critiques de films
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Nanars
Dans la série des nanars sans prétention que la fin des années 60 et le début des années 70 a produit, Appelez-moi Mathilde (1969) de Pierre Mondy, prend toute sa place...
Un trio de minables gangsters à la manque (Michel Serrault, Guy Bedos, Jacques Balutin) enlèvent Mathilde de Blanzac (Jacqueline Maillan) la femme d'un riche PDG (Bernard Blier), la confient à un paysan débile (Jacques Dufilho, rien que pour son numéro truculent le film vaut le coup !) et exigent une rançon. Mais le mari n'est pas pressé de revoir sa femme... Entretemps un pilote de chasse dépressif (Robert Hirsch) s'ejecte de son Mirage et tombe sur la ferme... Il se fait passer pour un cosmonaute russe en perdition...
Bon, ça ne vole pas haut comme vous voyez, mais c'est typique d'un cinéma populaire de cette époque et il y a une pléiade de bons acteurs et finalement (si on est bon public) on rit !
Ah, j'oubliais, le scénario est de Francis Veber.
Un trio de minables gangsters à la manque (Michel Serrault, Guy Bedos, Jacques Balutin) enlèvent Mathilde de Blanzac (Jacqueline Maillan) la femme d'un riche PDG (Bernard Blier), la confient à un paysan débile (Jacques Dufilho, rien que pour son numéro truculent le film vaut le coup !) et exigent une rançon. Mais le mari n'est pas pressé de revoir sa femme... Entretemps un pilote de chasse dépressif (Robert Hirsch) s'ejecte de son Mirage et tombe sur la ferme... Il se fait passer pour un cosmonaute russe en perdition...
Bon, ça ne vole pas haut comme vous voyez, mais c'est typique d'un cinéma populaire de cette époque et il y a une pléiade de bons acteurs et finalement (si on est bon public) on rit !
Ah, j'oubliais, le scénario est de Francis Veber.
Klondike- Messages : 522
Date d'inscription : 14/10/2011
Mandala
Mandala est un film expérimental (prises de vue surprenantes) du japonais Akio Jissoji en 1971
Le sujet : un homme étrange essaye de fonder une communauté (une secte ?) qui aurait deux règles : l'agriculture et le sexe libre
Le sujet : un homme étrange essaye de fonder une communauté (une secte ?) qui aurait deux règles : l'agriculture et le sexe libre
Doctor Sex- Messages : 499
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Localisation : Vallée de Gouédic
Louis De Funès
"L'Homme Orchestre" (1970) de Serge Korber avec Louis De Funès
nanar tellement nullissime et chiant qu'il en deviendrait presque culte. Les mésaventures de Evan Evans, grand chorégraphe (on se demande lequel est écorché dans ce film ?) qui règne avec une main de fer sur sa troupe de jolies danseuses...
C'est incroyable que ce film ait eu autant de succès : on se pose des questions sur les goûts de l'époque !
Le film est cependant admirable pour son côté "pop" complétement ringard !
nanar tellement nullissime et chiant qu'il en deviendrait presque culte. Les mésaventures de Evan Evans, grand chorégraphe (on se demande lequel est écorché dans ce film ?) qui règne avec une main de fer sur sa troupe de jolies danseuses...
C'est incroyable que ce film ait eu autant de succès : on se pose des questions sur les goûts de l'époque !
Le film est cependant admirable pour son côté "pop" complétement ringard !
