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Cinéma hippie

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Cinéma hippie - Page 2 Empty Films "hippies"

Message  neo-codion Mar 20 Déc 2011 - 20:15

Une autre liste de 30 films "hippies" donnée par un autre site. Mais je ne sais pas s'il y a une hiérarchisation.
1- Les chemins de Katmandou* (1969) d'André Cayatte avec Jane Birkin d'après Barjavel
2- Quelques messieurs trop tranquilles* (1972) de Georges Lautner, d'après ADG traité sur le monde humoristique
3- Les stances à Sophie (1970) de Moshé Mizrahi avec les égéries de la nouvelle vague Bernadette Laffont et Bulle Ogier
4-American Graffiti, la suite* (1979) de Bill L Norton
5- Forrest Gump* (1994) de Robert Zemeckis
6- Hair (1979)* de Milos Forman
7- Into the Wild (2007) de Sean Penn
8- La fille d'un soldat ne pleure jamais (1998) de James Ivory
9- Point limite zero * (1971) de Richard C Sarafian, une femme nue sur une moto...
10- Psych out (1968) de Richard Rush
11- Taking off (1970) de Milos Forman
12 - Le Beatnik et le Minet* (1967) de Roger Leenhardt avec Gérard Depardieu
13- Sauve qui peut (1965) de John Boorman (à ne pas confondre avec Sauve qui peut-la vie, film de Godard en 1980)
14- Together *(2000) de Lukas Moodysson, la vie et les valeurs hippies mis à mal dans une communauté suédoise
15 - L'Adversaire (1971) de Satyajit Ray
16 - Angels hard as they come (1971) de Joe Viola, bikers contre hippies, ça doit être quelque chose !
17- Far out man (1990) de Tommy Chong
18 - Hotel Woodstock *(2009) d'Ang Lee
19 - Easy Rider* (1969) de DEnnis Hopper
20 - Big Boy (1966) de Coppola
21 - Le péril jeune *(1994) de Cédric Klapich
22- Sex Power (1970) de Henri Chapier
23 - La Vallée *(1972) de Barbet Schroeder avec Bulle Ogier et Valérie Lagrange, musique de Pink Floyd
24- The Tripper (2006) de David Arquette, un tueur en série à Woodstock !
25 - Lions Love (1969) d'Agnès Varda, la culture flower power en Californie en 1968
26 - Caotic Ana (2008) de Julio Menem, Ibiza
27- Breezy (1973) de Clint Eastwood, ça devrait plaire à zazoue : les amours entre une très jeune hippie mineure et un quinquagénaire !
28- More *(1969) de Barbet Schoeder, l'enfer de la drogue avec la très belle Mimsy Farmer
29- Les Babas cool* (1981) de François Leterrier avec Christian Clavier, nullissime !
30- Cloud Rock, mon père (2010) de Kaleo La Belle, un vieil hippie de 70 ans ne renonce pas...
S'il y en a que vous avez vus, ce serait bien d'en faire une (courte) critique, non ?
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Message  hipnik Mar 20 Déc 2011 - 22:55

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Cinéma hippie - Page 2 Empty Pam Grier

Message  Dr_Natural Mer 21 Déc 2011 - 9:20

Pam Grier,
La panthère noire de Harlem fut une (très belle) icône de la Blaxploitation. Elle fut découverte par Russ Meyer, c'est tout dire sur son sex appeal ! puis tourna des films kitsch du genre "filles en cage" dans des rôles plutôt dénudés.
Son rôle le plus connu est celui de Jackie Brown de Quentin Tarantino en 1997.
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Message  Dr_Natural Mer 21 Déc 2011 - 9:27

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Message  Dr_Natural Mer 21 Déc 2011 - 10:04

Un article de Libé lors du retour de Pam Grier avec Jackie Brown :


Pamela Grier, 48 ans, revient, après une traversée du désert, dans «Jackie Brown», le dernier Tarantino, aujourd'hui en salles. Woman in black.Par LOUPIEN Serge (Libération 1er avril 1998)

