Le livre que vous venez de terminer

Dr_Natural a écrit:Dans son roman Haute Époque (Albin Michel), Jean-Yves Lacroix imagine rencontrer en décembre 1994 dans une cellule de dégrisement d'un commissariat parisien un pochetron qui n'est autre que Guy Debord. Qui disait "j'ai écrit beaucoup moins que la plupart des gens qui écrivent ; mais j'ai bu beaucoup plus que la plupart des gens qui boivent"...r.

C'est vrai qu'aujourd'hui ce roman semble décrire vraiment une haute époque

En 1994, Guy Debord était déjà considéré comme un vieil Égyptien. Pourtant, la société était devenue ce qu'il avait pressenti ce qu'elle deviendrait trente-cinq ans plus tôt !

"Debord est mort il y a douze ans. Tout ce qu’il a analysé et prédit s’est réalisé point par point, et même très au delà. La qualité de la vie désormais, c’est la guerre."
http://www.pileface.com/sollers/article.php3?id_article=118

J.Trudell a écrit:

Un voyage entre Brigitte Bardot et Mére teresa, un livre envoutant, j'en suis encore à la page 8, c'est trop profond

Super ! Capucine me l'a offert !  

Dictionnaire amoureux de Versailles, de Franck Ferrand (Plon)

Éditeur : Editions des deux terres - Traduit de l'anglais par Sabine Porte - Date de parution : Avril 2013 - 520 pages drôles, pétillantes et anti-grisaille!

Publié en 1957, l'année de Sur la route, un grand classique de la "littérature" hippie....

Ce livre est plus connu avec une couverture rouge dans la collection "J'ai lu l'aventure mystérieuse" https://hippies-1973.forumactif.org/t74-collection-j-ai-lu
Ecrit "dans l'année du mouton de bois" comme l'affirme l'auteur dans sa préface (on voit plus loin dans le livre que ça correspond à 1955), ce livre a été publié en anglais en novembre 1956, et en français en 1957 chez Albin Michel.

C'est le premier d'une série de 19 livres de cet auteur. Les 18 premiers se trouvent facilement en version papier chez priceminister à partir de 0,90 € pour les plus connus.

Un site web publie l'intégralité des livres dans divers formats de fichiers. Il y a même quelques illustrations en plus qu'on ne trouve pas dans toutes les version papier de poche francophones :
http://www.lobsangrampa.org/francais/materiel.html

Le livre "Le troisième oeil" raconte l'histoire d'un petit garçon d'une famille tibétaine proche du gouvernement dont lors de son 7ème anniversaire un astrologue dévoile l'avenir lors d'une cérémonie. Il devra d'abord intégrer une lamaserie pour devenir lama médecin avant d'aller vivre dans les pays occidentaux où il rencontrera l'incompréhension et pas mal d'ennuis en diffusant ces connaissances des sciences tibétaines. Le lendemain de son anniversaire, le jeune Lobsang doit quitter sa famille (qui trouve d'ailleurs déshonnorant que le garçon ainé doive devenir un religieux) et après 3 jours d'épreuve, il intègre la lamaserie de Chakpori où il est adopté par le lama Mingyar Dondup (dont il a été très proche dans une vie antérieure) qui deviendra son guide spirituel.

Lobsang Rampa dit posséder depuis la naissance le don de voir les auras, qui entourent chaque être vivant et renseignent sur la personnalité, l'évolution spirituelle, la santé du corps et les pensées. Ce don sera dortement augmenté un an plus tard lors d'une opération du troisième oeil (d'où le titre du livre).

Voir aussi : https://hippies-1973.forumactif.org/t345-maitres-spirituels#7843

J'avais lu ce livre, il y a très longtemps, dans la version présentée ci-dessus (couverture bleue) qui est me semble-t'il antérieure à la collection L'Aventure mystérieuse aux couvertures rouges.
Autant que je me souvienne c'est surtout un plaidoyer pour le peuple tibétain et sa culture menacée dont le pays venait d'être annexé brutalement par la Chine.

