critiques de films
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Re: critiques de films
Meurtres sous contrôle : film très étrange, j'aime bien les scènes de rue avec les passants, témoignage d'une époque révolue (1975-1976). La plaie au côté du "Christ", côté gauche au lieu du côté droit est une... vulve. D'accord pour la performance de l'acteur Tony Lo Bianco qui par ailleurs n'a pratiquement joué que dans des téléfilms et séries TV sans importance...
neo-codion- Messages : 1946
Date d'inscription : 03/08/2011
Re: critiques de films
Applaus de Martin Zandvliet (Danemark, 2009)
Une actrice de théâtre célèbre essaye de lutter contre son alcoolisme pour pouvoir récupérer ses enfants, suite à son divorce. Un film très fort, qui vous remue, qui a été plusieurs fois primé et dont les références au cinéma de Cassavetes sont évidentes. La performance de l'actrice Paprika Steen est remarquable.
Une actrice de théâtre célèbre essaye de lutter contre son alcoolisme pour pouvoir récupérer ses enfants, suite à son divorce. Un film très fort, qui vous remue, qui a été plusieurs fois primé et dont les références au cinéma de Cassavetes sont évidentes. La performance de l'actrice Paprika Steen est remarquable.
neo-codion- Messages : 1946
Date d'inscription : 03/08/2011
Re: critiques de films
La Révolution de velours de Gary Griffin (République Tchèque, 2015)
En 1989, des étudiants et des jeunes artistes subissent les brimades des autorités policières qui les traitent de "hippies" et tentent de survivre dans les derniers jours du régime communiste juste avant la "révolution de velours"... Film extrêmement intéressant. Il y avait alors plein d'espoir.. On retrouve par certains aspects, l'ambiance qu'il pouvait y avoir en France quinze ans plus tôt . Je ne sais pas trop ce qu'est devenue la République Tchèque depuis, est-ce la mêmemerde chose que chez nous ?
En 1989, des étudiants et des jeunes artistes subissent les brimades des autorités policières qui les traitent de "hippies" et tentent de survivre dans les derniers jours du régime communiste juste avant la "révolution de velours"... Film extrêmement intéressant. Il y avait alors plein d'espoir.. On retrouve par certains aspects, l'ambiance qu'il pouvait y avoir en France quinze ans plus tôt . Je ne sais pas trop ce qu'est devenue la République Tchèque depuis, est-ce la même
neo-codion- Messages : 1946
Date d'inscription : 03/08/2011
Re: critiques de films
neo-codion a écrit:Copenhagen de Mark Raso (2014)
Un jeune canadien de 28 ans, un peu immature, à la recherche de ses racines rencontre à Copenhague une jeune danoise de 14 ans qui va bouleverser le cours de son existence. Cela n'a rien de glauque. Copenhague magnifiée (on a envie d'y aller, cela me fait penser à ce que Jeff me racontait de cette ville), la jeune Frederikke Dahl Hansen lumineuse. Un très beau film. Très bonne bande son.
J'ai vu ce film hier soir sur Sundance, j'ai trouvé qu'il avait un petit côté "post-beatnik". D'abord, il donne envie effectivement de visiter Copenhague, on dirait presque un film pour promouvoir la capitale danoise et le mode de vie danois, ensuite malgré son jeune âge, on ne peut que tomber amoureux d'Effy (Frederikke Dahl Hansen). Après un début un peu laborieux et peu interessant, les errements de deux jeunes Canadiens insouciants en vacances, ça sent un peu trop le "Guide du Routard", la quête de l'un d'eux à la recherche de ses origines, de son grand-père au passé trouble (un ancien nazi condamné à mort à la fin de la guerre) m'a complètement accroché, enfin, la fin, le dénouement, les derniers dialogues sont bouleversants : le héros, aidé par Effy, retrouve à Skagen, là où se rejoignent sans se mélanger la Mer du Nord et la Baltique, ce grand-père vraiment peu sympathique. Celui-ci qui a refait sa vie, a une autre famille et ne veut pas entendre parler ni de son fils émigré au Canada, ni de son petit-fils canadien, demande juste avant de lui fermer la porte au nez à propos de son fils mort au Canada :
"Au moins a-t-il été un bon père ?
