critiques de films
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Re: critiques de films
Dans Une Femme Mariée de Godard en 1964
hippium- Messages : 1819
Date d'inscription : 01/08/2011
Age : 44
Re: critiques de films
A 72 ans Macha Méril n'hésite toujours pas à se mettre entièrement nue devant la caméra, ici pour un téléfilm de TF1, À Dix minutes des naturistes.
Dr_Natural- Messages : 1663
Date d'inscription : 02/08/2011
Re: critiques de films
neo-codion a écrit:Au pan coupé de Guy Gilles (1967), une jeune fille vit dans le souvenir d'un jeune garçon qui a préféré fuir sur la route, nous sommes quelques années après la grande époque beatnik. Elle ne sait pas qu'il y est mort... Le film a été encensé par Marguerite Duras.
Je n'ai pas vu ce film mais la photo du haut et le sujet, la mort sur la route, me rappelle le film d'Agnès Varda en 1985 Sans toit ni loi.
C'est drôle, Macha Méril joue également dans Sans toit ni loi...
hipnik- Messages : 1554
Date d'inscription : 01/08/2011
Re: critiques de films
Elles étaient belles les filles des années 60...
Dr_Natural- Messages : 1663
Date d'inscription : 02/08/2011
Re: critiques de films
C'est sûr qu'à présent leur visage doit avoir quelques traits un peu vieux, comme disait Brassens.
Re: critiques de films
Ce que je veux dire c'est qu'elles savaient être très attirantes, très sexy sans être vulgaires alors qu'aujourd'hui les jeunes femmes sont souvent vulgaires sans être sexy ni attirantes ...
Dr_Natural- Messages : 1663
Date d'inscription : 02/08/2011
Re: critiques de films
Melancholia de Lars Von Triers (2011)
Ce film avait tout a priori pour me plaire. Mais en fait il est inregardable à cause de la caméra qui a constamment la tremblote, qui ne cesse de bouger. Et que je te zoome, et que je te dézoome, et que je te change sans prévenir la caméra d'épaule, et que je te change de plan tous les trois secondes. J'ai mal à la tête ! C'est pas la peine de se prétendre d'avant garde pour ne faire que du Claude Lelouch !
Ce film avait tout a priori pour me plaire. Mais en fait il est inregardable à cause de la caméra qui a constamment la tremblote, qui ne cesse de bouger. Et que je te zoome, et que je te dézoome, et que je te change sans prévenir la caméra d'épaule, et que je te change de plan tous les trois secondes. J'ai mal à la tête ! C'est pas la peine de se prétendre d'avant garde pour ne faire que du Claude Lelouch !
Dernière édition par mimi pinçon le Ven 2 Juin 2017 - 21:16, édité 1 fois
mimi pinçon- Messages : 1127
Date d'inscription : 18/11/2011
Re: critiques de films
Cela ne m'était pas apparu mais maintenant que tu le dis je regarderai ce film différemment.
neo-codion- Messages : 1946
Date d'inscription : 03/08/2011
Re: critiques de films
Copenhagen de Mark Raso (2014)
Un jeune canadien de 28 ans, un peu immature, à la recherche de ses racines rencontre à Copenhague une jeune danoise de 14 ans qui va bouleverser le cours de son existence. Cela n'a rien de glauque. Copenhague magnifiée (on a envie d'y aller, cela me fait penser à ce que Jeff me racontait de cette ville), la jeune Frederikke Dahl Hansen lumineuse. Un très beau film. Très bonne bande son.
Un jeune canadien de 28 ans, un peu immature, à la recherche de ses racines rencontre à Copenhague une jeune danoise de 14 ans qui va bouleverser le cours de son existence. Cela n'a rien de glauque. Copenhague magnifiée (on a envie d'y aller, cela me fait penser à ce que Jeff me racontait de cette ville), la jeune Frederikke Dahl Hansen lumineuse. Un très beau film. Très bonne bande son.
neo-codion- Messages : 1946
Date d'inscription : 03/08/2011
Re: critiques de films
Un million d'années avant J.C. de Don Chaffey (1966) une perle nanaresque de la Hammer, avec Raquel Welch en hippie préhistorique en bikini à fourrure !
Klondike- Messages : 522
Date d'inscription : 14/10/2011
Re: critiques de films
La Belle saison très beau film sur les luttes féministes et la difficulté de vivre une relation amoureuse homosexuelle dans la France des années 70. Film de Catherine Corsini avec Cécile de France et Izïa Higelin en 2015.
Cyprine- Messages : 76
Date d'inscription : 30/08/2012
Re: critiques de films
La reconstitution soignée et très convaincante des années 70 de ce film n'arrive cependant pas à en compenser la mièvrerie et l'aspect militant vraiment trop appuyé.
