Le livre que vous venez de terminer

Le Festin nu de William Burroughs, une série de scènes cauchemardesques visiblement écrites sous l'influence de drogues hallucinogènes par un écrivain associé à la Beat Generation
En folio SF

Si William Burroughs est effectivement associé à la Beat Generation et était très ami avec Kerouac son style est cependant assez différent de celui des écrivains beatniks.
À noter que c'est Kerouac et Ginsberg qui ont "aidé" Burroughs à réécrire Le Festin nu d'après le manuscrit original impubliable en l'état !

Dernier livre relu : Sardine dorée de Bob Kaufman
Bob Kaufman (1925-1986) est le dernier grand poète beatnik. Sardine dorée est LE livre phare de la poésie beatnik (avec Mexico city blues)
Le recueil commence avec l'évocation de monsieur Caryl Chessman et l'innocence car jamais

"...personne n'est coupable de quoi que ce soit..."

et bien sûr Bob Kaufman qui a été jusqu'au bout de tout, de la Terre, de la vie, nous prévient

"je suis prêt à mourir pour la Poésie."

Il tient promesse.

Bob Kaufman Sardine dorée, édition bilingue traduit par Claude Pélieu, Mary Beach et Jacques François, 1976 Christian Bourgeois

C'est bien de sortir Bob Kaufman de l'ombre...

https://hippies-1973.forumactif.org/t408p15-litterature-beatnik

oiseaulys a écrit:
Sardine dorée est LE livre phare de la poésie beatnik (avec Mexico city blues)

Ah bon ? Et Howl alors ??

La bonté humaine, altruisme, empathie, générosité par Jacques Lecomte aux éditions Odile Jacob , 24,20 €
L'auteur, docteur en psychologie, démontre que la violence et l'égoïsme ne correspondent pas à notre nature profonde mais qu'au contraire l'altruisme, la solidarité, et la soif de justice sont inscrits au plus profond de nous-mêmes.
Une leçon d'optimisme et de foi en l'homme...

Garry Leech - Le Capitalisme : un génocide structurel.
L'auteur révèle que la puissance qui gouverne le monde à notre insu est responsable de dizaines de millions de morts chaque année. Le monstre n'a pas de visage ou plutôt il en a mille. Mû par une avidité sans limite, il contrôle tout, avale tout, détruit tout. Son nom : la mondialisation néolibérale ; son génétiteur : le capitalisme.
270 p. 19 €

Et San Antonio bordel !?

Des petits livres merveilleux de Christian Bobin que je ne connaissais pas et que Durga m'a offerts, chacun d'à peine une centaine de pages mais très denses, profonds et poétiques, simplement beaux :
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Prisonnier du berceau  : "J'écris ce livre pour tous ces gens qui ont une vie simple et très belle, mais qui finissent par en douter parce qu'on leur propose que du spectaculaire" (extrait)

La part manquante : "ce n'est pas pour devenir écrivain qu'on écrit.  C'est pour rejoindre en silence cet amour qui manque à tout amour"

Un assassin blanc comme la neige : "Le nouveau-né a devant lui une forêt en feu qu'il lui faudra traverser pieds nus."

Confession sexuelle d'un Russe du sud, souvenirs de la découverte dès l'âge de huit ans de la sexualité par une jeune Russe, avant la première guerre mondiale.
On trouve sur le net de très larges extraits de ce texte écrit par un anonyme en 1912 directement en français et publié la première fois en 1926.
http://fr.wikisource.org/wiki/Confession_sexuelle_d%E2%80%99un_Russe_du_Sud

Je termine un roman de Carlos Salem "Aller simple" traduit de l'espagnol (Argentine) aux éditions Actes Sud
À la mort (espérée et attendue) de sa femme, pendant des vacances au Maroc, un homme se retrouve enfin libre et vit avec des hippies la vie dont il avait toujours rêvée...
Avec cette conclusion : la vie n'est qu'un aller simple. Il faut savoir en profiter...

Ça donne envie de le lire

Pas encore mes dernières lectures mais pour l'instant mes derniers achats, chez Mona Lisait...