-Non (silence). Pas du tout (long silence). Mais il n'a pas eu un bon exemple."
hipnik- Messages : 1554
Date d'inscription : 01/08/2011
Re: critiques de films
Little Feet de Alexandre Rockwell (2013)
L'odyssée de trois enfants qui traversent Los Angeles pour rejoindre le fleuve et y rendre sa liberté à leur poisson rouge. Filmé en noir et blanc d'une façon très poétique, l'univers de l'enfance d'une incroyable justesse. La photographie est exceptionnelle, et la bande son colle parfaitement, On The Road Again . J'ai été scotché.
L'odyssée de trois enfants qui traversent Los Angeles pour rejoindre le fleuve et y rendre sa liberté à leur poisson rouge. Filmé en noir et blanc d'une façon très poétique, l'univers de l'enfance d'une incroyable justesse. La photographie est exceptionnelle, et la bande son colle parfaitement, On The Road Again . J'ai été scotché.
neo-codion- Messages : 1946
Date d'inscription : 03/08/2011
Re: critiques de films
Little feet, quel beau film qui donne envie d'aimer la beauté de la vie...
Durga- Admin
- Messages : 2792
Date d'inscription : 01/08/2011
Re: critiques de films
Une chaîne cinéma (Paramount Channel je crois) a passé le film de Stanley Donen, Drôle de Frimousse (Funny Face, 1957), avec Audrey Hepburn et Fred Astaire.
Bien que, pourtant, tourné en décors réels, j’aime assez le côté "carte postale" d’un Paris d’alors, très caricatural et même un peu "provincial" ! J’aime bien les images du Paris de cette époque ! Surtout vu par les Américains ! On a presque envie d’y vivre dans ce Paris...
Il y avait une autre film américain à peu près de la même époque (1954) qui m’avait donné également envie de me promener dans ce Paris fantasmé : "La dernière fois que j’ai vu Paris" de Richard Brooks avec Elizabeth Taylor.
Bien que, pourtant, tourné en décors réels, j’aime assez le côté "carte postale" d’un Paris d’alors, très caricatural et même un peu "provincial" ! J’aime bien les images du Paris de cette époque ! Surtout vu par les Américains ! On a presque envie d’y vivre dans ce Paris...
Il y avait une autre film américain à peu près de la même époque (1954) qui m’avait donné également envie de me promener dans ce Paris fantasmé : "La dernière fois que j’ai vu Paris" de Richard Brooks avec Elizabeth Taylor.
Klondike- Messages : 522
Date d'inscription : 14/10/2011
Re: critiques de films
Drôle de Frimousse : moi, ce qui me fait marrer c’est le déguisement de la jeunesse parisienne, on est en pleine beatnikmania, en marinière ou col roulé noir, dans les caves. Les mecs français sont vus par les Américains comme nous on verrait des gondoliers à Venise. C’est marrant !
hipnik- Messages : 1554
Date d'inscription : 01/08/2011
Re: critiques de films
Klondike a écrit:Une chaîne cinéma (Paramount Channel je crois) a passé le film de Stanley Donen, Drôle de Frimousse (Funny Face, 1957), avec Audrey Hepburn et Fred Astaire.
Bien que, pourtant, tourné en décors réels, j’aime assez le côté "carte postale" d’un Paris d’alors, très caricatural et même un peu "provincial" ! J’aime bien les images du Paris de cette époque ! Surtout vu par les Américains ! On a presque envie d’y vivre dans ce Paris...
Il y avait une autre film américain à peu près de la même époque (1954) qui m’avait donné également envie de me promener dans ce Paris fantasmé : "La dernière fois que j’ai vu Paris" de Richard Brooks avec Elizabeth Taylor.
Dans ces films, il émane de Paris une douceur de vivre qui n’a rien à voir avec la réalité : même les clochards, qui ne sont pas encore des sdf, ont l’air heureux de leur sort, heureux de vivre !
Plus récemment, il y a eu Minuit à Paris de Woody Allen.
hippium- Messages : 1819
Date d'inscription : 01/08/2011
Age : 44
Re: critiques de films
Nouvelle vague : Annette Stroyberg et Roger Vadim !