Klondike- Messages : 522
Date d'inscription : 14/10/2011
Alice n'est plus ici
En 1974, Martin Scorsese sort Alice n'est plus ici, l'histoire d'une jeune femme pas très heureuse (Ellen Burstyn), qui à la mort accidentelle de son mari, prend la route et sa vie en main, et quitte le Texas, avec son fils, dans sa vieille décapotable pour vivre enfin son rêve de devenir chanteuse à Monterey en Californie. Sur leur chemin, ils rencontreront une foule de personnages attachants, désespérés ou inquiétants. Proche du road movie, ce film dont la bande-son mêle rock et country, qui se fond parfaitement dans ces débuts des seventies, ressort ces jours-ci sur les écrans... A noter que Scorsese y fait débuter également une toute jeune fille, surprenante de maturité, Jodie Foster, un an avant Taxi Driver.
hipnik- Messages : 1554
Date d'inscription : 01/08/2011
La proie du vent
La chaine Ciné Classique vient de faire redécouvrir un chef d'oeuvre de René Clair
Il s'agit de La proie du vent (1927) avec Charles Vanel
Une copie a été tirée en 2009 et l'accompagnement musical d'Ibrahim Maalouf enregistré spécialement pour une projection à la Cinémathèque en 2010 particulièrement réussi.
Certaines scènes comme la poursuite en voiture sont d'une beauté à couper le souffle !
Il s'agit de La proie du vent (1927) avec Charles Vanel
Une copie a été tirée en 2009 et l'accompagnement musical d'Ibrahim Maalouf enregistré spécialement pour une projection à la Cinémathèque en 2010 particulièrement réussi.
Certaines scènes comme la poursuite en voiture sont d'une beauté à couper le souffle !
Mr_Nostalgia- Admin
- Messages : 309
Date d'inscription : 01/08/2011
Emmanuelle
Sylvia Kristel, pour l'éternité Emmanuelle, est morte ce mercredi, d'un cancer à soixante ans, à Amsterdam.
Elle fut le fantasme numéro un de tous les adolescents de l'année 1974 lorsque sortit le premier Emmanuelle, film pourtant pas très bon mais qui resta cependant à l'affiche en exclusivité sur les Champs-Elysées pendant... treize ans
Ce succès la marqua au fer rouge, un peu comme Maria Schneider et elle ne fit pas carrière...
Ruinée, malade, mais élégante, elle publia un livre en 2006, Nue, aux éditions du Cherche-Midi
Elle se balance maintenant à jamais dans son fauteuil en osier.
Elle fut le fantasme numéro un de tous les adolescents de l'année 1974 lorsque sortit le premier Emmanuelle, film pourtant pas très bon mais qui resta cependant à l'affiche en exclusivité sur les Champs-Elysées pendant... treize ans
Ce succès la marqua au fer rouge, un peu comme Maria Schneider et elle ne fit pas carrière...
Ruinée, malade, mais élégante, elle publia un livre en 2006, Nue, aux éditions du Cherche-Midi
Elle se balance maintenant à jamais dans son fauteuil en osier.
Dr_Natural- Messages : 1663
Date d'inscription : 02/08/2011
Emmanuelle
Malheureusement, la filmographie de Sylvia Kristel n'est pas très intéressante à deux ou trois exceptions près... Elle n'a jamais su, pu se défaire du rôle d'Emmanuelle...
1973 : Scènes de la vie amoureuse d'un couple (Frank en Eva) de Pim de la Parra : Sylvia
1973 : Because of the Cats de Fons Rademakers : Hannie Troost
1973 : Naakt over de schutting (Lilly) de Frans Weisz : Lilly Marischka
1974 : Emmanuelle de Just Jaeckin : Emmanuelle
1974 : Julia et les hommes (Der Liebesschüler) de Sigi Rothemund : Andrea
1974 : Un linceul n'a pas de poches de Jean-Pierre Mocky : Avril
1975 : Emmanuelle: L'antivierge (Emmanuelle 2) de Francis Giacobetti : Emmanuelle
