Sorties de salle
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Re: Sorties de salle
Je voulais y aller mais les avis sont très partagés...
Anaïs- Messages : 771
Date d'inscription : 09/08/2011
Age : 35
Localisation : Paris/Normandie
Au bout du conte
Le film débute là où tout au bout du conte tout se temine toujours : le cimetière...
Le film nous dit aussi combien nous vivons très mal aujourd'hui dans notre société...
Et c'est vrai que certains rires finissent par être gênants dans la salle de cinéma...
Le film nous dit aussi combien nous vivons très mal aujourd'hui dans notre société...
Et c'est vrai que certains rires finissent par être gênants dans la salle de cinéma...
neo-codion- Messages : 1946
Date d'inscription : 03/08/2011
Le Cri (Antonioni)
Aujourd'hui ressort sur deux écrans parisiens (Le Champo et Le Mac-Mahon) le chef d'oeuvre d'Antonioni, Le Cri, qui date de 1957.
L'errance dans tous les sens du terme d'un homme au bout du désespoir qui part sur les routes avec sa petite fille et retourne finalement dans son village natal pour s'y suicider...
Le Cri est l'histoire « d'un homme seul, vidé, qui erre dans un paysage gris. Antonioni ne pouvait choisir un cadre plus évocateur que celui de la plaine du Pô, paysage qui lui est familier depuis son enfance. (...) Celui-ci exalte la tristesse infinie, le vide intérieur, la tragédie silencieuse du personnage. Pour accentuer les tons de gris, Antonioni a situé le film durant un hiver long et interminable. (...) »
( Aldo Tassone, Antonioni, Paris, Flammarion, 1995)
L'errance dans tous les sens du terme d'un homme au bout du désespoir qui part sur les routes avec sa petite fille et retourne finalement dans son village natal pour s'y suicider...
Le Cri est l'histoire « d'un homme seul, vidé, qui erre dans un paysage gris. Antonioni ne pouvait choisir un cadre plus évocateur que celui de la plaine du Pô, paysage qui lui est familier depuis son enfance. (...) Celui-ci exalte la tristesse infinie, le vide intérieur, la tragédie silencieuse du personnage. Pour accentuer les tons de gris, Antonioni a situé le film durant un hiver long et interminable. (...) »
( Aldo Tassone, Antonioni, Paris, Flammarion, 1995)
neo-codion- Messages : 1946
Date d'inscription : 03/08/2011
Re: Sorties de salle
Michelangelo Antonioni est surtout connu comme réalisateur en 1970 d'un film sur la "génération Woodstock" Zabriskie Point, avec la musique de PInk Floyd.
Trois ans auparavant, il avait obtenu la palme d'or au Festival de Cannes pour Blow Up avec Vanessa Redgrave
Trois ans auparavant, il avait obtenu la palme d'or au Festival de Cannes pour Blow Up avec Vanessa Redgrave
Re: Sorties de salle
Le 3 avril prochain sort sur les écrans de France un documentaire franco-étatsunien de Shola Lynch sur la figure d'Angela Davis : Free Angela
neo-codion- Messages : 1946
Date d'inscription : 03/08/2011
Re: Sorties de salle
J'ai vu Au bout du conte, et au bout du conte, j'ai trouvé ça drôle mais un peu confus...
Anaïs- Messages : 771
Date d'inscription : 09/08/2011
Age : 35
Localisation : Paris/Normandie
Sur les rives du Mississipi
Mud de Jeff Nichols
Tourné sur les rives du Mississipi, ce film en emprunte la lenteur, il a l'accent du Sud, et rend hommage à Mark Twain, à Tom Sayers, Huckleberry Finn et Joe l'Indien. Deux garçons de 14 ans découvrent sur une île au milieu du fleuve, un bateau échoué au sommet d'un arbre ! Quelle belle cabane !