Klondike- Messages : 522
Date d'inscription : 14/10/2011
Re: critiques de films
Roger Vadim, Nouvelle Vague ?
Malgré qu’il en soit considéré par certains comme l’un de ses précurseurs, Roger Vadim n’est pas un représentant de la Nouvelle Vague. Et pour moi, il en est même complètement à l’opposé, malgré les apparences et sa recherche évidente du scandale, par ses thèmes et sa narration, il reste somme toute très marqué par la vieille école, c’est encore du cinéma de papa (et pas au bon sens du terme ! )
Malgré qu’il en soit considéré par certains comme l’un de ses précurseurs, Roger Vadim n’est pas un représentant de la Nouvelle Vague. Et pour moi, il en est même complètement à l’opposé, malgré les apparences et sa recherche évidente du scandale, par ses thèmes et sa narration, il reste somme toute très marqué par la vieille école, c’est encore du cinéma de papa (et pas au bon sens du terme ! )
neo-codion- Messages : 1946
Date d'inscription : 03/08/2011
Re: critiques de films
C’est sûr que Vadim ce n’est pas Godard ni Truffaut ! Je n’avais pas l’intention de faire référence au cinéma nouvelle vague mais à une époque et à la mode des marinières pour répondre à Hipnik !
Voici une photo plus appropriée qui allie à la fois marinière et (vraie) nouvelle vague, non ?
Jean Seberg
Voici une photo plus appropriée qui allie à la fois marinière et (vraie) nouvelle vague, non ?
Jean Seberg
Klondike- Messages : 522
Date d'inscription : 14/10/2011
Re: critiques de films
De toute façon, la tenue vestimentaire de la nouvelle vague c’est... le duffle-coat !
Klondike- Messages : 522
Date d'inscription : 14/10/2011
Re: critiques de films
Ah, oui : le duffle-coat de Jean-Pierre Léaud dans Le Père Noël a les yeux bleus.
neo-codion- Messages : 1946
Date d'inscription : 03/08/2011
Re: critiques de films
Sur la couverture de la première édition de poche (1958) de On the road, Kerouac apparaît... en marinière !
hipnik- Messages : 1554
Date d'inscription : 01/08/2011
Re: critiques de films
Sebastian de David Greene (date de sortie : 1968)
J’ai bien aimé ce film pour sa description de l’époque (1967) d’un Londres psychédélique très sixties qui rappelle parfois l’ambiance de Chapeau melon et bottes de cuir, et pour son humour très british (discret).
Sebastian dirige le service de décodage des services spéciaux britanniques dont les effectifs sont constituées d’une centaine de (jolies) filles extrêmement douées pour leurs capacités à casser tous les codes secrets. En dehors du travail, Sebastian mène une vie assez terne et sans fantaisie hormis ses visites le samedi chez sa maîtresse, une ancienne gloire de la chanson pop devenue alcoolique. Or, une toute nouvelle embauchée tombe amoureuse de Sebastian au moment où son service est sur la sellette.
En français le film est connu sous le nom de « Les filles du code secret ».
Avec Dirk Bogarde, Susannah York et Lilli Palmer
J’ai bien aimé ce film pour sa description de l’époque (1967) d’un Londres psychédélique très sixties qui rappelle parfois l’ambiance de Chapeau melon et bottes de cuir, et pour son humour très british (discret).
Sebastian dirige le service de décodage des services spéciaux britanniques dont les effectifs sont constituées d’une centaine de (jolies) filles extrêmement douées pour leurs capacités à casser tous les codes secrets. En dehors du travail, Sebastian mène une vie assez terne et sans fantaisie hormis ses visites le samedi chez sa maîtresse, une ancienne gloire de la chanson pop devenue alcoolique. Or, une toute nouvelle embauchée tombe amoureuse de Sebastian au moment où son service est sur la sellette.
En français le film est connu sous le nom de « Les filles du code secret ».