1975 : Le Jeu avec le feu d'Alain Robbe-Grillet : Diana Van Den Berg
1976 : Une femme fidèle de Roger Vadim : Mathilde Leroy
1976 : La Marge de Walerian Borowczyk : Diana
1977 : Alice ou la Dernière Fugue de Claude Chabrol : Alice Caroll
1977 : René la Canne de Francis Girod : Krista
1977 : Goodbye Emmanuelle (Emmanuelle 3) de François Leterrier : Emmanuelle
1978 : Pastorale 1943 de Wim Verstappen : Miep Algera
1978 : Mysteries de Paul de Lussanet : Dany Kielland
1979 : Le Cinquième Mousquetaire (The Fifth Musketeer) de Ken Annakin : Maria Theresa
1979 : Airport 80 Concorde (The Concorde; Airport '79) de David Lowell Rich : Isabelle
1979 : Les Monstresses (Letti selvaggi) de Luigi Zampa , sketches « La moglie giovane » et « L'arabo »
1980 : Le plus secret des agents secrets (The Nude Bomb) de Clive Donner : Agent 34
1980 : L'Amour en première classe de Salvatore Samperi : Beatrice
1981 : L'Amant de lady Chatterley (Lady Chatterley's Lover) de Just Jaeckin : Lady Constance Chatterley
1981 : Leçons très particulières (Private Lessons) de Alan Myerson : Nicole Mallow
1983 : Private School de Noel Black : Ms. Regina Copoletta
1984 : Emmanuelle 4 de Francis Leroi et Iris Letans : Sylvia/Emmanuelle
1985 : The Big Bet de Bert I. Gordon : Michelle
1985 : Mata Hari de Curtis Harrington : Mata Hari
1985 : Chaleur rouge de Robert Collector : Sofia
1988 : The Arrogant de Philippe Blot : Julie
1988 : Dracula's Widow de Christopher Coppola : Vanessa
1990 : In the Shadow of the Sandcastle de Philippe Blot : Angel
1990 : Hot Blood de Philippe Blot : Sylvia
1992 : Seong-ae-ui chimmuk de In-yeob Jeong
1993 : Beauty School de Ernest G. Sauer : Sylvia
1993 : Emmanuelle au 7e ciel de Francis Leroi : Emmanuelle
1997 : Gaston's War de Robbe De Hert : Miep Visser
1999 : Harry Rents a Room de Hisko Hulsing : Miss Pinky
1999 : Film 1 de Willem Wallyn : Patron
1999 : An Amsterdam Tale de Dorna van Rouveroy : Alma
2000 : Lijmen/Het been de Robbe De Hert : Jeanne
2001 : Sexy Boys de Stéphane Kazandjian : La sexologue
2001 : De vriendschap de Nouchka van Brakel : Sylvia
2001 : Vergeef me de Cyrus Frisch : Chiquita
2002 : Bank de Sinan Çetin : l'épouse
2007 : Chacun son cinéma, Cinéma érotique de Roman Polanski
2010 : Two sunny days de Ognjen Svilicic : Angela
Klondike- Messages : 522
Date d'inscription : 14/10/2011
Emmanuelle Arsan
Voici la vraie Emmanuelle, Marayat Rollet-Andriane de son vrai nom, une comédienne thaïlandaise qui joua avec Steve McQueen et qui épousa un diplomate français avant de devenir un écrivain célèbre sous le nom d'Emmanuelle Arsan. Certains pensent qu'en fait c'est son mari, Louis-Jacques Rollet-Andrianne, le véritable auteur des aventures d'Emmanuelle, romans qu'il ne pouvait signer de son nom compte tenu de sa carrière politique...
hipnik- Messages : 1554
Date d'inscription : 01/08/2011
Re: critiques de films
Emmanuelle Arsan, la vraie Emmanuelle...
Et son mari, le diplomate Louis-Jacques Rollet-Andriane, le véritable auteur d'Emmanuelle :
Et son mari, le diplomate Louis-Jacques Rollet-Andriane, le véritable auteur d'Emmanuelle :
Doctor Sex- Messages : 499
Date d'inscription : 14/07/2012
Age : 45
Localisation : Vallée de Gouédic
Re: critiques de films
Too much pussy ! Feminist sluts in the queerXshow d'Emilie Jouvet (France/Allemagne - 2010)
Un road-movie punk qui déchire sur le mouvement féministe lesbien pro-sexe.
Un road-movie punk qui déchire sur le mouvement féministe lesbien pro-sexe.