-Les mots tout court par Jeanne-Marie Sens, 1994 : poèmes d'une ancienne chanteuse un peu hippies (1€)
-Pour en finir avec la société de l'information par Léo Scheer, 1998 (2€)
-J'ai fini ma journée par Hyacinthe Dubreuil, 1971 (1€)
-Le catalogue des jouets par Sandra Petrignani, 1999 : petits récits poétiques traduits de l'italien
-Le bon à rien par Frans Kellendonk, 2002 : récit d'un jeune écrivain néerlandais mort du sida (3€)
-Almanach de Shakespeare and Co, 1974 : poésies choisies par la célèbre librairie parisienne qui fut l'un des point de rassemblement de la Beat Generation (3€)
-Tom campeur par Jim Palette, 2001 : petit roman (2€)

Bon, je vais me mettre à la lecture... Pour pas cher...

Et tu nous en reparleras quand tu les auras lus ?  

Trois livres. Les deux premiers ne sont pas de la littérature.

1) Hervé Kempf : Comment les riches détruisent la planète.
Charge contre la classe dirigeante prédatrice et cupide... Mais aussi une mise en garde contre la puissance explosive de l'injustice.

2) on pourra compléter cette lecture par "Le triomphe de la cupidité" de Joseph Stigliz, prix Nobel d'économie.

3)Ira Levin : Un bonheur insoutenable
Roman de SF dans la veine de 1984. Dans le futur, les hommes sont uniformisés et privés de toute pensée originale...
Dans le futur ? Science fiction ?

Mimi pinçon, tu connais ce livre ?

Armand de Pontmartin (1811-1890) : Les Corbeaux du Gévaudan (1868 - publié en feuilleton en 1866 - réédité en 1883)

Deux vagabonds tuent pour le voler un homme au milieu d'un champ. Au moment de mourir, la victime montre des corbeaux qui passent dans le ciel et dit à ses assassins : "les corbeaux diront que c'est vous qui m'avez tué"
Les deux assassins font en sorte que l'enquête se dirige vers un autre habitant du village voisin. Celui est accusé, arrêté et condamné à perpétuité. Sa fiancée en devient folle. Elle passe son temps a errer dans la campagne. Cependant, elle finira par confondre les véritables coupables et parviendra à dévoiler au plein jour les preuves de leur forfait.
Elle sauve ainsi son fiancé de l'enfer du bagne. Lorsque les deux assassins seront arrêtés, ils demanderont à la femme comment elle a su que c'était eux les auteurs du crime. Elle répondra : "Ce sont les corbeaux qui me l'ont dit"...

Ce roman populaire de 383 pages est disponible à la lecture sur Books-Google

Les Corbeaux du Gévaudan ? Ça devrait plaire à Oiseaulys !  

Mais je l'ai lu ( il y a longtemps ). Ce livre avait fortement impressionné mon grand-père dans son enfance, qui m'en avait parlé. Je l'ai trouvé plus tard dans sa bibliothèque...

Dans son roman Haute Époque (Albin Michel), Jean-Yves Lacroix imagine rencontrer en décembre 1994 dans une cellule de dégrisement d'un commissariat parisien un pochetron qui n'est autre que Guy Debord. Qui disait "j'ai écrit beaucoup moins que la plupart des gens qui écrivent ; mais j'ai bu beaucoup plus que la plupart des gens qui boivent"...
Lacroix décrit Debord :
"...L'œil vert vitreux qu'on voit aux poulpes sur les mauvais étals, le visage d'un gamin rondouillard, et sur le cou, sur les parties du torse qui s'offraient nues au regard, couvrant l'intégralité des bras et, plus bas, des jambes, la pilosité d'un marcassin. Un mètre soixante-dix, soixante ans d'arrosage."

Quelques jours après cette rencontre, Debord se tirait une balle dans le cœur.

Un voyage entre Brigitte Bardot et Mére teresa, un livre envoutant, j'en suis encore à la page 8, c'est trop profond

Dans ce livre, Don Miguel révèle la source des croyances limitatrices qui nous privent de joie et créent des souffrances inutiles. Il montre en des termes très simples comment on peut se libérer du conditionnement collectif - le « rêve de la planète », basé sur la peur - afin de retrouver la dimension d'amour inconditionnel qui est à notre origine et constitue le fondement des enseignements toltèques que Castenada fut le premier à faire découvrir au grand public. Don Miguel révèle ici 4 clés simples pour transformer sa vie et ses relations, tirées de la sagesse toltèque. Leur application au quotidien permet de transformer rapidement notre vie en une expérience de liberté, de vrai bonheur et d'amour.