Dr_Natural- Messages : 1663
Date d'inscription : 02/08/2011
Re: critiques de films
J'ai bien aimé ce film. Oui la reconstitution est remarquable, on s'y croirait vraiment. Je n'ai pas trouvé qu'il était particulièrement mièvre ou qu'il appuyait trop sur l'aspect militant ; il relate avec justesse les luttes et les espoirs de ces femmes, parfois leur naïveté et leurs outrances, mais il est parfaitement dans le ton de ce qu'a été cette époque, avec ses avancées mais aussi errements et ses freins. C'est aussi une très belle histoire d'amour qui nous laisse un message : on ne peut revenir sur le passé, alors il faut aller de l'avant !
neo-codion- Messages : 1946
Date d'inscription : 03/08/2011
Re: critiques de films
Lu au second degré ce film peut effectivement apparaître très cruel pour les discours simplistes et manichéens de ces "féministes"'.
Mais je ne l'avais pas vu comme ça !
Mais je ne l'avais pas vu comme ça !
Dr_Natural- Messages : 1663
Date d'inscription : 02/08/2011
Re: critiques de films
Cyprine a écrit:La Belle saison très beau film sur les luttes féministes et la difficulté de vivre une relation amoureuse homosexuelle dans la France des années 70. Film de Catherine Corsini avec Cécile de France et Izïa Higelin en 2015.
J'aime bien le passage où Cécile de France danse sur du Joe Dassin...
La belle saison c'est celle de nos vingt ans...
Ria_Bartok- Messages : 341
Date d'inscription : 01/08/2011
Localisation : Chaumont (Haute-Marne)
Re: critiques de films
Bartleby de Maurice Ronet (1976)
L'ex jeune premier Maurice Ronet adapte en 1976 le chef d'œuvre de Herman Melville Bartleby The Scrivener et transpose l'histoire dans le Paris du quartier de la Bourse, dans une ambiance étrange de fin de monde, ou plutôt de la fin d'un monde, d'un monde en profonds bouleversements, et interroge sur le devenir des laissés pour compte, des inadaptés à un monde en perpétuelles mutations.
Je fréquentais ce quartier entre la Bourse et la place des Victoires, la galerie Vivienne, quelques mois après le tournage du film, j'y avais trouvé mon premier emploi, à mi-temps, et je reconnais bien dans ce film la poésie mélancolique du Paris d'alors...
L'ex jeune premier Maurice Ronet adapte en 1976 le chef d'œuvre de Herman Melville Bartleby The Scrivener et transpose l'histoire dans le Paris du quartier de la Bourse, dans une ambiance étrange de fin de monde, ou plutôt de la fin d'un monde, d'un monde en profonds bouleversements, et interroge sur le devenir des laissés pour compte, des inadaptés à un monde en perpétuelles mutations.
Je fréquentais ce quartier entre la Bourse et la place des Victoires, la galerie Vivienne, quelques mois après le tournage du film, j'y avais trouvé mon premier emploi, à mi-temps, et je reconnais bien dans ce film la poésie mélancolique du Paris d'alors...
neo-codion- Messages : 1946
Date d'inscription : 03/08/2011
Re: critiques de films
Dr_Natural a écrit:Elles étaient belles les filles des années 60...
neo-codion- Messages : 1946
Date d'inscription : 03/08/2011
Re: critiques de films
Chantal Goya dans Masculin Féminin de Jean-Luc Godard (1966)
Klondike- Messages : 522
Date d'inscription : 14/10/2011
Re: critiques de films
Family Life de Ken Loach (1971)
Un des premiers films de Ken Loach, remarquable et bouleversant.
Jan est une jeune femme qui vit chez ses parents. Ceux-ci, de braves gens, ne comprennent cependant pas leur fille, ses aspirations à l'indépendance, à la liberté, à la sexualité, à exister... Et comme tous les parents, ils font l'inverse de ce qu'il faut faire, jusqu'à la faire hospitaliser. Les médecins de l'hôpital psychiatrique qui ont réussi à virer le seul psychiatre qui avait essayé d'introduire des méthodes respectueuses des malades, proches de l'anti-psychiatrie, ne la comprennent pas plus. Entre camisole chimique et électrochocs, Jan s'enfoncera définitivement dans la schizophrénie.
Un des premiers films de Ken Loach, remarquable et bouleversant.
Jan est une jeune femme qui vit chez ses parents. Ceux-ci, de braves gens, ne comprennent cependant pas leur fille, ses aspirations à l'indépendance, à la liberté, à la sexualité, à exister... Et comme tous les parents, ils font l'inverse de ce qu'il faut faire, jusqu'à la faire hospitaliser. Les médecins de l'hôpital psychiatrique qui ont réussi à virer le seul psychiatre qui avait essayé d'introduire des méthodes respectueuses des malades, proches de l'anti-psychiatrie, ne la comprennent pas plus. Entre camisole chimique et électrochocs, Jan s'enfoncera définitivement dans la schizophrénie.
neo-codion- Messages : 1946
Date d'inscription : 03/08/2011
Re: critiques de films
Télé Gaucho de Michel Leclerc (2012)
Dans les années 90, un groupe d'amis tout empreint des idées post soixante-huitardes fondent une chaîne de télévision indépendante.