En toile de fond, l'évocation d'un mode de vie qui disparaît irrémédiablement au nom du sacro saint progrès, celui du peuple des rives du Mississipi, ces gens vivant de rien ou presque dans des cabanes flottantes le long de la rivière...
Tourné sur les rives du Mississipi, ce film en emprunte la lenteur, il a l'accent du Sud, et rend hommage à Mark Twain, à Tom Sayers, Huckleberry Finn et Joe l'Indien. Deux garçons de 14 ans découvrent sur une île au milieu du fleuve, un bateau échoué au sommet d'un arbre ! Quelle belle cabane !
En toile de fond, l'évocation d'un mode de vie qui disparaît irrémédiablement au nom du sacro saint progrès, celui du peuple des rives du Mississipi, ces gens vivant de rien ou presque dans des cabanes flottantes le long de la rivière...
neo-codion- Messages : 1946
Date d'inscription : 03/08/2011
Cinéma sudiste
Je suis également allé voir ce film. Tu parles d'un cinéma "sudiste" qui serait caractérisé par une lenteur, une mélancolie, et une violence sourde... Je pense à Clint Eastwood (Sur la route de Madison).
Jeff Nichols se réclame lui, ouvertement, de Terrence Malick. Le rôle de l'oncle Galen est confié à Michael Shannon, acteur fétiche de Malick.
Les images des rives du Mississippi me font penser à la Loire.
Il existe aussi un autre cinéma "sudiste", celui des séries B, au mauvais goût assumé et fascinant...
Jeff Nichols se réclame lui, ouvertement, de Terrence Malick. Le rôle de l'oncle Galen est confié à Michael Shannon, acteur fétiche de Malick.
Les images des rives du Mississippi me font penser à la Loire.
Il existe aussi un autre cinéma "sudiste", celui des séries B, au mauvais goût assumé et fascinant...
Klondike- Messages : 522
Date d'inscription : 14/10/2011
Re: Sorties de salle
Dans le même genre : Les bêtes du Sud sauvage (2012 de Benh Zeitlin) sort en DVD.
Hushpuppy, une jeune fille de six ans, vit dans le bayou de Louisiane avec son père au milieu de la mangrove, dans une cabane délabrée et miséreuse avec d'autres abandonnés de la société américaine. Un jour, une violente tempête provoque la montée des eaux, mettant en péril leurs vies déjà fort précaires
Hushpuppy, une jeune fille de six ans, vit dans le bayou de Louisiane avec son père au milieu de la mangrove, dans une cabane délabrée et miséreuse avec d'autres abandonnés de la société américaine. Un jour, une violente tempête provoque la montée des eaux, mettant en péril leurs vies déjà fort précaires
Klondike- Messages : 522
Date d'inscription : 14/10/2011
Palmares
Palmares Cannes 2013
Palme d'or : La Vie d'Adèle d'Abdellatif Kechiche
Grand Prix : Inside Llewyn Davis des frères Coen
Prix d'interprétation féminine : Bérénice Béjo (Le Passé d'Asghar Farhadi)
Prix d'interprétation masculine : Bruce Dern (Nebraska d'Alexander Payne)
Prix du Jury : Tel père, tel fils de Hirokazu Kore-Eda (Japon)
Palme d'or : La Vie d'Adèle d'Abdellatif Kechiche
Grand Prix : Inside Llewyn Davis des frères Coen
Prix d'interprétation féminine : Bérénice Béjo (Le Passé d'Asghar Farhadi)
Prix d'interprétation masculine : Bruce Dern (Nebraska d'Alexander Payne)
Prix du Jury : Tel père, tel fils de Hirokazu Kore-Eda (Japon)
hippium- Messages : 1819
Date d'inscription : 01/08/2011
Age : 44
Re: Sorties de salle
Sortie mercredi prochain de Pop Redemption de Martin Le Gall avec Julien Doré
un groupe pop plus ou moins baba cool, les Dead Makabés, part en tournée au fin fond de Pétaouchnok...
un groupe pop plus ou moins baba cool, les Dead Makabés, part en tournée au fin fond de Pétaouchnok...
neo-codion- Messages : 1946
Date d'inscription : 03/08/2011
Re: Sorties de salle
12 ans d'âge est le titre d'un film qui sort mercredi avec François Berléand et Patrick Chesnay : deux copains de la génération de Mai 68 partent à la retraite et décident de se comporter comme des ados. À voir ?
