Le cinéma X

La foisonnante encyclopédie collective Le cinéma X, sous la direction du critique Jacques Zimmer vient d'être rééditée aux éditions La Musardine (448 pages, 38 euros)
On y apprend, par exemple, que le premier film pornographique, intitulé A free ride (une conduite libre) a été tourné en 1915 et présentait un homme prenant deux jeunes femmes en auto-stop et le trio faisant ensuite l'amour joyeusement dans un bois. Aujourd'hui, des oeuvres cinématographiques considérées comme non pornographiques n'hésitent plus à montrer des plans de pénétration non simulées comme chez Lars Von Trier, Bruno Dumont ou Gaspard Noé...

Le réalisateur José Bénazéraf qui a su produire autant de navets que de pépites vient de mourir.
Spécialiste du film politico-érotique, il est l'auteur de Bacchanales 73 (en 1973 !), Le sexe nu, Black Love ou bien Les contes de la folie ordinaire mais aussi d'une multitude de films aux titres aussi évocateurs que La soubrette perverse, La veuve lubrique, Une garce en chaleur, Anna cuisses entr'ouvertes, Eva la grande suceuse ou encore La madonne des pipes !

Le paradoxe de l'industrie du cinéma X dans un pays puritain, l'Amérique puissance X : http://matricien.org/bienvenue-sur-matrilabo-3/

Libidomania (titres alternatifs : Sexual Aberration, Sesso perverso , Le Sexe interdit de Bruno Mattei (Italie, 1979)
Ce pseudo "documentaire" dont le but est de répertorier à travers le monde les pratiques sexuelles les plus étranges est surtout prétexte à satisfaire tous les amateurs de sadisme, masochisme, fétichisme, zoophilie, nécrophilie etc...
A voir surtout pour rigoler des commentaires "scientifiques"

L'amour à la bouche (1974)
Premier film, gentiment érotique de Gérard Kikoine, spécialiste du X.
A la suite de la mort accidentelle de son mari la belle Nathalie, mannequin de son état, tente de fuir la réalité dans des soirées assez "spéciales" traversées par de jolies hippies dénudées...