A48 ans, Pamela Grier, qui en paraît quinze de moins, est plus belle
que jamais. Curieusement, celle qui fut le (sex-)symbole de l'émancipation de la femme noire américaine dans les années 70 dissimule sa plastique avantageuse (qui fit, dit-on, fantasmer un Federico Fellini) sous un pull-over informe, aussi sombre que la couleur de ses yeux. Installée à l'extrême bord de son siège, mains jointes, un brin crispées, elle a le regard un peu absent de ceux qui, d'avoir trop vécu trop vite, reviennent parfois de loin. De fait, jusqu'à l'an passé, Pam Grier multipliait ce que l'on appelle des «panouilles alimentaires» dans des films plus ou moins dignes d'être visionnés.
Et puis Quentin Tarantino, déjà croisé à l'occasion d'une audition au moment de la confection du casting de Pulp Fiction, l'a contactée afin de lui soumettre le script de l'adaptation d'un roman d'Elmore Leonard, Punch Creole, qu'il projetait de tourner sous le titre de Jackie Brown, histoire d'une hôtesse de l'air au bout du rouleau bien décidée pourtant à livrer le combat de la dernière chance: «Je lui ai dit à quel point le scénario me plaisait, mais que je ne voyais pas quel rôle il me réservait. "Celui de Jackie Brown, bien sûr, m'a-t-il répondu. Il m'a fallu du temps avant de le prendre au sérieux.»
Tarantino, pourtant, l'était on ne peut plus, qui continue de clamer que Jackie Brown n'aurait jamais vu le jour sans l'accord de Pam Grier, puisque l'histoire de l'une se confond avec la vie de l'autre. Ajoutant que son plus cher désir serait que ce nouveau film ait, sur la carrière de son actrice, le même effet qu'a pu avoir le précédent sur celle de John Travolta. Car, comme l'ex-vedette trépidante de la Fièvre du samedi soir, Pam Grier a connu aussi le statut de superstar.
C'était au milieu des seventies quand fleurissait sur les écrans un genre étiqueté indifféremment, selon le degré de cinéphilie de chacun, série B ou Z, présentant la particularité de montrer des héros noirs impitoyables qui avaient noms John Shaft (Richard Roundtree), Truck Turner (Isaac Hayes) ou Willie Dynamite (Roscoe Orman). Des personnages durs au mal, filous, arrogants et sûrs de leur bon droit, rendant enfin un semblant de dignité aux membres d'une communauté afro-américaine dont l'existence cinématographique s'arrêtait jusqu'alors à des rôles de larbins, de nounous chouineuses ou de faire-valoir superstitieux et pétochards.
Au milieu d'une kyrielle d'affreux machos dans la lignée de Jim Brown, de Fred Williamson (deux anciens footballeurs professionnels) ou de Jim Kelly (ceinture noire de karaté), trois beautés vont apparaître: Tamara Dobson, Jeanne Bell et Pam Grier. Les deux premières, alias Cleopatra Jones et T.N.T. Jackson, top models égarés sur les tatamis, ne vont guère faire carrière. La troisième, en revanche, va imposer l'image d'une femme de couleur indépendante, courageuse, libérée, et introduire la notion de féminisme dans une société noire dominée par un sexisme caricatural, présent jusque dans les groupuscules révolutionnaires: «Je ne pensais pas que ces films deviendraient l'objet d'un culte vingt-cinq ans après leur sortie et qu'ils représenteraient autant pour la communauté noire. Je n'ai rien inventé. Ma mère et ma grand-mère, qui ont lutté toute leur vie contre la discrimination, sont autrement méritantes que moi.»
Fille d'un officier de l'US Air Force, Pam Grier, née, en 1949, en Caroline du Nord, a passé l'essentiel de sa jeunesse à déménager de base en base au gré des affectations paternelles, entretenant ainsi son penchant naturel pour une certaine forme de nomadisme: «De là me vient probablement mon goût pour l'exploration des cultures diverses et les voyages.»