Dr_Natural- Messages : 1663
Date d'inscription : 02/08/2011
Re: Sorties de salle
12 ans d'âge, c'est tout à fait pour toi Dr_Natural !
creme_de_marron- Messages : 595
Date d'inscription : 01/08/2011
Re: Sorties de salle
La semaine prochaine sort en France Lone Ranger, film de Gore Verbinski avec Johnny Deep.
Si ce film a fait un flop aux Etats Unis, il n'en est pas moins intéressant car il présente un héros légendaire américain, peu ou pas connu en Europe, mais qui est aux States aussi connu voire plus que Zorro.
C'est le héros populaire par excellence. Il s'agit un ranger texan qui poursuivant les outlaws se fait passer pour mort et devient un justicier masqué. Il est aidé par son fidèle compagnon un indien nommé Tonto.
A l'origine, il apparut dans un feuilleton radiophonique en 1933, puis a fait l'objet d'une multitude d'adaptations, romans, films, bandes dessinées, et surtout séries télévisées dans les années 50.
Même si le film n'est pas terrible j'irai le voir car c'est vraiment une icône de la culture populaire américaine.
A noter que, dans les années 60, les créateurs du personnage du Frelon Vert (The Green Hornet) ont imaginé que celui-ci était le petit neveu du Lone Ranger. D'ailleurs, ils portent tous les deux le même genre de masque.
Si ce film a fait un flop aux Etats Unis, il n'en est pas moins intéressant car il présente un héros légendaire américain, peu ou pas connu en Europe, mais qui est aux States aussi connu voire plus que Zorro.
C'est le héros populaire par excellence. Il s'agit un ranger texan qui poursuivant les outlaws se fait passer pour mort et devient un justicier masqué. Il est aidé par son fidèle compagnon un indien nommé Tonto.
A l'origine, il apparut dans un feuilleton radiophonique en 1933, puis a fait l'objet d'une multitude d'adaptations, romans, films, bandes dessinées, et surtout séries télévisées dans les années 50.
Même si le film n'est pas terrible j'irai le voir car c'est vraiment une icône de la culture populaire américaine.
A noter que, dans les années 60, les créateurs du personnage du Frelon Vert (The Green Hornet) ont imaginé que celui-ci était le petit neveu du Lone Ranger. D'ailleurs, ils portent tous les deux le même genre de masque.
Klondike- Messages : 522
Date d'inscription : 14/10/2011
Re: Sorties de salle
Klondike a écrit:La semaine prochaine sort en France Lone Ranger, film de Gore Verbinski avec Johnny Deep
Johnny Depp ce n'est pas Deep Purple
hipnik- Messages : 1554
Date d'inscription : 01/08/2011
François Ozon
Je ne suis pas encore allé voir Jeune et Jolie (ça sonne comme le titre d'un magazine pour adolescente) et je ne crois pas que j'irai le voir, même si j'avais beaucoup aimé Gouttes d'eau sur pierres brûlantes...
Mais j'aime bien ce que le réalisateur a dit récemment dans une interview (Libé du 21 août 2013) :
Ce qui me frappe [dans la société actuelle] c'est l'ignorance du sens des mots. Beaucoup de gens m'ont semblé avoir oublié que le "fantasme" n'est pas le passage à l'acte. Mais une structure de l'imaginaire nécessaire a l'épanouissement sexuel de chacun, et ce n'est pas parce qu'on fantasme une chose qu'on va l'assouvir, bien au contraire. Un petit garçon qui fantasme de tuer son père et de coucher avec sa mère passe rarement à l'acte.
