêt de bus dans le village voisin distant de 2 à 3 km avec ma petite moto. Puis une heure de bus - métro - bus et retour en sens inverse le soir. Comme assez rapidement j'ai vu que certains s'amusaient à dévisser l'écrou de ma roue avant sur la moto, j'ai fini par prendre le vélo pour rejoindre l'arrêt de bus. Tant pis pour la côte à monter au retour. Il n'y a eu que les jours des écrits, puis l'oral du concours que j'ai pris la moto pour arriver à l'heure.
De nouveau prof stagiaire puis titulaire (enfin !), j'ai abouti en région parisienne, mais gardé mon ancienne maison qui sert pour les vacances en attendant la retraite. La voiture a donc servi pour apporter des choses à l'appartement, puis pour acheter des meubles chez Ikéa avant de revenir en région toulousaine. La plupart de mes trajets entre les régions toulousaine et parisienne (à chaque vacances scolaires) se font en train. Au début j'ammenais la moto en région parisienne d'avril à juin.
Un été au mois d'aout, le congélateur de ma maison qui avait environ 20 ans s'est mis à ne plus raffraichir assez (alors que j'aurai bien pris une glace). J'ai donc pensé utiliser la voiture pour aller en acheter un autre. Sauf qu'elle servait si peu que la deuxième batterie, pourtant débranchée n'a pû être rechargée. 2 batteries mortes en quelques années pour ne pas avoir assez servi ! J'ai donc décidé d'arrêtre les frais. Pas de 3ème batterie de suite, pas de contrôle technique tous les 2 ans, et plus d'assurance tant que je n'aurai pas besoin de cette voiture.
Les livraisons demandant d'attendre plusieurs jours et de payer une trentaine d'euros, c'est finalement à moto que j'ai transporté l'ancien et le nouveau congélateur (des modèles de 80 cm de haut). Et puis comme le frigo a laché au mois d'octobre, j'ai refait pareil. Et comme j'allais voir les magasins une première fois avant de transporter l'appareil à recycler et d'acheter son remplaçant, j'en profitais pour ramener 2 ou 3 sacs de 25 kg de gravier pour refaire une allée.
En région parisienne, selon les années, les trajets domicile-travail se font soit à pied dans la même commune (pas plus de 6 minutes), soit en bus et/ou RER vers d'autres endroits avec des temps de trajet de 1 à 2 H. Je n'ai jamais voulu utiliser un véhicule personnel. Enfin, l'année où j'étais professeur stagiaire plus loin de Paris que Fontainebleau, j'ai quand même pris la moto pour me rendre à un stage industriel qu'on nous imposait de faire vers noël. Une bonne dizaine de km en bord de seine qui pouvait se faire en train, sauf qu'ensuite l'aciérie était loin de la gare. Un matin, tête à queue devant les flics alors que l'eau qui coulait sur la route n'a fait penser qu'il faisait moins froid que je pensais et que je pouvais accélérer. En fait, une canalisation avait claqué. Un peu mal aux muscles d'une jambe, j'ai boité quelques jours. A partir de ce moment là, mon maitre de stage qui habitait la même commune venait me chercher les matin où il faisait froid pour m'ammener dans sa Mercédes (il les achetais d'occasion à moins de 30 000 F). Le soir, j'allais à pied à la gare pour rentrer en train.
Voilà. Donc, lorsqu'on vit seul, il est rare d'avoir besoin d'une voiture. En région parisienne ou dans une moindre mesure près ou dans une grande ville, on peut profiter des transports en commun, même si les temps de trajet sont 2 fois plus longs qu'avec un véhicule individuel. Une fois qu'on a acheté le forfait pour les trajets professionnels, il sert sans supplément de prix pour les autres trajets (dans la limite des zones couvertes par le titre de transport s'il y a lieu). Là où les transports en commun sont peu ou pas du tout développés, pour les trajets de plus de 5 km en terrain plat, moins s'il y a des côtes, un véhicule à moteur peut être utile. Là encore, un deux roues suffit dans la plupart des cas, même si une grosse moto n'est pas adaptée au verglas. Mais il y a des véhicules 3 roues légers pour ces cas là.
La véritable question concerne-elle l'abandon de la voiture où des véhicules à moteur individuels ?
Pour ma part, après les bus scolaires et en insistant auprès de mes parents, j'ai commencé à me déplacer à vélo pour aller au lycée l'année ou j'étais en terminale. J'ai continué à vélo durant toutes mes études à la fac. Par rapport au lycée, je trajet faisait autour d'un kilomètre de mois.
J'ai eu ma première moto (une 125 cm3) à l'age de 22 ans. Je l'utilisais pour des loisirs, aller lesweek-ends à des concentres de moto. Mais pour les 5 km qui me séparaient de la fac ou pour des achats dans Toulouse, le vélo suffisait. En 7 ans, vu que mes études supérieurs ont durées, j'ai parcouru quelques 15000 km à vélo, essentiellement dans Toulouse.
Et puis, j'ai eu un boulot et ma 125 qui avait le moteur en mauvais état a été remplacé par une 400, quelques années après il y a eu une 650 puis une 900 qui servait pour les longs trajets avec en parallèle un petit trail (250, puis 125, puis 350 cm3) qui suffisait pour les trajets quotidiens.