Enfant timide et plutôt empotée («J'étais le genre d'adolescente que les garçons n'invitent jamais»), elle se révèle élève studieuse, passionnée de chimie et de littérature. Et puisque le pilotage d'un jet paraît vraiment hors de portée, elle accepte, influencée par sa famille, d'entamer des études de médecine: «La conscience sociale de mes parents leur soufflait que l'idée de liberté passe par l'éducation. Le fait que je finisse actrice les a considérablement déçus.» Rien ne prédisposait d'ailleurs Pam Grier à se diriger vers le cinéma: «Je me rappelle encore le premier film que j'ai vu: Godzilla. Pas de quoi faire naître chez moi ne serait-ce qu'un semblant de vocation.» Mais c'est une participation à un concours de beauté, dans le but de financer ses études, à Denver, Colorado, qui va tout déclencher. A sa stupéfaction, la grande fille godiche qui faisait tapisserie dans les surboums est élue vice-reine de la soirée. Elle abandonne illico toute intention de manier un jour scalpel et bistouri, et saute dans le premier vol en partance pour Los Angeles.
Figurante dans Beyond the Valley of the Dolls de l'ineffable Russ Meyer, Pam Grier est remarquée par Roger Corman, qui l'impose, en 1970, sur le tournage de The Big Doll House, appelé à relancer un sous-genre très spécialisé: le film de femmes en prison. Pam Grier va ainsi apparaître successivement dansWomen in Cages, Black Mama, White Mama etThe Big Bird Cage, commercialisés en 1972.
L'année suivante, elle devient Coffy, la justicière solitaire prompte à rectifier les canailles à coups de fusil à pompe, et fait ainsi une entrée tonitruante dans le domaine de ce qui va devenir la «Blaxploitation» (films d'exploitation destinés à un public noir), terme que Pam Grier n'aime guère employer; de même qu'elle ne conserve pas un souvenir enchanté de cette période de sa carrière qui la montre tour à tour taularde dénudée et prédatrice sexy donc, mais aussi photographe (Friday Foster), détective (Sheba Baby), gladiatrice (The Arena), voire vampirisée (Blacula): «J'aurais préféré travailler avec Kurosawa, Fellini, Bergman, Pollack ou Scorsese. Ce sont tous des maestros en possession de partitions différentes, mais je suis moi-même un instrument qui se doit de réagir aux divers rythmes imposés.» Malheureusement, une fois la vogue du «film d'action noir» terminée, les «maestros» ignorent Pam Grier, qui va entamer une longue traversée du désert, dont le point culminant sera sa lutte victorieuse contre un cancer pronostiqué fatal par le corps médical.
L'ancienne fiancée du basketteur Kareem Abdul- Jabaar, puis du comédien Richard Pryor, et amie intime de John Lennon se penche alors vers le théâtre et la télévision (Cosby Show, Miami Vice, le Prince de Bel Air), afin de tenter de remonter la pente. Exploit qu'elle va réussir, après quinze années de galère, grâce au soutien de quelques admirateurs de la première heure, comme Tim Burton, John Carpenter et bien sûr Tarantino, lequel lui rend, avec Jackie Brown, le plus bel hommage dont puisse rêver un acteur: «Je savais qu'un jour ou l'autre la récompense viendrait. Il n'en est jamais autrement quand on est honnête avec soi-même. Au-delà de ma couleur de peau et de ce que je représente symboliquement, Tarantino a voulu me montrer telle que je suis, en me confrontant à des comédiens de l'envergure de Samuel L. Jackson ou de Michael Keaton, afin de m'endurcir. Il m'a surnommé "The Queen of Women, parce qu'il prétend que je n'ai pas peur de me battre ni de mourir pour une cause ou pour ma famille. Il a raison. J'ai failli mourir, mais mon heure n'était pas venue. Comme Jackie Brown.»