Mais j'aime bien ce que le réalisateur a dit récemment dans une interview (Libé du 21 août 2013) :
Ce qui me frappe [dans la société actuelle] c'est l'ignorance du sens des mots. Beaucoup de gens m'ont semblé avoir oublié que le "fantasme" n'est pas le passage à l'acte. Mais une structure de l'imaginaire nécessaire a l'épanouissement sexuel de chacun, et ce n'est pas parce qu'on fantasme une chose qu'on va l'assouvir, bien au contraire. Un petit garçon qui fantasme de tuer son père et de coucher avec sa mère passe rarement à l'acte.
neo-codion- Messages : 1946
Date d'inscription : 03/08/2011
Re: Sorties de salle
Vu hier soir La Danza de la realidad de Jodorowsky.
Un vieil homme de 84 ans, Jodorowsky, se penche sur l'enfant qu'il a été. L'enfant dans un accès de désespoir tente de se jeter du haut d'une falaise et c'est le vieil homme qu'il deviendra qui le retiendra au dernier moment.
"nous portons tous en nous notre enfance comme une hostie vivante"
Très beau.
Un vieil homme de 84 ans, Jodorowsky, se penche sur l'enfant qu'il a été. L'enfant dans un accès de désespoir tente de se jeter du haut d'une falaise et c'est le vieil homme qu'il deviendra qui le retiendra au dernier moment.
"nous portons tous en nous notre enfance comme une hostie vivante"
Très beau.
oiseaulys- Messages : 356
Date d'inscription : 01/08/2011
Re: Sorties de salle
Très beau film proche de l'univers de la "culture populaire" avec ses artistes de petits cirques misérables, ses monstres et estropiés, et tous les cauchemars de l'enfance...
Klondike- Messages : 522
Date d'inscription : 14/10/2011
Sâdhu
Sâdhu film documentaire suisse de Gaël Metroz.
Suraj Baba un ermite hindou quitte sa grotte aux sources du Gange où il vit depuis huit ans pour se rendre au pèlerinage du Kumbha Mela. Mais finalement il n'y voit qu'un "immense cirque où il ne manque que les clowns". Il continuera son errance jusqu'à l'Himalaya se demandant s'il devait vraiment chercher à devenir un saint homme ou juste un homme bien... Magnifique...
http://www.sadhu-lefilm.com/
Suraj Baba un ermite hindou quitte sa grotte aux sources du Gange où il vit depuis huit ans pour se rendre au pèlerinage du Kumbha Mela. Mais finalement il n'y voit qu'un "immense cirque où il ne manque que les clowns". Il continuera son errance jusqu'à l'Himalaya se demandant s'il devait vraiment chercher à devenir un saint homme ou juste un homme bien... Magnifique...
http://www.sadhu-lefilm.com/
Capucine- Messages : 578
Date d'inscription : 01/08/2011
Age : 36
Localisation : Rennes
Re: Sorties de salle
Sâdhu : pour un documentaire, je ne me suis pas ennuyée un seul instant. le personnage ressemble un peu à John Lennon !
Anaïs- Messages : 771
Date d'inscription : 09/08/2011
Age : 35
Localisation : Paris/Normandie
Re: Sorties de salle
Après La Guerre des boutons, Belle et Sebastien et Angelique, marquises des Anges !
Cela prouve la grande forme du cinéma français. Et de ses scénaristes.
Cela prouve la grande forme du cinéma français. Et de ses scénaristes.
mimi pinçon- Messages : 1127
Date d'inscription : 18/11/2011
Re: Sorties de salle
Généralement ces reprises qui ne savent pas se situer entre clin d'œil nostalgique et relecture moderne sont décevantes...
Klondike- Messages : 522
Date d'inscription : 14/10/2011
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