Cyprine- Messages : 76
Date d'inscription : 30/08/2012
Cloud Rock
"Cloud Rock, mon père" : être père ou hippie, il faut choisir...
(Le Monde 11 ocrobre 2011)
A 70 ans, Cloud Rock est un personnage hors norme. "Défoncé depuis 40 ans", voilà comment se décrit ce hippie de la première heure qui n'a jamais renoncé à son idéal : prendre des drogues, être libre, individualiste, coucher avec qui il veut, être connecté avec la nature...
Avec un tel schéma de vie, il n'y a pas de place pour une vie de famille. Kaleo, lui, a 35 ans. Il est le fils de Cloud Rock. Il n'a vu son père que deux fois depuis l'âge de 3 ans...
Un jour, Cloud Rock envoie une lettre à Kaleo pour lui proposer de parcourir à vélo la région du volcan Mont Saint-Helens, entre Seattle et Portland. Kaleo, réalisateur (Ache of Love, 2001 ; Crooked River, 2005), accepte et décide de filmer son père lors d'un documentaire qui prend donc la forme d'un road movie à vélo où l'on voit se confronter une icône des sixties et son fils qui l'accuse de l'avoir abandonné. Un voyage exigeant physiquement et émotionnellement où le sourire radieux du père affronte les ressentiments du fils.
Kaleo tente de comprendre pourquoi son père, qu'il connaît à peine, arrive aussi facilement à lui dire "je t'aime" après avoir été absent pendant 30 ans et pourquoi lui éprouve malgré tout "ce putain d'amour" pour ce père qui n'en a jamais vraiment été un.
Ce voyage sera un moyen de (re)nouer des liens entre le père et le fils, et de soulever des questions essentielles sur la parentalité et ses responsabilités. Entre questions existentielles et spirituelles, bataille idéologique et blessures affectives, c'est donc le temps des grandes explications.
Si Cloud Rock, mon père explore la difficulté de se construire face à un père absent, il tente aussi de comprendre pourquoi la génération hippie a finalement échoué dans sa propre quête de liberté. Kaleo interroge sa mère et des amis de son père, ex-hippies ayant renoncés à leur idéal, reconnaissant qu'il n'est pas tenable de concilier les revendications hippies et une vie de famille ou même, tout simplement, une vie sociable.
Kaleo va aussi questionner les enfants de ces (ex-)hippies. A travers le regard de ces "love children", Cloud Rock, mon père est donc aussi un documentaire doux-amer sur l'héritage du mouvement hippie des années 60 et 70.
Au bout du voyage, Cloud Rock irrite par son égoïsme assumé et son sourire qui ne faiblit jamais, pas même quand son fils lui fait part de sa douleur de ne pas avoir eu de père présent à ses côtés. Le film suscite plus d'empathie pour la démarche du fils qui utilise le cinéma comme une sorte de processus thérapeutique visant à suturer des cicatrices affectives.
Cloud Rock, mon père...
Film documentaire de Kaleo La Belle
(USA - Suisse, 2011)
(Le Monde 11 ocrobre 2011)
A 70 ans, Cloud Rock est un personnage hors norme. "Défoncé depuis 40 ans", voilà comment se décrit ce hippie de la première heure qui n'a jamais renoncé à son idéal : prendre des drogues, être libre, individualiste, coucher avec qui il veut, être connecté avec la nature...
Avec un tel schéma de vie, il n'y a pas de place pour une vie de famille. Kaleo, lui, a 35 ans. Il est le fils de Cloud Rock. Il n'a vu son père que deux fois depuis l'âge de 3 ans...
Un jour, Cloud Rock envoie une lettre à Kaleo pour lui proposer de parcourir à vélo la région du volcan Mont Saint-Helens, entre Seattle et Portland. Kaleo, réalisateur (Ache of Love, 2001 ; Crooked River, 2005), accepte et décide de filmer son père lors d'un documentaire qui prend donc la forme d'un road movie à vélo où l'on voit se confronter une icône des sixties et son fils qui l'accuse de l'avoir abandonné. Un voyage exigeant physiquement et émotionnellement où le sourire radieux du père affronte les ressentiments du fils.