PAM GRIER EN 10 DATES 24 mai 1949 Naissance à Winston-Salem, Caroline du Nord.
1970 «The Big Doll House» de Jack Hill.
1972 «Black Mama, White Mama» d'Eddie Romero.
1973 «Coffy» de Jack Hill.
1974 «Foxy Brown» de Jack Hill.
1975 «Friday Foster» d'Arthur Marks. «Sheba Baby» de William Girdler.
1980 «Le Policeman» de Daniel Petrie.
1996 «Los Angeles 2013» de John Carpenter.
1997 «Mars Attacks!» de Tim Burton.
1998 «Jackie Brown» de Quentin Tarantino.
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Message  Eon Mer 21 Déc 2011 - 13:33

Dr Natural, je crois que vous squattez un fil sans rapport avec vos propos.

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Message  Eon Mer 21 Déc 2011 - 13:40

neo-codion a écrit:Une autre liste de 30 films "hippies" donnée par un autre site. Mais je ne sais pas s'il y a une hiérarchisation.
S'il y en a que vous avez vus, ce serait bien d'en faire une (courte) critique, non ?
La plupart ne sont pas évidents-évidents à dénicher.
1- Les chemins de Katmandou* (1969) d'André Cayatte avec Jane Birkin d'après Barjavel
6- Hair (1979)* de Milos Forman
7- Into the Wild (2007) de Sean Penn
10- Psych out (1968) de Richard Rush
23 - La Vallée *(1972) de Barbet Schroeder avec Bulle Ogier et Valérie Lagrange, musique de Pink Floyd
28- More *(1969) de Barbet Schoeder, l'enfer de la drogue avec la très belle Mimsy Farmer
Très classiques, ils ont été critiqués à la page 1, ou ailleurs sur le forum.

Je pourrais ajouter ceci :

9 - Point limite zéro (1971) de Richard Sarafian :

J'avoue avoir un faible - comme on dit - pour ce film.
Sur le thème linéaire d'un roi du volant qui parcourt les États-unis pied au plancher, défiant successivement les polices des états qu’il traverse,
on a droit à un road-movie complètement halluciné, empli de rock’n’roll, de Harley Davidsons et d’amphétamines.
Et en effet, il y a une scène de rencontre avec un couple de hippies au milieu du désert, avec l'apparition d'une somptueuse fille blonde nue à moto, scène qui généralement impressionne fortement la communauté des spectateurs mâles du film. (Et peut-être quelques spectatrices à tendance saphique, après tout ?)


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Cinéma hippie - Page 2 Empty J'assume le mauvais goût !

Message  mimi pinçon Mer 21 Déc 2011 - 20:14

I drink your blood (Buveurs de sang) un petit film d'exploitation de David Durston en 1970.
Une bande de hippies un peu naturistes, satanistes, et pas pacifistes pour deux sous, s'installe près d'une petite bourgade de province et, entre deux sandwiches aux rats grillés, viole, tue, mutile et découpe les habitants du coin en morceaux. Les filles du groupe ne sont pas les plus tendres. C'est gore, mais on n'est pas loin de l'affaire Manson qui s'est déroulée juste un an plus tôt. Il y a donc même la séquence de la femme enceinte éventrée.
Cinéma hippie - Page 2 I_Drink_Your_Blood_R1-%5Bcdcovers_cc%5D-frontCinéma hippie - Page 2 Jaqidinkgr0Cinéma hippie - Page 2 IDrinkYourBloodSATANAKED
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Cinéma hippie - Page 2 Empty ça ne sort pas de la Famille !

Message  hippium Mer 21 Déc 2011 - 21:48

L'affaire Manson a effectivement inspiré une foule de films gores. Il faudrait retrouver les coupures de presse de l'époque qui disaient : Hippies = satanistes !
Voici donc un autre film plus récent (1985) qui fait explicitement référence au cas Manson : Igor and the Lunatics de Billy Parolini (à ne surtout pas confondre avec Pasolini !)
Une secte hippie sous la domination du leader Paul, grand prêtre sataniste... Mais alors, c'est qui Igor ?

Cinéma hippie - Page 2 IGOR%20AND%20THE...Cinéma hippie - Page 2 IGOR%20AND%20THE...
Cinéma hippie - Page 2 Dvdvolume242sc

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Message  zazoue Sam 24 Déc 2011 - 17:56

neo-codion a écrit:.
27- Breezy (1973) de Clint Eastwood, ça devrait plaire à zazoue : les amours entre une très jeune hippie mineure et un quinquagénaire !