Avec Dirk Bogarde, Susannah York et Lilli Palmer
Klondike- Messages : 522
Date d'inscription : 14/10/2011
Re: critiques de films
Ce film ne fait-il pas référence à l’affaire Philby 1962-63 ? David Greene est l’un des réalisateurs des tout premiers épisodes du feuilleton "Amicalement vôtre" en 1971 !
neo-codion- Messages : 1946
Date d'inscription : 03/08/2011
Re: critiques de films
Dans le dernier film dont j’ai parlé, Sebastian, apparaît l’actrice allemande Lilli Palmer. Je l’ai vue récemment dans un autre film réalisé dix ans plus tôt, en 1958 : Jeunes filles en uniforme (Mädchen in Uniform) de Géza von Radványi, qui malgré son titre qui peut prêter à confusion n’est pas un film x.
Dans un austère pensionnat prussien, au début du XXe siècle, une jeune élève, (Romy Schneider à peine sortie des Sissi), tombe amoureuse de sa professeure. Ce qui m’a étonné c’est que ce film à succès très grand public et peut-être même pouvant être qualifié de familial aborde pour l’époque, d’une façon à peine voilée, le thème de l’homosexualité... mais peut-être que ce n’était pas aussi transparent pour le public alors !
Dans un austère pensionnat prussien, au début du XXe siècle, une jeune élève, (Romy Schneider à peine sortie des Sissi), tombe amoureuse de sa professeure. Ce qui m’a étonné c’est que ce film à succès très grand public et peut-être même pouvant être qualifié de familial aborde pour l’époque, d’une façon à peine voilée, le thème de l’homosexualité... mais peut-être que ce n’était pas aussi transparent pour le public alors !
Klondike- Messages : 522
Date d'inscription : 14/10/2011
Re: critiques de films
L’Apprenti salaud de Michel Deville (1977)
Dans les années 70, toute une époque, un quinquagénaire, modeste employé de commerce, vendeur en articles de pêche, devient un escroc de haut vol juste pour la beauté du geste. Une très jeune femme tombe sous le charme. Avec Robert Lamoureux et Christine Dejoux qui fut la Francine de La Soupe aux choux et la complice de Coluche dans Le Schmilblick. Pour les images, notamment de Paris, de l’époque !
Dans les années 70, toute une époque, un quinquagénaire, modeste employé de commerce, vendeur en articles de pêche, devient un escroc de haut vol juste pour la beauté du geste. Une très jeune femme tombe sous le charme. Avec Robert Lamoureux et Christine Dejoux qui fut la Francine de La Soupe aux choux et la complice de Coluche dans Le Schmilblick. Pour les images, notamment de Paris, de l’époque !
Klondike- Messages : 522
Date d'inscription : 14/10/2011
Re: critiques de films
De Deville, j’avais beaucoup aimé Le Mouton enragé (1974). Je me souviens l’avoir revu par la suite et l’avoir trouvé avec le temps moins percutant. J’avais vieilli. Il faudrait que je le revois à nouveau.
Le thème : dans la France pompidolienne, un petit professeur de français de province, écrivain raté (Jean-Pierre Cassel), manipule comme un personnage de roman son meilleur ami, un timide employé de banque introverti (Jean-Louis Trintignant), et lui permet d’avoir une ascension sociale fulgurante par les femmes. Il peut vivre ainsi par procuration ses rêves de revanche...
Avec Romy Schneider, Jane Birkin, Christine Boisson.
Le thème : dans la France pompidolienne, un petit professeur de français de province, écrivain raté (Jean-Pierre Cassel), manipule comme un personnage de roman son meilleur ami, un timide employé de banque introverti (Jean-Louis Trintignant), et lui permet d’avoir une ascension sociale fulgurante par les femmes. Il peut vivre ainsi par procuration ses rêves de revanche...
Avec Romy Schneider, Jane Birkin, Christine Boisson.
neo-codion- Messages : 1946
Date d'inscription : 03/08/2011
Le Mouton enragé
Christine Boisson, encore peu connue, n’y fait qu’une apparition... plutôt très peu vêtue ! En revanche, il y a la belle Florinda Bolkan et la regrettée Estella Blain.
Klondike- Messages : 522
Date d'inscription : 14/10/2011
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