Kaleo tente de comprendre pourquoi son père, qu'il connaît à peine, arrive aussi facilement à lui dire "je t'aime" après avoir été absent pendant 30 ans et pourquoi lui éprouve malgré tout "ce putain d'amour" pour ce père qui n'en a jamais vraiment été un.
Ce voyage sera un moyen de (re)nouer des liens entre le père et le fils, et de soulever des questions essentielles sur la parentalité et ses responsabilités. Entre questions existentielles et spirituelles, bataille idéologique et blessures affectives, c'est donc le temps des grandes explications.
Si Cloud Rock, mon père explore la difficulté de se construire face à un père absent, il tente aussi de comprendre pourquoi la génération hippie a finalement échoué dans sa propre quête de liberté. Kaleo interroge sa mère et des amis de son père, ex-hippies ayant renoncés à leur idéal, reconnaissant qu'il n'est pas tenable de concilier les revendications hippies et une vie de famille ou même, tout simplement, une vie sociable.
Kaleo va aussi questionner les enfants de ces (ex-)hippies. A travers le regard de ces "love children", Cloud Rock, mon père est donc aussi un documentaire doux-amer sur l'héritage du mouvement hippie des années 60 et 70.
Au bout du voyage, Cloud Rock irrite par son égoïsme assumé et son sourire qui ne faiblit jamais, pas même quand son fils lui fait part de sa douleur de ne pas avoir eu de père présent à ses côtés. Le film suscite plus d'empathie pour la démarche du fils qui utilise le cinéma comme une sorte de processus thérapeutique visant à suturer des cicatrices affectives.
Cloud Rock, mon père...
Film documentaire de Kaleo La Belle
(USA - Suisse, 2011)
Durga- Admin
- Messages : 2792
Date d'inscription : 01/08/2011
Une sale affaire
Une sale affaire (Jean Eustache 1977) est un curieux film en deux parties. La première est une fiction : au cours d'une soirée, un homme (Michael Lonsdale) raconte à ses amis médusés avoir rencontré dans un café sordide un homme qui passait ses journées à espionner les femmes aux toilettes grâce à un trou aménagé dans une paroi, avec cette question obsessionnelle : à quoi ressemble leur sexe. Parfois, des femmes laides avaient un très beau sexe et vice-versa, d'autres, très belles, une vulve commune ou quelconque. La seconde partie est un documentaire : l'interview réelle de l'homme en question...
Doctor Sex- Messages : 499
Date d'inscription : 14/07/2012
Age : 45
Localisation : Vallée de Gouédic
Re: critiques de films
Une sale affaire, encore un film qui a l'air bien glauque !
Capucine- Messages : 578
Date d'inscription : 01/08/2011
Age : 36
Localisation : Rennes
Re: critiques de films
ben, si t'aimes pas le glauque n'en dégoutte pas les autres !
mimi pinçon- Messages : 1127
Date d'inscription : 18/11/2011
Le grand soir
Le grand soir de Benoit Delépine et Gustave Kervem (2012) avec Benoit Poelvoorde et Albert Dupontel. Un très grand film. La critique la plus radicale de notre société. Dans la lignée de Tati et Etaix... Magnifique !
hipnik- Messages : 1554
Date d'inscription : 01/08/2011
Re: critiques de films
Hum, ce film a eu le prix spécial du jury au festival de Cannes 2012 !
hippium- Messages : 1819
Date d'inscription : 01/08/2011
Age : 44
Mother India
Dans la campagne indienne des années 40/50 Radha aime un jeune paysan. Ils se marient et travaillent courageusement à l'exploitation de leurs terres et à fondent une famille, ils auront deux fils et sont heureux.