??? scratch flower flower
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Cinéma hippie - Page 2 Empty Hippie Masala

Message  hippium Sam 21 Jan 2012 - 10:54

"Hippie Masala, pour toujours en Inde" est un film documentaire suisse de 2006 réalisé par Ulrich Grossenbacher et Damaris Lüthe.
Bien après les grandes transhumances des hippies occidentaux en Inde, que reste-t-il de tous ceux qui y étaient venu chercher l'illumination ? Certains, très peu, n'en sont jamais revenus. Comme Cesare l'Italien, yogi dans une grotte, Erica et Gillian d'Afrique du Sud, Hanspeter le suisse, Meera de Belgique et Robert le néerlandais. La plupart n'ont pas trouvé vraiment de place, ni la sérénité dans leur nouvelle patrie, ne s'y sont pas vraiment intégrés, mais restent, aux yeux des réalisateurs pas très tendres, des marginaux paumés attachés en permanence à leurs shiloms, leurs rêves et leurs frustrations.
Cinéma hippie - Page 2 Hippiemasala

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Cinéma hippie - Page 2 Empty Grass

Message  hippium Sam 21 Jan 2012 - 11:04

"Grass, le peuple de l'herbe", film documentaire de Ron Mann (1999)
La guerre (perdue) des autorités américaines contre les fumeurs de marijuana pendant tout le vingtième siècle...
Cinéma hippie - Page 2 Thb_360x360_grass

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Message  hippium Ven 3 Fév 2012 - 15:37

Voici la liste des films "hippies" qui avaient été diffusés par Arte pour illustrer le thèma "Summer of Love" :
-Le Lauréat (The graduate - Mike Nichols 1967)
-Alice's Restaurant (Arthur Penn - 1969)
-Barbarella (Roger Vadim - 1968)
-Je t'aime moi non plus (Serge Gainsbourg - 1976)
-Hair (Milos Foreman - 1969)
-Tommy (Ken Russel - 1975)
-Candy (Christian Marquand - 1968)
-L'une chante, l'autre pas (Agnès Varda - 1977)
-Rouge sang (Rudolf Thome - 1970)

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Message  hippium Ven 3 Fév 2012 - 15:52

Candy, film franco, italo, américain de Christian Marquand (1968) d'après le roman de Mason Hoffenberg et Terry Southern.
Une jeune étudiante (faussement ?) naïve s'offre, dans une ambiance psychédélique et de libération propre aux années du flower power et en toute innocence, aux hommes qui l'entourent...
Film qualifié de "pépite" pour son aspect pop-psychédélique, il réunit une pléïade d'acteurs célèbres dont Ringo Starr... et Charles Aznavour.
Cinéma hippie - Page 2 Candy010

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Cinéma hippie - Page 2 Empty HAIR

Message  Anaïs Ven 2 Mar 2012 - 16:16

J'ai été ravie de revoir hier soir HAIR qui est repassé sur la chaine TCM sunny

Les prochaines diffusions sur cette même chaine sont :
Dimanche 4 mars à 14h30
Samedi 10 mars à 11h05
Mardi 13 mars à 14h50

Youpi ! flower
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Message  Dr_Natural Sam 5 Mai 2012 - 8:49

The Ballad of Jack and Rose
Ce film traite du sujet difficile de la fusion (inceste fantasmé, sans passage à l'acte, je vous rassure !) entre un père et sa fille de 16 ans. Tous deux vivent sur les vestiges d'une ancienne communauté hippie dont il avait épousé autrefois l'utopie et les rêves. Sa femme est morte, tous les anciens compagnons de la communauté s'en sont allés... Il est resté seul avec sa fille qu'il a protégée du monde. Mais aujourd'hui il est gravement malade et va mourir.
Un film américain de Rebecca Miller (2005) qui malgré le sujet difficile est plein de fraîcheur...

