Westerns

Tire encore si tu peux (Si sei vivo, spara) de Giulio Questi en 1967.

Rien que la lecture du synopsis que Wikipedia fait de ce fil laisse supposer qu'il mérite d'être considéré comme un chef d'œuvre ! La beauté des images aux nombreuses références picturales de Goya à Manet est époustouflante. Il faut le voir dans sa version intégrale (italienne) car la version française a été horriblement tronquée.

Django (qui n'a ce nom explicitement que dans la version anglaise), un métis, est laissé pour mort par ses complices qui ont refusé de partager avec lui l'or qu'ils avaient volé après avoir massacré un peloton de militaires. Soigné par deux indiens, il court après sa vengeance, mais les habitants du village où ses complices sont arrivés leur ont déjà réglé leur compte. Qu'est devenu l'or ? C'est ce qui intéresse Sorro, petit potentat local dont l'armée privée est composée de chemises noires à tendances homosexuelles. Il kidnappe le fils de l'un de ceux qu'il suspecte de détenir l'or, et menace de le tuer si on ne lui donne pas ce qu'il veut. Django intervient et sauve la vie de du jeune homme, mais celui-ci se tue après avoir été violé par les hommes de Sorro. Django ramène le cadavre, mais cela ne change en rien la détermination des deux personnages qui s'étaient partagé l'or et qui vont alors s'entre-tuer, avant que le survivant meure dans l'incendie de sa maison, brûlé par l'or fondu qui lui coule sur la tête. Django peut repartir, écœuré de ce qu'il a vu. (Wikipedia)

[b]Terror of Tiny Town[/i] de Sam Newfield (1938) est un western qui a la particularité que tous ses acteurs sont des nains personnes de petite taille. Les chevaux ont été remplacés bien sûr par des poneys. On pourrait craindre le pire, en fait c'est un film très respectueux et extrêmement poétique. Le producteur Jed Buell avait envisagé de faire avec sa troupe d'acteurs de petite taille des remakes des grands classiques du cinema de l'époque, Tarzan, King Kong,  mais ce premier film n'eut pas le succès escompté et les projets en restèrent là.

"On est en avance sur notre temps, on refait le monde.
Clint Eastwood en chemise à fleurs dans La Kermesse de l'Ouest, un vrai western hippie !

La RDA a produit de 1965 à 1983 quelques westerns allemands d’où la dimension idéologique et la vision marxiste de l’Histoire ne sont pas exclues.
Par exemple, en 1966, Die Söhne der großen Bärin (Le fils de la Grande Ourse) de Josef Mach, en réponse aux Winnetou de la RFA interdits à l’Est ! On y valorise surtout le mode de vie des Indiens.


https://youtu.be/ChHvymU2o9U

Au milieu des années 60, probablement aiguillonné par la concurrence du western spaghetti, il eut au États Unis une tentative de renouveler le western traditionnel où les codes habituels, gentils contre méchants, ont complètement volés en éclats. L’Ouragan de la vengeance en 1965 réalisé par Monte Hellman est l’un de ceux-là, sur un scénario et avec Jack Nicholson qui a aussi été le producteur. Des critiques ont loué la beauté et la "lenteur cinglante" de ce film. A noté que le réalisateur, Monte Hellman est aussi l’auteur de deux autres films considérés comme culte The Shooting, un autre western avec Nicholson (1965) et Macadam a deux voies (1971) , un road movie parfois comparé à Easy Rider.

La Mort tragique de Leland Drum (The Shooting) l’autre "néo western" de Monte Hellman en 1966 fascinant par sa splendide lenteur et son mutisme. Le film se passe entièrement dans un désert blanc que traversent deux cow-boys escortant une mystérieuse femme. Avec Jack Nicholson et Millie Perkins.

Klondike, j’aimais bien tes interventions cinéma…
Étrange de ne pas trouver dans les westerns hippies Le Spécialiste de Sergio Corbucci (1969)