Mais pour financer les festivités du mariage, la mère de Radha s'est endettée et a hypothéqué les terres auprès d'un usurier. Celui-ci, qui lorgnait depuis longtemps sur Radha, n'aura de cesse de réclamer des intérêts exhorbitants qui meneront la famille de Radha à la ruine et à la famine. Comble de malheur, le mari de Radha perdra l'usage de ses bras lors d'un accident et ne pourra plus travailler. Ne supportant pas d'être à la charge de sa femme, il disparaitra, partant sur les routes non sans avoir au préalable effacé pendant son sommeil le signe des femmes mariés sur le front de sa femme, lui signifiant ainsi qu'il lui rendait sa liberté.
Radha élevera donc seule ses deux fils, l'un sera soumis et jamais n'aura un cri de révolte et ne se plaindra de sa condition, mais le second, révolté par tant d'injustices qui frappent sa famille, deviendra un criminel et tuera l'usurier, qu'il considère comme la cause de tous les malheurs de sa famille.
Le film qui est aussi une métaphore de l'accès à l'indépendance de l'Inde sera nominé aux Oscar en 1957 et la comédienne indienne sera comparée à Anna Magnani, le film sera souvent considéré comme le Autant en emporte le vent indien.
Mother India de Mehboob Khan (1957) avec Nargis
Mais pour financer les festivités du mariage, la mère de Radha s'est endettée et a hypothéqué les terres auprès d'un usurier. Celui-ci, qui lorgnait depuis longtemps sur Radha, n'aura de cesse de réclamer des intérêts exhorbitants qui meneront la famille de Radha à la ruine et à la famine. Comble de malheur, le mari de Radha perdra l'usage de ses bras lors d'un accident et ne pourra plus travailler. Ne supportant pas d'être à la charge de sa femme, il disparaitra, partant sur les routes non sans avoir au préalable effacé pendant son sommeil le signe des femmes mariés sur le front de sa femme, lui signifiant ainsi qu'il lui rendait sa liberté.
Radha élevera donc seule ses deux fils, l'un sera soumis et jamais n'aura un cri de révolte et ne se plaindra de sa condition, mais le second, révolté par tant d'injustices qui frappent sa famille, deviendra un criminel et tuera l'usurier, qu'il considère comme la cause de tous les malheurs de sa famille.
Le film qui est aussi une métaphore de l'accès à l'indépendance de l'Inde sera nominé aux Oscar en 1957 et la comédienne indienne sera comparée à Anna Magnani, le film sera souvent considéré comme le Autant en emporte le vent indien.
Mother India de Mehboob Khan (1957) avec Nargis
Durga- Admin
- Messages : 2792
Date d'inscription : 01/08/2011
Comment j'ai gagné la guerre
Comment j'ai gagné la guerre, est repassé hier soir à la télévision C'est un film de Richard Lester, en 1967, avec John Lennon (c'est pour ce film que Lennon s'était rasé les cheveux à l'époque !) Humour très british, absurde, très décousu. Un film qui se voulait antimilitariste mais qui me donne envie de m'engager !
Dr_Natural- Messages : 1663
Date d'inscription : 02/08/2011
Re: critiques de films
Five Easy Pieces de Bob Rafelson (1970) avec Jack Nicholson
Un jeune talentueux musicien, en rupture avec son milieu, quitte le domicile familial bourgeois et douillet pour faire toutes sortes de métiers manuels, notamment sur les puits de pétrole et vivre avec une jeune serveuse de bar. Cependant, ayant appris que son père était gravement malade, il rentre chez lui mais n'arrivera pas à communiquer avec les siens. Et repartira sur la route...
Juste après Easy Rider, Nicholson, magistral, dans le film qui allait définitivement lancer sa carrière...
Un jeune talentueux musicien, en rupture avec son milieu, quitte le domicile familial bourgeois et douillet pour faire toutes sortes de métiers manuels, notamment sur les puits de pétrole et vivre avec une jeune serveuse de bar. Cependant, ayant appris que son père était gravement malade, il rentre chez lui mais n'arrivera pas à communiquer avec les siens. Et repartira sur la route...
Juste après Easy Rider, Nicholson, magistral, dans le film qui allait définitivement lancer sa carrière...