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Message  Dr_Natural Mar 5 Juin 2012 - 10:03

Des hippies nus qui dansent dans la nature avec Laetitia Casta dans le film "nés en 68" de Jacques Martineau (2008)

http://www.vodkaster.com/Films/Nes-en-68/36668#

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Message  rainbowgeek Mar 5 Juin 2012 - 19:51

Ça donne envie de voir le film.
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http://bech.free.fr/

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Message  hippium Mar 5 Juin 2012 - 21:20

Oui, ça ne doit pas être mal !! Very Happy

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Cinéma hippie - Page 2 Empty Re: Cinéma hippie

Message  Jean-Luc Mar 5 Juin 2012 - 22:02

Voici la bande annonce de ce film d' Olivier Ducastel et Jacques Martineau, NES EN 68, Avec Laetitia Casta, Yannick Renier et Yann Trégouët. Ce n'est pas un film sur les hippies même si ça évoque l'époque...


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https://hippies-1973.forumactif.org

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Cinéma hippie - Page 2 Empty Une éducation norvégienne

Message  neo-codion Dim 29 Juil 2012 - 20:58

Une éducation norvégienneFilm franco-norvégien de Jens Lien avec Åsmund Høeg et Sven Nordin (1 h 28).
Cinéma hippie - Page 2 Une-education-norvegienne-photo-8

Quelles sont les valeurs à transmettre à ses enfants ? Sans forcément attaquer les fondements propres à cette idéologie, Jens Lien décrit l’approche erronée de l’éducation et de la liberté par la génération hippie. Il a voulu situer une famille atypique dans une ville particulière, extrêmement colorée qui devait représenter la “façon de penser hippie”, tournée vers la quête d’un bonheur permanent. Mais il va également révéler l’emprisonnement idéologique que vit le jeune Nikolaj, ce qui va le pousser à embrasser la culture punk-rock des années 70/80. Mais comment entrer en rébellion lorsque votre père écoute la même musique que vous et accepte, voire cautionne tous vos actes, même les plus discutables ?
Elevé dans l’amour mais aussi la permissivité la plus totale, l’existence de ce jeune garçon semble idyllique jusqu’au décès brutale de sa mère. Son père, vieil anar utopique, va alors tomber dans la dépression, laissant son fils à une totale liberté, ne comprenant pas qu’il est entrain de plonger dans la violence, la drogue et une culture punk rythmée par le no future des Sex Pistols, loin des aspirations hippies de ses parents. Tout cela pourrait tourner au drame le plus sombre si le metteur en scène, qui nous raconte un peu sa propre histoire, ne laissait pas l’humour, une bonne dose d’ironie et de poésie rester le trait dominant de ce qui n’est, après tout qu’une comédie de mœurs. La quête initiatique du jeune garçon reste plus comique que tragique. Pas de mélo, pas de pathos, et surtout pas de jugement moralisateur, mais le portrait subtile d’une famille brisée qui cherche de nouvelles bases pour repartir dans une nouvelle vie. Mais le plus ado des deux n’est pas forcément celui qu’on croit.
Åsmund Høeg, pour son premier rôle, à 14 ans, est tout simplement lumineux et remarquable. Il possède déjà toute la palette des sentiments et sa mutation de petit garçon en punk déjanté est saisissante. Sven Nordin, lui aussi apporte tout son talent à son rôle de père laxiste et dépassé, il est irrésistible. Sonja Richter, Tony Veitsle Skarpsno complètent une excellente distribution. En fin de compte un bon film très original, à la fois par son scénario, sa mise en images, sa musique d’ il y a 30 ou 40 ans et le choix d’une certaine frivolité pour traiter un sujet grave et douloureux. Une véritable curiosité ! ( http://jiphel.wordpress.com/2012/06/10/une-education-norvegienne/#more-2526 )
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Cinéma hippie - Page 2 Empty When you're strange