Film très plaisant, drôle, et un peu foutraque comme une bande dessinée de Jacovitti où l'on ne s'étonne pas de rencontrer des saucissons ou des crayons à pattes ! Les comédiens, Sara Forestier, Maiwenn, Eric Elmosnino, Félix Moati, sont tous excellents.
Dans les années 90, un groupe d'amis tout empreint des idées post soixante-huitardes fondent une chaîne de télévision indépendante.
Film très plaisant, drôle, et un peu foutraque comme une bande dessinée de Jacovitti où l'on ne s'étonne pas de rencontrer des saucissons ou des crayons à pattes ! Les comédiens, Sara Forestier, Maiwenn, Eric Elmosnino, Félix Moati, sont tous excellents.
neo-codion- Messages : 1946
Date d'inscription : 03/08/2011
Re: critiques de films
neo-codion a écrit:Family Life de Ken Loach (1971)
Un des premiers films de Ken Loach, remarquable et bouleversant.
Jan est une jeune femme qui vit chez ses parents. Ceux-ci, de braves gens, ne comprennent cependant pas leur fille, ses aspirations à l'indépendance, à la liberté, à la sexualité, à exister... Et comme tous les parents, ils font l'inverse de ce qu'il faut faire, jusqu'à la faire hospitaliser. Les médecins de l'hôpital psychiatrique qui ont réussi à virer le seul psychiatre qui avait essayé d'introduire des méthodes respectueuses des malades, proches de l'anti-psychiatrie, ne la comprennent pas plus. Entre camisole chimique et électrochocs, Jan s'enfoncera définitivement dans la schizophrénie.
Le film, très important, dénonce surtout la répression violente de la revendication d'avoir une vie personnelle, loin des conventions sociales...
On préfère rendre fou que d'admettre à chacun le droit d'avoir une vie, une existence personnelle...
C'est, malgré les apparences, toujours d'actualité, malheureusement.
hipnik- Messages : 1554
Date d'inscription : 01/08/2011
Re: critiques de films
Très très con mais cultissime : Faut pas prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages de Michel Audiard en 1968 !
https://youtu.be/FPMvKI6oIe0
https://youtu.be/FPMvKI6oIe0
mimi pinçon- Messages : 1127
Date d'inscription : 18/11/2011
Re: critiques de films
Vu récemment un film de 2010, Angèle et Tony d'Alix Delaporte. Le film est assez pétri de bons sentiments, cependant j'ai été impressionné par la performance des acteurs, en particulier Clotilde Hesme, toute vibrante de ce presque imperceptible tremblement permanent qu'ont souvent les gens qu'on appelle les "cassos" ou les gens inadaptés ou bouillant d'une colère désordonnée et intérieure, toujours prête à exploser... Impressionnant !
Dr_Natural- Messages : 1663
Date d'inscription : 02/08/2011
Re: critiques de films
Décidément, nous ne voyons pas les mêmes films : si je suis d'accord avec toi sur la performance des acteurs, je n'ai pas trouvé ce film "pétri de bons sentiments". Clotilde Hesme dans ce rôle me rappelle une fille que j'ai connue. Une fille assez jolie, étrange, vivant de combines, peut-être pas très honnête, mais émouvante, et qui avait été suspectée d'avoir tué son enfant, mort ébouillanté dans son bain, avant que l'enquête ne conclut à un accident. Mais le doute a toujours demeuré. Y compris à travers les explications qu'elle-même donnait...
Elle avait cet "imperceptible tremblement"...
Elle avait cet "imperceptible tremblement"...
neo-codion- Messages : 1946
Date d'inscription : 03/08/2011
Re: critiques de films
God told to me : un policier new-yorkais, catholique (il fréquente quotidiennement les églises à l'insu de son ex-femme, de sa maîtresse et de ses collègues), enquête sur une série de meurtres, tireurs fous au milieu de la foule, dont les auteurs disent à chaque fois avoir obéi à Dieu... Certaines scènes font explicitement référence à l'affaire Manson (1969).
Ce polar de série B à très petit budget de Larry Cohen (1975) verse rapidement dans le fantastique et l'étrange. Larry Cohen a voulu en faire une charge contre la religion. La maîtrise de la caméra et la photographie sont remarquables, les scènes de rue très belles font penser un peu à Martin Scorsese (Taxi Driver 1976) L'acteur, Tony Lo Bianco, est absolument magnifique.
Ce film a été distribué en France sous le titre Meurtres sous contrôle .
Ce polar de série B à très petit budget de Larry Cohen (1975) verse rapidement dans le fantastique et l'étrange. Larry Cohen a voulu en faire une charge contre la religion. La maîtrise de la caméra et la photographie sont remarquables, les scènes de rue très belles font penser un peu à Martin Scorsese (Taxi Driver 1976) L'acteur, Tony Lo Bianco, est absolument magnifique.
Ce film a été distribué en France sous le titre Meurtres sous contrôle .
Klondike- Messages : 522
Date d'inscription : 14/10/2011
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