Klondike- Messages : 522
Date d'inscription : 14/10/2011
Re: critiques de films
Un aveugle, Thommy Edison, critique de cinéma...
Il se base exclusivement sur la bande-son pour faire ses critiques de films sur son blog...
Qu'a-t-il pensé de The Artist ?
http://blindfilmcritic.com/
Il se base exclusivement sur la bande-son pour faire ses critiques de films sur son blog...
Qu'a-t-il pensé de The Artist ?
http://blindfilmcritic.com/
hippium- Messages : 1819
Date d'inscription : 01/08/2011
Age : 44
Jean-Daniel Pollet
Jean-Daniel Pollet (1936-2004) est un cinéaste atypique qui n'a cessé de construire une oeuvre cinématographique totalement poétique et cependant très représentative, je trouve, des années 1968-1976, avec son personnage hésitant et lunaire de Léon...
Il trouve dans ce personnage de Léon joué par l'extraordinaire Claude Melki (très grand acteur trop méconnu) son véritable double cinématographique comme Antoine Doinel (Jean-Pierre Léaud) le fut pour Truffaut.
A redécouvrir de toute urgence
Entre autres :
-"L'amour c'est gai, l'amour c'est triste", 1968
-"L'ordre", 1974 (chef d'oeuvre !)
-"L'acrobate", 1976
Il trouve dans ce personnage de Léon joué par l'extraordinaire Claude Melki (très grand acteur trop méconnu) son véritable double cinématographique comme Antoine Doinel (Jean-Pierre Léaud) le fut pour Truffaut.
A redécouvrir de toute urgence
Entre autres :
-"L'amour c'est gai, l'amour c'est triste", 1968
-"L'ordre", 1974 (chef d'oeuvre !)
-"L'acrobate", 1976
Klondike- Messages : 522
Date d'inscription : 14/10/2011
Chantal Goya
L'amour c'est gai, l'amour c'est triste, en 1968, c'est avec Chantal Goya !
C'est vrai qu'avant (très longtemps avant alors !) de devenir une insupportable chanteuse à mouflets, Chantal Goya avait été une (assez troublante) égérie de la nouvelle vague, même avec Jean-Luc Godard.
Et j'avoue qu'à l'époque je trouvais qu'il y avait matière !
Qui s'en souvient ? L'eusses-tu cru mon ami ?
C'est vrai qu'avant (très longtemps avant alors !) de devenir une insupportable chanteuse à mouflets, Chantal Goya avait été une (assez troublante) égérie de la nouvelle vague, même avec Jean-Luc Godard.
Et j'avoue qu'à l'époque je trouvais qu'il y avait matière !
Qui s'en souvient ? L'eusses-tu cru mon ami ?
Dr_Natural- Messages : 1663
Date d'inscription : 02/08/2011
Re: critiques de films
Avec Le fond de l'air est rouge (1977), documentaire sous titré Scènes de la troisième guerre mondiale 1967-1977, Chris Marker analyse les mutations des années 60/70...
« … Au cours de ces dix années, un certain nombre d'hommes et de forces (quelquefois plus instinctives qu'organisées) ont tenté de jouer pour leur compte, fût ce en renversant les pièces. Tous ont échoué sur les terrains qu'ils avaient choisis. C'est quand même leur passage qui a le plus profondément transformé les données politiques de notre temps Ce film ne prétend qu'à mettre en évidence quelques étapes de cette transformation. » Chris Marker
Le Fond de l'air est rouge - ©Collection Christophe L.
« … Au cours de ces dix années, un certain nombre d'hommes et de forces (quelquefois plus instinctives qu'organisées) ont tenté de jouer pour leur compte, fût ce en renversant les pièces. Tous ont échoué sur les terrains qu'ils avaient choisis. C'est quand même leur passage qui a le plus profondément transformé les données politiques de notre temps Ce film ne prétend qu'à mettre en évidence quelques étapes de cette transformation. » Chris Marker
Le Fond de l'air est rouge - ©Collection Christophe L.
Klondike- Messages : 522
Date d'inscription : 14/10/2011
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