Même si le tibet n'est pas la chose la plus importante que j'ai trouvé dans ses livres, il est clair que Lobsang Rampa y parle souvent du tibet, qu'il présente comme un pays pacifique vivant à l'abri des convoitises de biens matériels en attachant plus d'importance à la spiritualité.

Bien que certains détracteurs de Lobsang Rampa ont contesté le fait qu'il soit tibétain, c'est certainement la personne qui a fait le plus connaitre le tibet au monde occidental.

Les livres de Lobsang Rampa ont profondément marqué mon adolescence lorsque j'avais 14 ans. Je pense qu'ils sont d'ailleurs pour beaucoup dans mon voyage vers l'Himalaya 3 ans plus tard...entre temps j'avais écumé les bibliothèques à la recherche de tout ce qui concernait le Tibet, depuis les récits de voyages comme le fameux "7 ans au Tibet" ou ceux d'Alexandra David Neel et sans négliger la littérature bouddhique d'un Arnaud Desjardins par exemple ou du lama Kazi Dawa Samdup, et bien sûr le "Livre des morts tibétain" ou la vie de Milarepa. Bien vite je me suis rendu compte que les livres de Rampa n'étaient que des romans, de biens beaux romans certes, mais que des romans. D'ailleurs on a su bien plus tard que l'écrivain n'aurait jamais mis les pieds au Tibet...  , n'empêche il y a des bouquins comme ça qui forgent comme un goût d'aventures, qu'elles soient dans le Monde ou intérieures.

C'était l'époque où je lisais Pearl Buck  

Elle était encore en vie. Elle est décédée en...1973 !

  

Pascal 73 a écrit:D'ailleurs on a su bien plus tard que l'écrivain n'aurait jamais mis les pieds au Tibet... 

Tuesday Lobsang Rampa ou Cyril Henry Hoskins ?

Selon qu'on accepte ou non l'idée de transmigration, l'histoire de Rampa est totalement différente.

Tous ces auteurs ont donné à la jeunesse occidentale le goût de l'orient...

Janet Frame , Le Messager, un ange à ma table (éditions Joëlle Losfeld)
Une jeune néo-zélandaise un peu naïve et timide s'installe à Ibiza, au milieu des années 50, bien avant qu'elle soit envahie par les hippies, pour y écrire et fuir les démons qui la tourmentent : la peur de la maladie mentale. Elle y rencontre des gens simples, des gens pauvres et beaux, des artistes, puis à Londres fréquente les tout premiers beatniks européens, devient un écrivain célèbre et retourne en son pays natal. Une très belle autobiographie.
Janet Frame est aujourd'hui considérée comme un écrivain et un poète majeur de langue anglaise et, avec Katherine Mansfield, le plus célèbre de Nouvelle -Zélande.
Elle est décédée en 2004.

Cette autobiographie à été admirablement mise en images par Jane Campion

De John Kennedy Toole : La conjuration des imbéciles.
C'est l'histoire du parfait salaud, mégalo paranoïaque.
A lire au second degré et ne pas oublié l'humour si on
veut rigoler un peu.
J'ai bien compris un truc, ne pas donner d'énergie
au tyran pour qu'il cesse d'exister.Facile à dire!

Je viens de relire L'Âge de raison de Jean-Paul Sartre. Je suis surprise de la pauvreté littéraire du style qui a très mal vieilli...

Je l'ai lu il y a longtemps. Je ne me souviens plus précisément du style, des images tirées par les cheveux d'un roman de gare ? Je me rappelle seulement de la description d'un mode de vie "existentialiste" presque "pré beatnik"...

Brasillach et Drieu écrivent mieux que Sartre.

Je viens de relire Les Sept couleurs. J'ai été étonné de découvrir que Brasillach y utilise l'expression "bourgeois-bohème" (page 16 éditions du Livre de Poche). Ce très beau roman, dans la veine du "réalisme poétique", à été écrit en 1938 !

Houlà !