Message  Anaïs Lun 30 Juil 2012 - 2:54

Hier soir est passé sur Arte le très beau film When you're strange de Tom DiCillo (USA - 2009), documentaire sur la carrière des Doors, de leur création à la mort de Jim Morrison. Avec beaucoup d'images d'archive, le film situe la fin du mouvement hippie à l'époque de la mort de Jim... Et précise que si ces années hippies furent très brèves, elles marquèrent à jamais ceux qui les ont vécues. J'enrage de plus en plus de ne pas les avoir connues. Sad
Cinéma hippie - Page 2 1754570825

Cinéma hippie - Page 2 When-Youre-Strange1-225x300
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Message  hipnik Lun 30 Juil 2012 - 12:04

neo-codion a écrit:Une éducation norvégienneFilm franco-norvégien de Jens Lien avec Åsmund Høeg et Sven Nordin (1 h 28).
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Quelles sont les valeurs à transmettre à ses enfants ? Sans forcément attaquer les fondements propres à cette idéologie, Jens Lien décrit l’approche erronée de l’éducation et de la liberté par la génération hippie. Il a voulu situer une famille atypique dans une ville particulière, extrêmement colorée qui devait représenter la “façon de penser hippie”, tournée vers la quête d’un bonheur permanent. Mais il va également révéler l’emprisonnement idéologique que vit le jeune Nikolaj, ce qui va le pousser à embrasser la culture punk-rock des années 70/80. Mais comment entrer en rébellion lorsque votre père écoute la même musique que vous et accepte, voire cautionne tous vos actes, même les plus discutables ?
Elevé dans l’amour mais aussi la permissivité la plus totale, l’existence de ce jeune garçon semble idyllique jusqu’au décès brutale de sa mère. Son père, vieil anar utopique, va alors tomber dans la dépression, laissant son fils à une totale liberté, ne comprenant pas qu’il est entrain de plonger dans la violence, la drogue et une culture punk rythmée par le no future des Sex Pistols, loin des aspirations hippies de ses parents. Tout cela pourrait tourner au drame le plus sombre si le metteur en scène, qui nous raconte un peu sa propre histoire, ne laissait pas l’humour, une bonne dose d’ironie et de poésie rester le trait dominant de ce qui n’est, après tout qu’une comédie de mœurs. La quête initiatique du jeune garçon reste plus comique que tragique. Pas de mélo, pas de pathos, et surtout pas de jugement moralisateur, mais le portrait subtile d’une famille brisée qui cherche de nouvelles bases pour repartir dans une nouvelle vie. Mais le plus ado des deux n’est pas forcément celui qu’on croit.
Åsmund Høeg, pour son premier rôle, à 14 ans, est tout simplement lumineux et remarquable. Il possède déjà toute la palette des sentiments et sa mutation de petit garçon en punk déjanté est saisissante. Sven Nordin, lui aussi apporte tout son talent à son rôle de père laxiste et dépassé, il est irrésistible. Sonja Richter, Tony Veitsle Skarpsno complètent une excellente distribution. En fin de compte un bon film très original, à la fois par son scénario, sa mise en images, sa musique d’ il y a 30 ou 40 ans et le choix d’une certaine frivolité pour traiter un sujet grave et douloureux. Une véritable curiosité ! ( http://jiphel.wordpress.com/2012/06/10/une-education-norvegienne/#more-2526 )

Ça doit pas être mal, marrant... Ça rappelle un peu le sujet de Die Unerzogegen (Comment je supporte mes parents hippies) film allemand de la sud-africaine Pia Marais en 2008 !





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Cinéma hippie - Page 2 Empty Werewolf of Woodstock

Message  Klondike Ven 3 Aoû 2012 - 19:20

Werewolf of Woodstock (Le loup-garou de Woodstock - 1975 - USA - Réalisation : John Moffitt)
A la fin du festival de Woodstock, Bert, un fermier bourru qui déteste les hippies se tranforme en loup-garou...

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Message  hippium Mer 15 Aoû 2012 - 8:53

Eggshells catalogué film "hippie" par son réalisateur Tobe Hooper (co-scénariste de Massacre à la tronçonneuse), film indépendant à petit budget de 1969.
La vie d'une bande de hippies à la fin des années 60 à Austin, entre documentaire et film expérimental...

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