Pour moi, une voiture, c'est bon pour transporter plusieurs personnes ou des choses lourdes ou/et encombrantes, c'est à dire que c'est rarement indispensable pour une personne seule.
J'ai repris des études après l'age de 35 ans pour essayer de devenir prof. Ça a marché moins vite que pour des gens plus jeunes. Et après une année sabbatique où j'ai loupé l'oral du concours après avoir été sélectionné à l'écrit, j'ai loué un appartement dans le campus universitaire pour repasser le concours en candidat libre.
Certains mois, je retrouvais le travail que je n'avais pas quitté dans l'industrie, d'autres mois, je passais la semaine du dimanche soir au vendredi soir sur le campus universitaire pour aller bûcher à la B.U. La voiture a servi pour ammener des affaires (notamment l'ordinateur), mais ensuite, j'utilisais la petite moto pour les trajets hebdomadaires vers et depuis la fac, et le vélo pour les trajets quotidiens dans la fac.
Le péripéties n'étaient pas finies. Après avoir réussi le concours, j'ai fait une année de prof stagiaire qui n'a pas été validée. Donc, après avoir été fonctionnaire pendant un an, j'ai fait un an de chomage. Et j'ai repassé le concours. Là, j'avais droit aux transports en commun gratuits. Donc, je rejoignais l'arrêt de bus dans le village voisin distant de 2 à 3 km avec ma petite moto. Puis une heure de bus - métro - bus et retour en sens inverse le soir. Comme assez rapidement j'ai vu que certains s'amusaient à dévisser l'écrou de ma roue avant sur la moto, j'ai fini par prendre le vélo pour rejoindre l'arrêt de bus. Tant pis pour la côte à monter au retour. Il n'y a eu que les jours des écrits, puis l'oral du concours que j'ai pris la moto pour arriver à l'heure.
De nouveau prof stagiaire puis titulaire (enfin !), j'ai abouti en région parisienne, mais gardé mon ancienne maison qui sert pour les vacances en attendant la retraite. La voiture a donc servi pour apporter des choses à l'appartement, puis pour acheter des meubles chez Ikéa avant de revenir en région toulousaine. La plupart de mes trajets entre les régions toulousaine et parisienne (à chaque vacances scolaires) se font en train. Au début j'ammenais la moto en région parisienne d'avril à juin.
Un été au mois d'aout, le congélateur de ma maison qui avait environ 20 ans s'est mis à ne plus raffraichir assez (alors que j'aurai bien pris une glace). J'ai donc pensé utiliser la voiture pour aller en acheter un autre. Sauf qu'elle servait si peu que la deuxième batterie, pourtant débranchée n'a pû être rechargée. 2 batteries mortes en quelques années pour ne pas avoir assez servi ! J'ai donc décidé d'arrêtre les frais. Pas de 3ème batterie de suite, pas de contrôle technique tous les 2 ans, et plus d'assurance tant que je n'aurai pas besoin de cette voiture.
Les livraisons demandant d'attendre plusieurs jours et de payer une trentaine d'euros, c'est finalement à moto que j'ai transporté l'ancien et le nouveau congélateur (des modèles de 80 cm de haut). Et puis comme le frigo a laché au mois d'octobre, j'ai refait pareil. Et comme j'allais voir les magasins une première fois avant de transporter l'appareil à recycler et d'acheter son remplaçant, j'en profitais pour ramener 2 ou 3 sacs de 25 kg de gravier pour refaire une allée.
En région parisienne, selon les années, les trajets domicile-travail se font soit à pied dans la même commune (pas plus de 6 minutes), soit en bus et/ou RER vers d'autres endroits avec des temps de trajet de 1 à 2 H. Je n'ai jamais voulu utiliser un véhicule personnel. Enfin, l'année où j'étais professeur stagiaire plus loin de Paris que Fontainebleau, j'ai quand même pris la moto pour me rendre à un stage industriel qu'on nous imposait de faire vers noël. Une bonne dizaine de km en bord de seine qui pouvait se faire en train, sauf qu'ensuite l'aciérie était loin de la gare. Un matin, tête à queue devant les flics alors que l'eau qui coulait sur la route n'a fait penser qu'il faisait moins froid que je pensais et que je pouvais accélérer. En fait, une canalisation avait claqué. Un peu mal aux muscles d'une jambe, j'ai boité quelques jours. A partir de ce moment là, mon maitre de stage qui habitait la même commune venait me chercher les matin où il faisait froid pour m'ammener dans sa Mercédes (il les achetais d'occasion à moins de 30 000 F). Le soir, j'allais à pied à la gare pour rentrer en train.
Voilà. Donc, lorsqu'on vit seul, il est rare d'avoir besoin d'une voiture. En région parisienne ou dans une moindre mesure près ou dans une grande ville, on peut profiter des transports en commun, même si les temps de trajet sont 2 fois plus longs qu'avec un véhicule individuel. Une fois qu'on a acheté le forfait pour les trajets professionnels, il sert sans supplément de prix pour les autres trajets (dans la limite des zones couvertes par le titre de transport s'il y a lieu). Là où les transports en commun sont peu ou pas du tout développés, pour les trajets de plus de 5 km en terrain plat, moins s'il y a des côtes, un véhicule à moteur peut être utile. Là encore, un deux roues suffit dans la plupart des cas, même si une grosse moto n'est pas adaptée au verglas. Mais il y a des véhicules 3 roues légers pour ces cas là.
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