Westerns

Django, film de Sergio Corbucci en 1966 à la réputation du western le plus violent jamais réalisé, avec Franco Nero.
Western italo-espagnol, baroque, gothique, et cultissime !
Un mystérieux étranger solitaire traînant derrière lui un cercueil (!) débarque dans une petite ville à la frontière mexicaine aux prises entre deux bandes rivales, des soudards confédérés racistes et des pistoleros mexicains cruels. L'étranger va faire violemment le ménage !
Ce film culte, pourtant pas vraiment réussi sur un plan "artistique", va fortement impressionner les amateurs et donner naissance à une multitude de sous-produits...

Go West de et avec Buster Keaton (1925)
Remarquez les yeux maquillés de l'acteur de face... J'adore ces vieux westerns plein de poésie !

Les Quatre de l'Apocalypse (1975) de Lucio Fulci, encore un western particulièrement violent et même gore : viols, mutilations et même cannibalisme ! Rien n'est épargné ! Le thème : les habitants d'une petite ville se révoltent contre les desperados qui ont fait de la cité un repaire du vice. Et ça va être sanglant ! Quatre aventuriers, un joueur professionnel, une prostituée, un ivrogne, et un mystique qui croupissaient en prison tentent d'échapper au lynchage... La bande son complètement décalée a été parfois qualifiée de "hippie" !!

Tu es vraiment fan de ce genre de cinéma ?

J'ADORE ! J'adore la poésie !

Je comprends, mais tout le monde n'y voit pas de la poésie...

Il y a tellement de gens qui ne sont pas sensibles à la poésie...
Par exemple, tous ceux qui allument la radio (ou pire, la télévision) dès le matin...
Et ceux qui préfèrent l'heure d'été...

Comme ceux qui dans les années 80 nous imposèrent des phares blancs aux voitures à la place des phares jaunes...

Il n'y a aucune interdiction en france de continuer à rouler en phares jaunes.

Je ne m'étais pas intéressé à l'aspect "poésie" plutôt à la sécurité.

Si le jaune peut avoir de l'intérrêt dans le brouillard ou (ce qui peut être la cause du brouillard), ça fait moins de lumière qu'avec un phare blanc, ce qui pouvait être limite pour des motos des années 80 (en particilier, les 125 avec une batterie de 6 volts). J'ai donc été comme d'autres motards discident en passant au phares blancs avant l'autorisation officielle pour mieux voir la route.

Un beau personnage de western !

rainbowgeek a écrit:Il n'y a aucune interdiction en france de continuer à rouler en phares jaunes.

Je ne m'étais pas intéressé à l'aspect "poésie" plutôt à la sécurité.
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Pourtant, comme pour les chasseurs du Bouchonois, la poésie c'est essentiel !

Parmi toutes les parodies qui ont été faites du western j'aime bien celles réalisées par les Français dans lesquelles Fernandel s'est parfois distingué.
Notamment dans l'excellent "Dynamite Jack, la terreur de l'Arizona" de Jean Bastia en 1961.
Un émigrant d'origine française se trouve confronté dans une petite ville du Far-West (dont les habitants parlent avé l'assent provençal !) en 1880 au terrible outlaw Dynamite Jack. C'est Fernandel qui tient les deux rôles !

Il y avait eu aussi, avec le même Fernandel, en 1938, "Ernest le rebelle" de Christian-Jaque

Il y eu aussi, bien sûr, le légendaire Pecos Bill revisité par Walt Disney en 1948 dans un film d'animation (moyen métrage)

Si c'est pas du nanar ça !!!

Le dernier Quentin Tarantino, "Django Unchained" dont la sortie est prévue en France le 16 janvier 2013 fait déjà polémique aux Etats-Unis.
D'abord pour son extrême violence gratuite (le titre "Django" n'est pas innocent !) mais aussi parce qu'il use à foison d'expressions ou de mots non politiquement corrects comme nigger (nègre) !

A partir du film "Il était une fois dans l'Ouest" de Sergio Leone (1968) débuta une mode "western-hippie" qui dura quelques saisons jusqu'à environ 1972

Klondike a écrit:

A partir du film "Il était une fois dans l'Ouest" de Sergio Leone (1968) débuta une mode "western-hippie" qui dura quelques saisons jusqu'à environ 1972

Je me souviens qu'on allait jouer dans les marnes, c'était un peu notre Grand Cañon, nous étions des desperados. Et notre ranch c'était la maison abandonnée à côté du Clos. Il y avait une vieille charette bleu passé dans la grange. Zouzou et Elisabeth (B) y avaient été photographiées pas très habillées, juste avec un chapeau de cow-boy, mais elles étaient un peu plus âgées que nous. Nous avions treize, quatorze ou quinze ans. Elles, dix-huit ou vingt...Et aussi Durga a été photographiée, je crois... (tu les as gardées ces photos, dis ?)
Il y avait Max, Charly, Jacky, Steph qui portaient des pantalons côtelés de grand-père, et des gilets sans manches, avec leurs chapeaux on aurait dit effectivement des vieux chercheurs d'or.
Certains ont gardé longtemps ce look hippie du Far West. Et ont même été figurants lors du tournage du film Fabien de la Drôme, au pas de l'Estang, dix-douze ans plus tard...

Les marnes grises, c'était notre Far West, oui entre le Grand Canon (comment tu fais le "tildé" sur le n ?) et le désert d'Arizona. Pas de crotales, pas de serpents à sonnette mais des vipères. Pour les fameuses photos, je dois en avoir certaines dans mes archives, mais je doute qu'il soit convenable de les poster... D'autant que certaines me concernant personnellement ne sont pas à mon avantage ah ah !

France 2 a passé hier soir Appaloosa, d'Ed Harris en 2008 avec Viggo Mortensen, que je découvre (je ne connaissais pas, honte à moi ! ) et qui renouvelle avec bonheur j'ai trouvé, le genre "Western"...
En vous "écoutant" parler de votre far-west, il y a bien un "far-west" français ou plus exactement provençal, avec les gardians de la Camargue mais aussi des personnages populaires comme Maurin des Maures de Jean Aicard.

Pat Garrett and Billy the Kid, est un film américain réalisé par Sam Peckinpah, avec James Coburn et Kris Kristofferson.
1881, Nouveau-Mexique. À Fort Sumner, Pat Garrett rend visite à son ancien compagnon de route : Billy. Il lui annonce qu'il est devenu le nouveau shérif du comté.
Ce western date de 1973 et sa bande originale est de Bob Dylan, qui joue d'ailleurs un petit rôle dans le film !

Western hippie ???  

Le Grand Silence de Sergio Corbucci (1968)

Un sommet du western spaghetti, film aux images d'une beauté époustouflante : la blancheur des paysages enneigés dans lequel sse déroule cette histoire de vengeance inassouvie dans l'Utah de 1898 contraste très violemment avec la noirceur extrême de la fin. Les gentils (Silencio, le héros muet joué par le beau Jean-Louis Trintignant, le sympathique shérif Bullett...) sont tous tués, et ce sont les affreux méchants, entraînés par Klaus Kinski, qui gagnent.
Comme toujours dans la vraie vie !